5 façons subtiles de vous faire du mal

Les façons subtiles de vous faire du mal sont liées à des attitudes et des comportements qui vont à votre encontre mais qui, en apparence, sont inoffensifs, voire même louables.
5 façons subtiles de vous faire du mal
Sergio De Dios González

Rédigé et vérifié par le psychologue Sergio De Dios González.

Dernière mise à jour : 29 août, 2021

Il existe des façons subtiles de se faire du mal et le danger réside précisément dans cette subtilité. Étant donné que ce ne sont pas des actions qui sortent de l’ordinaire, il est extrêmement probable qu’elles passent inaperçues dans votre conscience. Le problème est que, même si vous ne les remarquez pas, elles continuent d’opérer et vous privent de bien-être.

Les comportements autodestructeurs sont évidents. Même si vous ne les résolvez pas immédiatement, vous savez quand même qu’ils sont là. Avec les façons subtiles de vous faire du mal, en revanche, il n’est pas possible de chercher des solutions parce qu’on ne parvient pas à détecter le problème.

« Trop de personnes surestiment l’être qu’elles ne sont pas et sous-estiment celui qu’elles sont. »

Ces façons subtiles de vous faire du mal sont liées à des comportements qui peuvent sembler positifs ou « normaux », alors que ce n’est pas le cas. C’est là que réside le risque, car il est même possible que vous les voyiez comme des vertus. Pour que cela ne se produise pas, étudions dès maintenant quelques comportements sournois qui sont nocifs pour vous.

Une femme qui culpabilise.

1. Culpabiliser, l’une des façons subtiles de vous faire du mal

La culpabilité est l’une des façons subtiles de vous faire du mal, parce qu’elle vous ronge de l’intérieur et installe une logique de jugements sévères et d’accusations à votre encontre, sans fondements. Le pire de tout est que beaucoup de personnes ont été éduquées pour se sentir continuellement coupables, parce que cela est vu comme la preuve d’une bonne conscience morale.

Ce n’est pas le cas. Tous les êtres humains sont loin d’être parfaits et la perfection n’est pas aussi souhaitable qu’on pourrait le penser, car elle implique une quiétude absolue. Culpabiliser est une forme d’autoflagellation qui, au lieu de favoriser votre croissance, vous pousse à ressentir des sentiments d’impuissance et d’autotromperie. Il vaut mieux prendre vos responsabilités que finir rongé par la culpabilité.

2. Prendre des décisions qui vont à votre encontre

Cela peut sembler absurde mais c’est pourtant une chose qui se produit plus fréquemment que vous ne pourriez le croire. Par exemple, quand vous décidez qu’il vaut mieux tolérer un travail que vous n’aimez pas plutôt qu’en chercher un nouveau. Ou quand vous choisissez de vous taire face à des injustices ou à des affronts à votre encontre, qui ne devraient pas être ignorés de la sorte.

Toutes ces petites et grandes décisions, loin de vous réaffirmer, vous auto-annulent. C’est pour cela qu’elles ne conviennent pas et se transforment en façons subtiles de vous faire du mal.

3. Éviter ce qui vous fait du bien, une autre des façons subtiles de vous faire du mal

Nous en revenons à la culpabilité et aux décisions qui vont à votre encontre. Vous savez parfois qu’une chose vous fait du bien, mais vous n’allez pas vers elle car quelque chose, en votre for intérieur, vous dit que vous pouvez attendre ou qu’il vaut mieux continuer à faire des choses qui impliquent des sacrifices ou de la souffrance. D’une façon ou d’une autre, vous ne pensez pas mériter ce bien-être.

Il s’agit parfois, tout simplement, d’accepter qu’un moment de repos peut vous faire du bien ou que cela ne fait rien si vous arrêtez de travailler un moment pour vous consacrer un peu de temps libre. Si vous identifiez que quelque chose vous fait du bien, aller dans cette direction, le faire ou en profiter est presque une obligation morale.

Une femme préoccupée.

4. Ne pas savoir dire « non »

C’est une autre des façons subtiles de vous faire du mal qui, bien souvent, est confondue avec des qualités comme l’affabilité, la douceur ou l’empathie. Au-delà d’une possible timidité, ce qui se cache derrière cette incapacité à dire « non » n’est autre qu’une difficulté à réaffirmer ce qui est nôtre. En d’autres termes, vous pensez que vos désirs ne méritent pas d’être pris en compte.

La docilité ou la flexibilité ont du sens quand elles vous apportent quelque chose de significatif ou développent la croissance collective. Si ces attitudes naissent d’une dévalorisation personnelle, elles sont aussi bien nocives pour vous que pour ceux qui en profitent. Dire « non » signifie établir des limites, et les limites aident à construire des relations saines.

5. Remettre votre bien-être à plus tard

Si vous faites partie de ces personnes qui n’ont jamais le temps d’aller faire un bilan médical ou qui se disent que prendre des vacances n’est pas si important, ou qui ne s’accordent pas de moments pour elles, sachez que vous vous faites du mal. Vous faire passer en dernier ne vous aide pas et n’aide pas les personnes qui vous entourent.

Votre esprit, votre corps et vos émotions doivent toujours être pris en compte et ont besoin de soins. Aucune excuse n’est suffisamment valable pour ne pas vous consacrer du temps et pour ne pas vous améliorer dans tous ces aspects.

Pour conclure, les façons subtiles de vous faire du mal ont généralement des effets désastreux à long terme. Avec ces attitudes, vous construisez un état de mal-être qui, tôt ou tard, va devenir évident. Nous autres êtres humains ne naissons pas pour nous maltraiter, mais pour grandir et rechercher le bien-être.


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  • Guillamón, B. R. G., & Palomero, B. S. (2020). Caer sin hacerse daño. Nuestro tiempo, (707), 82-85.

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