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Le clou qui dépasse se fait toujours marteler.

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Désirer ce qui nous est étranger est typiquement humain. Vous pouvez désirer des attributs psychologiques, des qualités, des caractéristiques physiques, professionnelles ou même intellectuelles Qu’elle émotion se trouve derrière cela? Dans cet article, nous vous disons tout!
Le clou qui dépasse se fait toujours marteler.
Gorka Jiménez Pajares

Rédigé et vérifié par le psychologue Gorka Jiménez Pajares

Dernière mise à jour : 13 novembre, 2024

Pourquoi blâme-t-in les personnes qui se démarquent des autres? Le clou qui dépasse se fait toujours marteler car l’envie est une émotion très humaine. On désire ce qui appartient aux autres. Et quand il nous est impossible de l’obtenir, on l’attaque pour qu’il perde de la valeur, devienne petit et cesse de briller. Les grands cœurs sont ceux qui, malgré l’envie, la reconnaissent, mais l’empêchent de prendre le dessus sur leur comportement.

Quand quelqu’un brille, laissez-le briller plus fort! En effet, les grandes histoires, les plus belles œuvres d’art ou les productions scientifiques les plus importantes n’auraient jamais vu le jour si chaque clou qui dépasse recevait un cou de marteau. C’est le travail des autres d’encourager les qualités de ceux qui nous entourent afin qu’ils grandissent davantage et nous ravissent avec les choses qui rendent un être humain unique et extraordinaire.

L’envie est derrière le dicton “le clou qui dépasse se fait toujours marteler”

L’envie vient du latin invidia qui signifie « regarder quelque chose avec méchanceté ». Pour le dictionnaire de l’Académie royale de la langue espagnole, l’envie se définit comme “la tristesse ou le regret pour le bien d’autrui, ainsi que le désir de quelque chose qui n’est pas possédé”.

L’envie est une émotion sociale. Contrairement à d’autres, comme la surprise éprouvée par des stimuli inattendus, l’envie exige quelque chose de plus : un autre vers qui la diriger et quelque chose qui est désiré et auquel on aspire.

L’évaluation morale de l’envie est généralement négative. Elle n’est cependant pas immorale vu que tous les êtres humains l’expérimentent. Et l’envie, en tant qu’émotion, remplit cette fonction. De cette façon, ressentir de l’envie est loin d’être immoral pour devenir un fait normal.

“L’envie est l’une des émotions les plus difficiles à admettre, surtout parce qu’avec elle on suppose non seulement que l’on convoite ce que les autres ont, mais aussi que, d’une certaine manière, on se reconnaît une infériorité par rapport à celui qui possède ce qu’on désire. “.

-Choliz-

Le problème avec l’envie, ce sont les comportements que nous exécutons lorsque nous la ressentons. Vous êtes-vous déjà senti envieux d’un ami tout en vous sentant bien pour ce qui lui arrive ? Ou avez-vous essayé de le boycotter ? Cela fait la différence.

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L’envie est généralement l’une des émotions les plus difficiles à reconnaître car elle implique un sentiment d’infériorité d’une certaine manière.

La comparaison sociale

La comparaison sociale joue un rôle très important dans l’envie. Grâce à cela, nous construisons notre concept de soi et notre estime de soi. En effet, les personnes qui nous entourent deviennent le point de départ et le critère pour valoriser, valider et moduler nos propres capacités. Lorsque nous sommes surpassés dans ces domaines, nous ressentons de l’envie.

“Bien que l’expérience de l’envie dépende de la pertinence des aspects qui se comparent, c’est-à-dire des questions qui sont réellement importantes lorsqu’il s’agit d’établir son propre concept de soi.”

-Forgeron-

Quels facteurs expliquent l’envie ?

Pour Smith, Diener et Garoznik, il y a trois facteurs qui pourraient renforcer le fait que les êtres humains éprouvent de l’envie :

  • La fréquence et l’intensité des expériences d’envie dans la vie de la personne.
  • Les sentiments d’infériorité.
  • Ressentiment et perceptions d’injustice.

“Ainsi, l’expérience de l’envie (envie de ce qui appartient aux autres et désir de malheur de celui qui le possède) est liée au ressentiment dû à la sensation d’injustice, à l’hostilité et aux sentiments d’infériorité”.

-Choliz-

Malgré la pertinence de la comparaison sociale dans la genèse de l’envie, elle ne se produit et ne génère cette émotion que dans les questions que nous considérons comme valables et pertinentes. Ce que nous appelons “l’envie saine” est celle dans laquelle, malgré le désir de posséder ce qui appartient à autrui, il n’y a pas d’ambition d’enlever à l’autre notre objet de désir.

L’insatisfaction est toujours présente et est désagréable. Cependant, elle entraîne un nouveau sentiment : l’envie de grandir et de se dépasser. Pour Parrot et Smith, il existe six stades émotionnels qui décrivent une envie saine :

  • Désirer ce que l’autre a.
  • Hostilité.
  • Admiration pour la personne
  • Le ressentiment général.
  • Sentiment d’infériorité
  • Culpabilité.
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Selon Rawls, l’envie saine se caractérise par une forte inclination vers ce que les autres possèdent, accompagnée d’agitation ou d’impatience, ainsi que de la volonté de s’améliorer et de l’admiration pour l’autre.

Nous venons de le voir, l’envie est une émotion très humaine qui impacte les relations sociales, les fragilisant ou les renforçant. Savoir détecter les moments où nous la ressentons peut nous aider à la réguler et à l’articuler positivement.

Être reconnaissant pour ce que nous avons et se réjouir de ce que les autres obtiennent est un bon moyen d’atteindre la paix et la tranquillité mentale.

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  • Crusius, J., & Mussweiler, T. (2014). La envidia. Mente y cerebro, (65), 16.
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  • Ormeño Karzulovic, J. (2018). Envidia, resentimiento e igualdad.

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