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Un soupir, c'est de l'air que l'on a en trop pour une personne qui nous manque

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Un soupir, c'est de l'air que l'on a en trop pour une personne qui nous manque
Dernière mise à jour : 21 novembre, 2016

Un soupir, c’est de l’air que l’on a en trop pour cette personne qui nous manque. C’est un acte quotidien qui semble nous permettre d’évacuer nos peines, de laisser échapper les poids qui pèsent sur l’âme et de trouver un certain apaisement, une brève consolation dans les moments où les peines sont trop douloureuses.

Mais…un soupir, est-ce vraiment la catharsis physiologique de nos problèmes émotionnels ? Oui, mais seulement en partie.

On soupire lorsqu’on se sent stressé, frustré, ou quand la tristesse nous paralyse.

C’est alors que notre subconscient, de façon presque automatique, semble chercher ce bouton de réinitialisation pouvant nous permettre de respirer, de nous libérer temporairement de la souffrance.

 


On dit que les soupirs sont la réponse à toutes ces questions restées en suspens et renfermant davantage d’amour que n’importe quel baiser. Mais, si on soupire, c’est pour une raison bien précise : rester en vie.


 

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, cet acte biologique ne se résume pas qu’au soulagement émotionnel ; si l’être humain ne soupirait pas, il mourrait.

En effet, un soupir, c’est un type de respiration bien particulier auquel on a recours tout au long de la journée et sans même s’en rendre compte.

Chaque bouffée d’air que nous laissons échapper nous permet de ré-initier le cycle de la vie. Lisez la suite de cet article, et vous en apprendrez davantage sur le soupir, cet acte aussi beau que curieux.

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Le soupir involontaire, ou l’apaisement vital

Il y a des soupirs volontaires et des soupirs involontaires ; ces derniers constituent en réalité tout un support vital pour la santé et le maintien de nos poumons.

La façon dont fonctionne et s’orchestre ce réflexe dans notre organisme obéit à une fascinante séquence d’étapes qu’il vaut la peine de connaître.

Selon une étude menée à bien à “l’Ecole de Médecine” de l’Université de Stanford (Etats-Unis), notre cerveau “choisit” de quel type de respiration nous avons besoin à chaque moment.

Ce sont deux types bien particuliers de neurones logés dans la tige cérébrale qui sont chargés de cette tâche délicate, que les chercheurs surnomment familièrement les “boutons de soupirs”.

Parfois, nos alvéoles se referment. Le saviez-vous ? Lorsque cela arrive, la capacité de nos poumons à échanger de l’oxygène avec du dioxyde carbone est sérieusement affectée.

Afin de remédier à cela, ces fameux “boutons à soupirs” entrent en scène, et donnent l’ordre de soupirer afin que nos alvéoles se rouvrent, permettant ainsi à la respiration normale de se réinstaurer.

C’est un mécanisme de survie auquel on a recours sans même en avoir conscience environ douze fois par heure. N’est-ce pas incroyable et merveilleux ?

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Les soupirs émotionnels : ce qui nous manque

Karl Teigen est un célèbre scientifique de l’Université de Psychologie d’Oslo qui a été récompensé pour les études qu’il a menées sur ces “soupirs émotionnels”.

En 2010, il a réalisé diverses études grâce auxquelles il a pu démontrer les choses suivantes :

  • Nous sommes très réceptif aux soupirs des autres : nous faisons preuve d’empathie presque instantanément face à une personne qui laisse échapper un profond soupir.
  • Cependant, et c’est là la partie la plus intéressante, si cette “connexion” est à ce point intense, c’est parce qu’on associe généralement cet acte à la souffrance émotionnelle.
  • Les soupirs volontaires sont interprétés par notre cerveau comme un soulagement face à la frustration, la déception, la peine, l’échec, que ce soit causé par le manque de quelqu’un ou par un désir quelconque.
    C’est pourquoi, presque instantanément, on demande à la personne qui pousse un soupir “qu’est-ce qu’il t’arrive, quelque chose t’inquiète ?”

L’empathie dont nous faisons preuve est bien plus grande face à la souffrance des autres que face à leurs instants de bonheur.

Il s’agit d’un mécanisme instinctif et subtil qui a toujours été utile à notre espèce, lui permettant de survivre en tant que groupe social.

En effet, il est vital de savoir identifier les besoins des autres afin de leur apporter tout notre soutien.

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Le fait de soupirer nous ré-initie mentalement et physiquement

Comme nous le savons déjà, il est vital de soupirer, car cela nous permet de maintenir le cycle de la vie dans nos poumons. Une connexion intime et parfaite entre notre cerveau et notre système respiratoire.

Or, selon une étude menée à bien à l’Université de Lovaina, si au cours de la journée, on essayait de prendre le temps de se poser afin de se reposer et de soupirer, les bénéfices que l’on en tirerait ne seraient pas négligeables.

Cette information n’est ni nouvelle, ni surprenante. La science de la respiration lente et profonde se trouve sans doute au croisement de nombreuses techniques de relaxation, de yoga et d’exercices liés au Mindfulness.

Selon les auteurs de ce travail, il serait intéressant d’appliquer les conseils suivants :

  • Trouver un lieu calme où l’on puisse se reposer mentalement.
  • S’asseoir et garder le dos droit.
  • Gonfler le torse et poser les mains sur les genoux.
  • Inspirer profondément par le nez pendant 4 secondes. Tenir 4 secondes de plus, puis pousser un long soupir pendant 7 secondes.

Cet exercice simple, nous permet non seulement de favoriser la relaxation, mais aussi d’être plus présent, d’améliorer nos capacités cognitives et de mettre fin à ce bruit mental si gênant.

Ainsi, et comme on peut le voir, un soupir renferme de fascinantes dimensions qui définissent ce que nous sommes, la façon dont nous fonctionnons, ce que nous ressentons, et même la façon dont nous nous positionnons par rapport aux environnements où nous nous trouvons.

N’hésitez pas à soupirer chaque jour et à chaque instant afin de ré-initier le merveilleux cycle de la vie et du bonheur.

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Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.