Je ne cherche rien, je n'attends rien : je suis heureux dans mon célibat

Je ne cherche rien, je n'attends rien : je suis heureux dans mon célibat

Dernière mise à jour : 26 septembre, 2016

Loin d’être un état sentimental, le célibat décrit en réalité une personne qui avance par étapes concrètes dans sa vie, avec plénitude et liberté, sans rien attendre ou sans se sentant obligé de chercher quelqu’un.

Car être célibataire ne signifie pas toujours être disponible. Parfois, nous choisissons tout simplement de nous engager avec nous-même.

Même si la plupart des études affirment que les personnes mariées sont en général plus heureuses que les personnes célibataires, ces mêmes travaux ponctuent leurs résultats de nombreuses nuances : les couples les plus satisfaits sont ceux qui sont de bons compagnons et d’excellents complices.

De même, il est très fréquent de passer par plusieurs relations affectives avant de trouver -ou non- la personne adéquate.

Je n’attends rien et ne cherche pas : je vis mon célibat avec satisfaction car je choisis de m’engager avec moi-même, car je n’ai pas besoin de conjoint pour comprendre ce qu’est le bonheur.

Il est évident est que les relations affectives peuvent nous apporter le plus beau des bonheurs et déboucher, soudainement, sur une grande déception.

L’amour est quelque chose qui mérite d’être vécu, sans aucun doute. Mais, il n’est jamais bon de faire de cette quête notre unique raison d’être.

Le bonheur, le bien-être et l’équilibre doit naître de nous-même, c’est comme un feu impérissable capable de nous guider sur notre sentier. Que ce soit seul ou main dans la main avec quelqu’un.

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Quand la solitude devient un “état” personnel pour la société

Il y a peu les médias du monde entier relataient une histoire qui avait pour titre “les femmes chinoises en trop”.

Dans ce pays patriarcal où la tradition est très forte, la politique de l’enfant unique a changé. Les moteurs du progrès demandent que les femmes accomplissent leur devoir en termes de maternité.

Alors, quand une fille a plus de 25 ans et n’a pas de mari, elle et sa famille sont dénoncés auprès de l’état.

Ces jeunes reçoivent alors le surnom de “Sheng Nu” (femmes en trop) et on les prie de rentrer sur le “marché” pour trouver un mari.

Cependant, beaucoup de ces filles résistent et souhaitent se libérer de ce stigmate.

Elles défendent leur célibat et avant toute chose luttent pour leur individualité, quelque chose qui ne va pas tellement de pair avec un régime “à tendance communiste”.

Le célibat devient dans de nombreux pays un statut social et donc une catégorie. En réalité, nul besoin d’aller au pays du soleil levant pour voir ce type de comportements.

Dans des contextes plus proches, ce type d’idées est aussi très implicite mais bien présent. On ne considère pas les célibataires comme des personnes “en trop” dans la société mais comme des personnes “incomplètes”.

De fait, dans de nombreux pays, le fait d’avoir 40 ans et d’être toujours célibataire est plus qu’un échec personnel.

 

Celibat

Pour donner un exemple, voici une illustration. Son auteure est Idalia Candelas et avec son travail graphique, elle nous parle de la délicate situation des femmes célibataires au Mexique.

Même si elles ne sont pas bien vues, les femmes célibataires vivent seules mais sans souffrir et sans être déprimées.

Elles se sentent sûres d’elles et profitent de leur propre compagnie, même si la société ne le comprend pas toujours.

Je n’attends rien, je ne cherche rien…

Il y a un article qui a révolutionné le monde académique à sa publication. Il réunissait deux mots : “Happily Single” (“Heureusement célibataire”).

Pendant des décennies, le bonheur allait main dans la main avec l’amour, le couple, une relation affective et une vie en commun.

Parfois, la solitude est le prix de la liberté et nous apprend plus que n’importe quelle compagnie.

Soudain, le terme “célibataire” est devenu à la mode et même les agences de voyage et les organisateurs d’événements y ont vu un champ nouveau à explorer.

À présent, même si les célibataires représentent un filon dans le marketing, il proposent tous la même formule : donner envie à un célibataire de trouver un conjoint, pour qu’il abandonne son célibat. Nous tombons alors dans le même cercle vicieux.

Une ironie sociale et économique qui contraste avec la réalité. Voyons cela en détails.

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Il y a des célibataires qui ne cherchent rien, et n’attendent rien

Le célibat n’est pas un carrefour ni une salle d’attente où l’on patiente pour reprendre à nouveau notre rôle de conjoint, de compagnon sentimental. Il y a des célibataires qui, tout simplement, n’attendent pas, et ne recherchent rien.

  • Chaque cas est unique et chacun d’entre nous dispose sans aucun doute de son propre équipage d’expériences, mais de nombreuses personnes finissent par découvrir que le célibat apporte une vie très enrichissante.
    Elles peuvent se consacrer à leurs intérêts, à leurs passions et même prendre des décisions significatives quand elles sont seules.
  • Il y aura sans doute ceux qui désirent trouver la personne qui a les mêmes rêves, qui s’emboîte parfaitement dans leurs vides et dans leurs valeurs, mais ce n’est pas pour cela qu’ils seront obsédés dans cette quête de chaque instant.
    Parfois, on se limite à “se laisser trouver” tout en avançant sur notre chemin, sur le sentier d’épanouissement personnel où on se sent bien avec soi-même.

Là où l’on attend rien, tout est possible…

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