L'échec est une ecchymose, non un tatouage


Rédigé et vérifié par le psychologue Sergio De Dios González
Henry Ford, fondateur de la société Ford Motor Company, a déclaré que le véritable échec est celui dont nous n’apprenons rien. En effet, l’un des automatismes pouvant dériver de la conscience de l’erreur est l’autopunition. Nous nous culpabilisons au plus profond de nous-mêmes alors que le silence semble apparemment régner. Nous maintenons l’échec dans la sphère privée, comme si cette blessure ne pouvait jamais se fermer.
Les grands penseurs, philanthropes et vainqueurs se sont transformés à l’appui de leurs échecs, et nous ont par la même montré en quoi l’échec n’était qu’une ecchymose, non un tatouage. Bill Gates, par exemple, nous révèle qu’il convient de célébrer le succès, mais que c’est davantage le silence qui peut se convertir en une source de sagesse.
Se focaliser sur l’échec en tant que faiblesse, mauvaise action ou culpabilité est une construction créée par l’angoisse d’obtenir des résultats ; résultats qui, paradoxalement, ne sont souvent pas possibles sans ces échecs antérieurs. Dans la mesure où les erreurs sont apparemment si agaçantes aux yeux de cette société perfectionniste et irréaliste, faisant écho de son message, nous essayons de les dissimuler à grand renfort de mensonges dont la répétition nous amène à les intérioriser.
Henry Ford, fondateur de la société Ford Motor Company, a déclaré que le véritable échec est celui dont nous n’apprenons rien. En effet, l’un des automatismes pouvant dériver de la conscience de l’erreur est l’autopunition. Nous nous culpabilisons au plus profond de nous-mêmes alors que le silence semble apparemment régner. Nous maintenons l’échec dans la sphère privée, comme si cette blessure ne pouvait jamais se fermer.
Les grands penseurs, philanthropes et vainqueurs se sont transformés à l’appui de leurs échecs, et nous ont par la même montré en quoi l’échec n’était qu’une ecchymose, non un tatouage. Bill Gates, par exemple, nous révèle qu’il convient de célébrer le succès, mais que c’est davantage le silence qui peut se convertir en une source de sagesse.
Se focaliser sur l’échec en tant que faiblesse, mauvaise action ou culpabilité est une construction créée par l’angoisse d’obtenir des résultats ; résultats qui, paradoxalement, ne sont souvent pas possibles sans ces échecs antérieurs. Dans la mesure où les erreurs sont apparemment si agaçantes aux yeux de cette société perfectionniste et irréaliste, faisant écho de son message, nous essayons de les dissimuler à grand renfort de mensonges dont la répétition nous amène à les intérioriser.
“Je n’ai pas échoué. J’ai trouvé 10 000 façons qui ne fonctionnent pas. Pour chaque échec, il existe un plan d’action alternatif. Il convient simplement de le trouver.”-Thomas A. Edison-
Échec : l’ingrédient qui donne sa saveur au succès
Pourquoi ne voyons-nous jamais les échecs de celui qui est aujourd’hui au sommet ? Il semble que l’éclat de ce qui est obtenu sans effort est si ancré en nous que nous en sommes arrivé à croire que nous méritions le succès indépendamment du fait d’essayer de l’obtenir.
Le résultat est important, mais souvent cela n’a souvent aucune importance si nous ne sommes pas satisfaits de tous les efforts que nous avons déployé. Un échec n’est pas toujours une erreur, il peut simplement être le reflet de la meilleure version de soi dans certaines circonstances. La satisfaction doit résider dans l’effort, non dans le succès. Un effort total est une victoire complète.
Une partie importante de la formule algébrique qui donne de la saveur au succès est étroitement liée à la différence de taille entre notre désir et notre peur de l’échec. Ceci dit, la plupart des personnes ont obtenu leurs plus grands succès peu après leurs plus grands échecs. Tant paradoxal que véridique.
“Un aspect essentiel de la créativité est de ne pas avoir peur d’échouer. Le succès est souvent atteint par ceux qui ne savent pas que l’échec est inévitable.”-Edwin Land-
L’échec est juste une opportunité pour recommencer de manière plus intelligente
Nous avons quarante millions de raisons d’échouer, mais aucune excuse. Le fait d’avoir échoué une fois ne signifie pas que nous allons échouer dans tout. Les échecs sont des occasions de recommencer, avec davantage de ressources, plus intelligemment, avec une plus grande connaissance.

Nous parvenons à la connaissance à travers l’expérience quotidienne donnée par les chemins déjà parcourus. Les meilleures tableaux, les meilleurs vers, les meilleures chansons et nos plus grands succès n’ont pas été obtenus en un jour, il nous fallu des années de persévérance, de nombreuses tentatives infructueuses, pour qu’ils puissent voir la lumière. L’expérience est celle qui enseigne lentement et ce qui nous guide lorsque nous payons le prix pour nous être trompé.
Les tentatives de quelqu’un qui s’est souvent trompé sont ce qui permettra à l’échec de cesser d’être un tatouage pour devenir une ecchymose. En effet, il est rare que le succès soit obtenu sans aucun travail préalable, sans une histoire dans laquelle les échecs sont une source d’inspiration et non un regret. Ainsi, les personnes qui évitent l’échec évitent également d’une certaine manière le succès, restent paralysées et assistent à la façon dont leur vie passe devant elles, sans décider d’y monter par peur d’échouer à nouveau.
“Le succès consiste à aller d’échec en échec sans perdre l’enthousiasme.”-Winston Churchill-
Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.

Rédigé et vérifié par le psychologue Sergio De Dios González