La cupidité est un problème du coeur

La cupidité est un problème du coeur

Dernière mise à jour : 18 août, 2016

La cupidité, aussi connue sous le nom d’avarice, c’est cette tendance à être égoïste, avare, et à tout accaparer pour soi.

Une personne cupide voudra avoir plus que nécessaire ou que mérité, surtout quand il s’agit d’argent, de richesse, d’aliments ou d’un autre type de possessions.

La cupidité est aussi connue sous le nom d’avarice.

Dans la tradition catholique, l’avarice est un des sept péchés capitaux (le désir de se complaire soi-même dans les acquisitions matérielles et les possessions plutôt que dans l’adoration de Dieu).

Dans la bouddhisme aussi, “le désir” est un obstacle fondamental à l’illumination ; on ne peut pas être sur le chemin de la recherche du bonheur et avoir un désir compulsif d’acquérir des choses matérielles.

 


“Vous voulez être riche ? Alors ne vous efforcez pas d’augmenter vos biens, mais efforcez-vous de diminuer votre cupidité.”

-Épicure-


La cupidité dans le coeur, c’est la clé de l’auto-destruction

La cupidité dérive de la peur basique de ne pas avoir, puisque sans nous en rendre compte, plus on est cupide, plus on s’auto-détruit.

Remplir le vide intérieur avec des choses matérielles ne fera qu’aggraver le problème et mènera la personne à se sentir encore plus mal vis-à-vis d’elle-même, mais aussi vis-à-vis du monde qui l’entoure.

La cupidité émane du sens fondamental de la privation, du besoin de quelque chose qui est absent ou d’une chose à laquelle on n’a pas accès.

Si le sentiment de manque (surtout émotionnel) est particulièrement fort, une personne peut en arriver à devenir obsédée par la recherche de choses dont elle “a besoin”, essayant de trouver des possessions potentielles lui permettant d’éliminer cette douloureuse sensation de vide enracinée dans son coeur.

mujer-con-juego-en-las-manos-recordando-las-burlas

Or, peu importe tout ce que vous achetez ou tous les biens que vous acquérez, car si cela peut vous permettre de ressentir un certain apaisement momentanée, ce ne sera que quelque chose de temporaire, et vous finirez par souffrir de nouveau de ce vide émotionnel qui a besoin d’un autre type d’attention pour guérir.

Une personne cupide peut ressentir un sentiment d’avarice envers l’argent, le sexe, le pouvoir, la nourriture, l’attention des autres, la connaissance…

Elle peut se sentir cupide de presque n’importe quoi. Ce peut être envers quelque chose de concret comme envers quelque chose d’abstrait, de réel ou de symbolique.

Pour autant, pour que la personne soit obsédée et qu’elle ait toujours besoin de plus, il faudra que ce soit quelque chose de bien spécial.

A partir de là, la vie devient une torture, car elle est uniquement centrée sur le fait de posséder la plus grande quantité possible d’un élément concret.

La cupidité peut être quelque chose de normal

Selon l’étude menée par Richard F.Taflinger, la cupidité peut être quelque chose qui nous permet de survivre.

Elle implique le désir comme quelque chose qui ne peut pas être préjudiciable, et certainement que le désir, tout en n’étant pas quelque chose d’obsessif qui veuille enterrer les sentiments de notre vide émotionnel, ne devrait pas être quelque chose de mauvais.

Comme le dit Richard F. Taflinger, nous avons tous besoin d’acheter de la nourriture, d’avoir de l’argent pour payer le loyer, d’avoir des vêtements pour nous habiller, etc.

Avoir de l’argent, est-ce manifester de la cupidité ? Sans argent, on ne peut pas vivre.

Cet élément social peut être perçu de deux façons différentes : comme un symbole de richesse, ou comme un symbole de ressources nécessaires à la survie.

Plus vous avez d’argent, meilleure sera la qualité des objets que vous pourrez acquérir ; comment le désir peut-il améliorer notre pouvoir d’achat et le transformer en cupidité ? Où se trouve la limite ?

La limite réside en le fait de vouloir des choses pour remplir un vide émotionnel…ou existentiel.

C’est la peur qui fait la différence entre la cupidité et le fait de posséder des choses nécessaires à notre bien-être.

La peur du manque, la peur de ne pas avoir quelque chose qui soit essentiel à notre “bonheur”, quelque chose qui ne soit pas suffisant pour nous rendre heureux.

En raison de cette peur constante, la personne veut de façon compulsive des choses dont elle croit avoir besoin et pour cette raison elle est extrêmement compétitive et jalouse.

 


“Si un individu possède la base spirituelle nécessaire, il ne se laissera pas vaincre par la tentation technologique et la folie de posséder. Il saura trouver le juste équilibre, sans en demander trop. Le danger constant, c’est d’ouvrir la porte à la cupidité, un de nos ennemis les plus acharnés, et c’est là que réside le vrai travail de l’esprit.”

-Dalai Lama-


dinero-en-forma-de-cerebro

Comprendre la cupidité pour pouvoir la freiner

La cupidité est une attitude toxique qui peut nous faire du mal à mesure qu’elle s’installe chez les gens.

On vit dans une société compétitive et on mesure le succès pour se sentir bien, on veut l’atteindre pour “dépasser” les autres et grandir.

Cette société idolâtre les personnes qui ont des voitures chères, qui sont à la pointe de la mode ou qui ont la maison la plus grande.

Cupide ou non, la société permet à la cupidité de devenir une horrible somme de choses qui contaminent le coeur.

Il faut trouver la raison à l’origine de la cupidité afin de panser cette blessure émotionnelle, ainsi qu’accentuer la valeur de la générosité sur la richesse matérielle, car en aidant les autres, on pourra mener une vie pleine et emplie de bonheur.

Les personnes généreuses ressentent davantage de satisfaction dans leur vie, car donner, c’est mieux que prendre.

Les personnes généreuses qui donnent par amour et pas par obligation savent que les personnes cupides se caractérisent par le fait de ne jamais être satisfaites de ce qu’elles ont.

Elles sont comme des requins qui passent toute leur vie à chasser et à consommer, alors même que tous les océans du monde ne pourraient pas satisfaire leur désir.


Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.