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Si un jour, je suis triste, ne me dis rien mais aime-moi

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Si un jour, je suis triste, ne me dis rien mais aime-moi
Dernière mise à jour : 30 juin, 2020

Si un jour, je suis triste, ne me dis rien, mais aime-moi. Parfois, quand je suis brisé-e à l’intérieur, je n’ai pas besoin que quelqu’un recolle mes morceaux, mais de quelqu’un qui m’accompagne pendant que je les recolle tout-e seul-e.

Si une fois, tu remarques de la peine dans mon regard jour après jour, ne viens pas me demander ce que j’ai, comment je vais ou pourquoi je me sens comme ça. S’il te plaît, commence par essayer de m’envelopper dans la chaleur de ta présence. Pose-moi moins de questions, fais-moi plus de câlins.

Parce que quand je me sens triste et mal, quand la tristesse m’accable et quand ma tête ne répond plus, j’ai juste besoin d’être seul-e tout en me sachant accompagné-e. Ne me demande pas d’arrêter, de ne pas pleurer ou de sortir de mon monde.

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Si un jour, tu me vois pleurer, souviens-toi de poser une main sur mon épaule et de me faire parler, même du temps qu’il fait. Car la complicité qui naîtra dans ce geste me suffira pour ressentir le confort du foyer.

Si un jour, tu vois que je suis triste, ne fuis pas ma tristesse. Ne m’envoie pas le message que je suis indésirable, ne me fais pas me sentir superflu-e ou inutile. Parce que si tu n’acceptes pas mes moments sombres, tu ne mérites pas non plus de profiter de mes moments lumineux.

Rappelle-moi que la souffrance qui m’attriste aujourd’hui m’aidera à observer mon monde intérieur, à respirer et à mettre de l’ordre dans mes pensées.

Si un jour, je suis triste et que tu ne sais pas quoi faire, fais-moi comprendre que je suis importante, mais respecte mon besoin d’entrer en moi, de me réfugier, de m’observer. Ne m’éloigne pas brusquement de ma tristesse parce qu’elle m’aide à réfléchir et à analyser mon monde.

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Si un jour, je suis triste, ne dis rien. Aime-moi seulement. Si tu me vois seul-e dans la solitude de la nuit noire, ne me pose pas de questions, mais accompagne-moi. Si tu me regardes et que je ne te regarde pas, ne pense à rien, comprends-moi. Si tu as besoin d’amour, n’ai pas peur, aime-moi.

Si un jour, je me sens triste, j’essaierai de parler avec toi quand j’en aurai la force. J’essaierai de me sentir important-e, d’accepter les nuances et d’apprécier la bonté et l’affection qu’il y a dans le fait que tu m’aies accueilli-e quand j’en avais le plus besoin.

L’importance de partager ce message

Ce message pourrait être écrit par n’importe lequel d’entre nous durant un mauvais moment. Peu importe que nous soyons des enfants ou des adultes, un câlin sans questions nous aide à régulariser nos émotions et à capter le message que l’on nous envoie.

Que notre entourage ne juge pas ou ne méprise pas l’état émotionnel qui nous accompagne et qu’il ne détermine pas notre courage à travers de notre souffrance est essentiel pour avoir confiance en nous.

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Il y a des étreintes, des mots et des centaines de gestes qui nous transmettent ce message. Ce que nous apprend socialement et émotionnellement la réaction des autres à notre tristesse s’ancre fermement à notre valise.

Si les personnes qui nous entourent réagissent en nous rejetant, il est probable que nous finissions par ressentir qu’il y a des émotions qui ne méritent pas d’être respectées. Très souvent, cela débouche sur une fausse identité de personnes excessivement joyeuses et optimistes.

Mais la tristesse compose aussi cette partie de nous et de nos circonstances qui déterminent tant les nuances qui nous accompagnent. Voilà pourquoi si jamais nous voyons quelqu’un de triste dans notre entourage, NOUS NE POUVONS PAS LE REJETER. Il faut faire exactement ce qu’on aimerait que les autres fassent avec nous. Ni plus ni moins.

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Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.