Tu es ce que tu fais, pas ce que tu dis que tu feras
Depuis toujours, il est beaucoup plus simple de croire en des choses plutôt que de les réaliser.
Nous sommes donc plus habitués à des probabilités qui se transforment le plus souvent en fumée plutôt qu’aux certitudes.
Finalement, nous finissons par oublier que l’on est ce que l’on fait et non pas ce que l’on dit que l’on fera : vous êtes ce que vos actes disent de vous et les intentions ne sont qu’un décor sans valeur.
“Il ne faut pas traverser le pont avant d’y être arrivé”
Au fur et à mesure que vous agissez, vous laissez malgré vous une image aux autres, qui peut se répercuter sur votre futur le plus proche : une réaction ou une attitude face à une situation peut marquer la différence, de façon positive ou négative.
En d’autres termes, le bon cœur doit être en harmonie avec vos mouvements et vos pensées : ce que vous dites se transmet, mais ce que vous faites se ressent et a un impact.
La frustration face aux attentes
Nous adorons les attentes, et dans une certaine mesure, elles nous inspirent pour obtenir ce à quoi nous aspirons : elles se construisent comme des impulsions et se remplissent de notre rêve de nous épanouir ou de rendre les autres heureux.
Ainsi, les attentes deviennent le point de départ de l’authenticité car elles naissent du plus profond de chacun, mais aussi de la fragilité et de la frustration.
Mine de rien, beaucoup de nos pensées quotidiennes sont des attentes et des illusions qui se nourrissent des promesses des autres ou des propres espoirs personnels : “Il m’a promis que nous sortirions pour célébrer ça et il ne peut pas”, “Je suis sûr que cet entretien va bien se passer, je me suis beaucoup préparé”, “Il attend le CD que je lui ai montré pour son anniversaire, mais j’ai oublié de l’acheter”, etc.
Voici des exemples quotidiens qui illustrent ce que nous voulons aborder aujourd’hui.
Dans les cas où les promesses et les attentes ne sont pas accompagnées de l’effort de les rendre réalité, elles génèrent de la déception, de la tristesse ou de l’irritation.
Les objectifs ne sont pas des vérités absolues et l’erreur doit être prise en compte.
Vous êtes ce que vous faites : vos actes vous définissent
Dans le film Batman Begins, quelqu’un dit : “Tu n’es pas ce que tu es à l’intérieur, ce sont tes actes qui te définissent”.
Cela mérite une réflexion un peu plus approfondie sur le sujet. Ce n’est pas que ce que nous avons à l’intérieur ne soit pas important, mais que nos actes nous trahissent, indépendamment de ce que nous voulons faire croire avec nos mots.
Vous êtes ce que vous faites car si votre cœur est bon, vos relations s’en ressentiront dans les petits détails. Si, au contraire, vos promesses et vos attentes sont mauvaises, vous ne pourrez pas le dissimuler.
Finalement, nous avons tous trois personnalités : ce que nous sommes, ce que nous croyons que nous sommes et ce que les autres pensent que nous sommes.
Une raison de plus d’essayer de vivre les trois en harmonie. Si nous disons que nous ferons quelque chose et que nous ne le faisons pas, des émotions négatives seront créées.
Où se trouvent alors les bonnes intentions ?
Les bonnes intentions sont fondamentales, puisque, sans elles, les bons objectifs ne pourraient pas voir le jour non plus.
Il est bon d’avoir l’intention de nous dépasser continuellement, par exemple, dans le travail, où les buts que nous nous fixons sont importants.
Cependant, avoir l’intention d’atteindre un but ne nous mène pas en soi à ce but.
Combien de vos objectifs de l’année avez-vous accompli ces derniers mois ? Beaucoup ont sûrement été relégués aux oubliettes.
Avoir des intentions positives nous donne de la vitalité et de l’adrénaline, mais il est nécessaire de les accompagner d’action et de mouvement.
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