Je me permets ce dont j'ai besoin et je n'attends pas la permission

Personne ne peut nous priver de notre autonomie car nous avons le droit d'être libres, tant que nous respectons les autres.
Je me permets ce dont j'ai besoin et je n'attends pas la permission
Sergio De Dios González

Relu et approuvé par le psychologue Sergio De Dios González.

Dernière mise à jour : 27 décembre, 2022

J’en ai marre qu’on me dise quoi faire ou, pire, que l’on ose me dire si c’est bien ou mal. Cela me met aussi en colère que quelqu’un vienne me dire comment je devrais faire les choses et comment je ne devrais pas. Désormais, je me permettrai ce dont j’ai besoin sans attendre l’autorisation.

Je trouve très constructif qu’une personne proche essaie de me conseiller quand j’ai besoin d’aide . Ou, par exemple, qu’elle me donne son avis – tant qu’elle ne cherche pas à me faire du mal. Cependant, je ne laisserai pas quelqu’un d’autre me juger ou décider comment je dois vivre ma vie, surtout s’il ne sait rien de celle-ci.

L’autonomie ne se refuse pas

Il est très facile de remettre en question le reste, puisque chaque personne a une manière unique de se comporter et une certaine essence. En fait, si quelqu’un vous a déjà dit que vous étiez spécial, il ne s’est pas trompé. Vous l’êtes en raison de votre façon particulière de voir le monde et d’y vivre.

« Le respect de l’autonomie et de la dignité de chacun est un impératif éthique et non une faveur que l’on s’accorde ou non »

-Paulo Freire-

femme avec parapluie qui fait ce dont elle a besoin

J’ai mes goûts, mes expériences personnelles, ma hiérarchie de valeurs intimes et cette dernière n’est ni meilleure, ni pire que celle de n’importe qui d’autre. Personne ne sait mieux que moi ce que j’ai vécu, ce qui m’a fait être ou penser comme ça et pas d’une autre manière, ni à quel point cela peut me faire mal d’être critiqué simplement pour s’amuser.

De plus, personne ne peut me priver de mon autonomie car nous avons le droit d’être libres tant que nous respectons les autres. Toute relation est basée sur cela, même la plus cordiale : la considération et la tolérance envers les décisions des autres.

En d’autres termes, je partage ma vie avec les gens que j’aime pour ce qu’ils sont vraiment et c’est quelque chose que je ne changerai pas. Ceux qui m’aiment savent ce dont j’ai besoin et ne s’attribuent pas le pouvoir de me donner ou de me retirer la permission pour l’obtenir, car je n’ai pas besoin d’eux pour comprendre mes raisons : j’ai besoin qu’ils les respectent avec affection.

Le prix d’essayer

Dans mes décisions quotidiennes, je peux faire des erreurs, bien sûr, mais nous sommes nés avec la possibilité d’erreurs et la vertu d’en tirer des leçons. Disons que je veux profiter du prix d’essayer quelque chose et ne pas être laissé pour compte parce que quelqu’un d’autre pense que ce n’est pas bien.

J’ai enfin réalisé que le mot décisif qui me pousse à explorer le monde m’appartient. Si je veux essayer, je suis libre de le faire. C’est-à-dire que même si j’emporte avec moi une blessure émotionnelle qui me marque à jamais, je veux en être le seul responsable.

« Les blessures émotionnelles sont le prix que nous devons tous payer pour être indépendants. »

-Haruki Murakami-

Si je ne le fais pas et que je me laisse emporter par les autres, à la fin, il n’y aura peut-être pas de blessure mais des regrets. Je regretterais chaque jour de n’avoir pas eu le courage de défendre mes intérêts et de me battre pour eux.

Homme avec guitare couché

Demain, je déciderai de ce que je fais de ma vie

De cette façon, si vous avez des valeurs et des idées fermes, battez-vous pour elles. Trouvez un moyen pour que les critiques ou les jugements tombent dans l’oreille d’un sourd s’ils ne vous apporteront aucun avantage. En définitive, la seule méthode pour donner du sens à ce que l’on fait, c’est d’agir en fonction de ce que l’on porte au fond de nous-mêmes.

Il est vrai que dans le moment présent, cela fait mal que quelqu’un interfère là où il n’a pas été appelé ; mais, dans le moment futur, on se souvient toujours des conséquences de ses actes. L’autre personne vous donnera son avis, vous jugera et oubliera.

Le temps passe trop vite : je ne veux pas faire quelque chose pour « ce qu’en disent les gens ». Je n’ai pas le temps de me sentir mal parce que quelqu’un pense que mes décisions ne sont pas bonnes. Bref, il est temps de chercher ce dont j’ai besoin et de me donner l’opportunité de le vivre.

« Le bon moment pour commencer n’est pas demain ou la semaine prochaine, mais maintenant »

-Arnold Joseph Toynbee-


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