Si vous en ressentez le besoin, pleurez !

Si vous en ressentez le besoin, pleurez !
Sergio De Dios González

Relu et approuvé par le psychologue Sergio De Dios González.

Écrit par Okairy Zuñiga

Dernière mise à jour : 27 décembre, 2022

Contrairement à ce que vous pourriez penser, l’être humain n’est pas le seul à pleurer. Tous les mammifères sont capables de manifester leur douleur, leur solitude et leur tristesse de cette façon. La différence la plus grande, c’est que l’on nous apprend quel est le bon moment pour pleurer.

On dit aux filles qu’il n’y a rien de mal à pleurer car c’est une façon de s’exprimer, pour ensuite leur reprocher d’être trop sensibles.

En revanche, on apprend aux garçons à ne pas pleurer, car c’est un signe de lâcheté. Et c’est ainsi que l’on grandit ; certains peuvent jouir de plus de “liberté”, et d’autres sont davantage soumis à la répression.

Pleurez quand vous en ressentez le besoin ! Lisez la suite de cet article, et vous découvrirez plusieurs bonnes raisons de le faire.

 


“Pleurer, oui : mais pleurer debout, en travaillant ; mieux vaut semer une récolte que pleurer sur ce qu’on a perdu”

-Alejandro Casona-


Pleurez, et explorez plus profondément vos sentiments

Pleurez et découvrez des sentiments et d’autres émotions que vous avez peut-être déjà oublié. Vous est-il arrivé de commencer à pleurer pour quelque chose et de finir par pleurer pour une toute autre raison?

Si oui, cela peut s’expliquer par le fait que vous ne vous donnez pas l’opportunité d’extérioriser vos émotions dès lors qu’elles naissent.

 


“Pleurer, ce n’est pas être faible, non ; pleurer, et ce depuis le jour où vous êtes venu au monde, c’est un indice montrant que vous êtes vivant”

-Charlotte Brontë-


 

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En laissant la colère et la douleur s’accumuler en vous sans lutter contre elles, ces dernières se transforment en un véritable venin.

Certaines personnes préfèrent maintenir ces émotions le plus loin possible, mais c’est une erreur, car plus vous allez profond, mieux vous pouvez vous connaître, et plus vous pouvez être libre.

Osez vous heurter à vos peurs, à vos aspirations les plus profondes. Ce n’est qu’en creusant jusque là que vous pouvez vous sentir vraiment libre.

Pleurez, et lavez votre âme

Tout comme on se lave le corps en prenant une douche, on lave notre âme en pleurant. Après avoir pleuré, vous vous sentirez libéré, plein d’énergie, et pris par une envie de continuer à avancer, même si l’avenir ne s’annonce pas forcément bien.

Il y a tellement de choses que l’on accumule sans oser les lâcher de peur qu’ensuite, tout se complique et soit source de souffrance, que ce soit pour nous ou pour les autres…

Le problème, c’est qu’en gardant en vous toutes ces tristesses, ces frustrations, ces peurs et ces colères, vous vous faites du mal.

 


“Parfois, on ne nous donne pas à choisir entre les larmes et le rire, mais seulement entre les larmes ; ensuite, on se doit d’opter pour les plus belles d’entre elles”

-Maurice Maeterlinck-


L’étape suivante sera de mettre une stratégie sur pieds afin de continuer à avancer et de résoudre les problèmes laissées en suspens.

Ne vous arrêtez pas, et pleurez toutes les larmes que vous avez besoin de pleurer pour ensuite aller de l’avant. Après tout, on pleure aussi de joie.

Pleurez, et évitez les problèmes de santé

Parfois, on oublie que notre esprit et notre corps sont connectés, et on les traite donc comme s’il s’agissait de deux choses totalement différentes. Or, c’est une grave erreur, car quand l’esprit va mal, le corps est malade.

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C’est pourquoi il n’est pas rare de voir des personnes dépressives ou profondément seules qui présentent de sérieux problèmes de santé physique.

Pensez par exemple au stress, qui provoque des douleurs au niveau du dos. Faites cas de votre corps, et pleurez sans vous retenir dès que vous en ressentez le besoin.

Votre corps est bien plus intelligent que ce que vous croyez, et il vous lancera toujours des signaux vous renseignant sur vos besoins.

 


“Les larmes courent sur mes joues sans que je n’aie pour autant besoin d’entrouvrir les yeux. Qu’est-ce qui me fait pleurer ainsi? Il n’y a rien ici qui puisse m’attrister. Peut-être mon cerveau s’est-il liquéfié. Dans tous les cas, mes moments de bonheur passés sont complètement sortis de ma mémoire, si tant est qu’il y en ait déjà eu dans ma vie”

-Samuel Beckett-


Pleurez, car cela vous rappelle que vous êtes humain

Pleurez non seulement pour votre santé, mais faites-le aussi pour vous connecter à votre côté le plus humain. On grandit avec l’idée que pleurer nous rend faible. Il se peut que parfois ce soit le cas, mais c’est aussi une façon d’entrer en contact avec votre côté le plus humain et fragile.

 


“Très souvent, les larmes sont le dernier sourire de l’âme”

-Stendhal-


 

Donnez-vous l’opportunité de pleurer face aux autres, même si vous pensez qu’une telle chose puisse être rare ou gênante pour eux.

Vos larmes peuvent vous aider à mieux manifester vos sentiments, et si elles sont réelles, personne n’a le droit de vous interdire de les extérioriser.

Ce que vous devez éviter, c’est d’user des pleurs en tant que chantage. Si vous ressentez le besoin de pleurer, n’en ayez pas honte.

Il n’est aucune raison valable qui pourrait vous empêcher de le faire. Oubliez l’idée visant à penser que pleurer, c’est mal !


Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.