5 stratégies pour améliorer l'attention et la mémoire
L’attention et la mémoire sont des capacités que de nombreuses personnes veulent améliorer. Les raisons sont propres à chacun. Il se peut que certaines personnes éprouvent des difficultés à étudier, que d’autres veuillent améliorer leurs compétences dans ces domaines. D’autres personnes encore constatent qu’au fil des années leurs compétences dans ces domaines tendent à se détériorer.
Dans tous les cas, il est certain que nos performances intellectuelles augmentent lorsque nous parvenons à améliorer nos capacités d’attention et de mémoire. Bien que ces deux aspects ne soient pas directement liés à l’intelligence, ils contribuent cependant de manière décisive à ce que nous puissions en tirer le meilleur parti. De plus, nos capacités d’apprentissage dépendent dans une large mesure de notre degré d’attention.
En fait, l’amélioration de l’attention et de la mémoire est avant tout une affaire de bonnes habitudes. C’est aussi le fruit d’un travail de persévérance et de discipline. Même si avec l’âge, cela nécessite évidemment plus d’effort, ce travail peut cependant être entrepris à tout âge. Il existe pour cela quelques stratégies simples pour y parvenir plus facilement. Elles sont au nombre de cinq.
1. Éviter les distractions et la monotonie améliore l’attention et la mémoire
Il est assez évident que pour améliorer l’attention et la mémoire, il est essentiel d’éviter les distractions. Cependant, il est toujours bon de le rappeler. Il faut particulièrement éviter le bruit et les interruptions. Ces deux éléments ont en effet un impact très négatif sur l’attention. Et sans attention, la capacité de mémorisation s’en voit altérée.
Eviter la monotonie afin d’améliorer son attention et sa mémoire n’est pas une d’une évidence aussi flagrante. En tout cas, c’est néanmoins vrai. Nous savons aujourd’hui que le cerveau humain ne peut maintenir son attention que pendant une durée limitée. Ainsi, lorsque vous effectuez des tâches qui exigent de la concentration pour une longue période, l’idéal est de faire une pause de 30 minutes et d’apporter des variations à la tâche ou à l’environnement toutes les deux heures.
2. Revenir sur ce qui est important et lui donner de l’importance
Parfois, l’une des principales barrière à l’amélioration de l’attention et la mémoire est de vouloir tout faire trop vite. Par exemple, on considère souvent une lecture terminée lorsque le chapitre ou le livre est terminé. En fait, ce n’est pas suffisant.
Cela est donc particulièrement vrai dans le cas de la lecture. Il est très important de mettre l’accent sur ce qui nous parait le plus important dans le texte et le plus apte à en faire une information mémorisée. Dans le même temps, il est aussi nécessaire de revenir sur les points qui ont été soulignés au préalable. Ainsi, le texte est exploité beaucoup plus en profondeur. On peut s’inspirer de la lecture pour élargir cette technique à d’autres activités.
3. Ne pas faire de multitasking
Faire beaucoup de choses en même temps est une habitude moderne qui a de nombreux effets négatifs. Il arrive à beaucoup d’entre nous de regarder la télévision avec des écouteurs sur les oreilles tout en jetant un coup d’œil à notre téléphone portable alors qu’on est en train de travailler.
Tout ce qu’on arrive à faire dans une telle situation, c’est de ne pas prêter toute l’attention nécessaire au travail en cours. De plus, on ne fait qu’alimenter son anxiété ou un sentiment d’impuissance car on ne peut pas faire tout ce qu’on voudrait faire. Ce sont alors les pires conditions pour mémoriser quelque chose.
Bref, travailler en multitasking ne fait que diminuer notre capacité à maintenir notre attention. De plus, cela nuit également à notre capacité à mémoriser de manière précise et fiable.
4. Créer le bon environnement pour améliorer l’attention et la mémoire
L’environnement est un aspect décisif dans l’accomplissement d’une tâche qui demande de la concentration. Il n’y a donc rien de mieux que de travailler dans un espace qui favorise le contrôle de l’attention. Un environnement bien éclairé avec peu de distractions et un faible niveau de bruit est pour cela idéal.
Ainsi, une atmosphère agréable prédispose le cerveau à de meilleures performances. On n’entend pas seulement l’environnement comme un élément physique. Il est en effet aussi émotionnel. Ainsi, un niveau émotionnel bas favorise aussi le contrôle de l’attention et la mémorisation. Cela peut paraître paradoxal, mais la tristesse, qui est généralement associée à une émotion négative, est parfois un composant qui favorise la concentration !
5. Appliquer des stratégies externes de mémorisation
L’attention et la mémoire sont étroitement liées. Lorsqu’on atteint un niveau d’attention élevé, le processus de mémorisation est presque automatiquement activé. Cependant, il arrive que cela ne se produise pas. Soit parce que l’attention n’est pas suffisamment soutenue, soit parce que le contenu à mémoriser est plus complexe que d’habitude.
Il devient alors nécessaire de recourir à des stratégies externes pour faciliter le codage ou la recherche d’information dans la mémoire. Les stratégies sont nombreuses. Il peut s’agir de l’élaboration de cartes mnémoniques, de l’enregistrement et de l’écoute d’un texte ou encore de l’utilisation de cartes conceptuelles.
Comme nous l’avons noté dès le début, l’amélioration de l’attention et de la mémoire est une question qui implique avant tout une pratique constante et adéquate de nos facultés. En d’autres termes, il s’agit d’acquérir de bonnes habitudes. Cela passe par l’utilisation de méthodes efficaces dans la réalisation d’activités intellectuelles afin que les résultats soient visibles presque immédiatement.
Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique
- Gómez-Pérez, E., Ostrosky-Solís, F., & Próspero-García, O. (2003). Desarrollo de la atención, la memoria y los procesos inhibitorios: relación temporal con la maduración de la estructura y función cerebral. Revista de neurología, 37(6), 561-567.
Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.