Quelles heures augmentent la productivité ?
Les heures sont un facteur qui influence directement la productivité. Nous ne sommes pas les mêmes à 8 heures du matin que 12 heures plus tard. L’être humain ne fonctionne pas de la même manière lorsqu’il a 20 jours de travail sans repos et lorsqu’il fait quatre ou cinq pauses pendant cette même période.
Cependant, nous ne pouvons pas faire des généralités. Les horaires les plus productifs pour certains peuvent ne pas l’être pour d’autres. Bien qu’il existe des modèles plus ou moins communs pour tous les êtres humains, l’éducation et les habitudes finissent également par façonner ces modèles.
Le fait est que la question des horaires est très importante pour travailler plus intelligemment. C’est de cette manière que vous pouvez effectuer plus, en investissant moins de temps et d’efforts. Voyons les informations qui existent à cet égard.
“J’aimerais être au coin d’une rue animée, chapeau à la main, et implorer les gens de me lancer toutes les heures qu’ils ont gaspillées.”
Horaires et cycles
Le corps humain fonctionne selon des processus cycliques. Le cycle circadien, qui comprend 24 heures, peut être considéré comme l’unité de base. Il détermine une certaine régularité entre le temps de sommeil et le temps de veille, tout en établissant des pics d’activité et des périodes creuses, tous les jours, plus ou moins à la même heure.
Ces cycles peuvent varier d’une personne à l’autre, mais ils maintiennent la même logique. Lors d’un “jour circadien”, il y a des blocs de 90 minutes pendant lesquels la capacité de concentration est plus élevée. On peut donc dire qu’il s’agit de blocs de productivité maximale.
Ces blocs sont appelés “cycles ultradiens” et coïncident avec les moments où le cerveau a le plus d’énergie. À la fin de chacun d’eux, notre niveau de productivité diminue. À ce moment-là, le cerveau a besoin d’une période d’inactivité.
Les moments les plus productifs de la journée
Sur la base de ce qui a été dit, l’idéal est que chaque personne synchronise les cycles ultradiens avec les tâches qui requièrent une plus grande concentration ou qui impliquent plus de complexité. De la même manière, il convient de faire coïncider les moments moins productifs avec les tâches qui nécessitent moins d’engagement intellectuel.
Comment identifier ses propres cycles ultradiens ? Il n’y a pas d’autre moyen que de nous analyser et de collecter des données. Nous avons tous une idée plus ou moins claire de nos heures les plus productives. Cependant, cela ne suffit pas : il faut faire preuve de précision.
Faire un graphique est une bonne technique. Vous pouvez faire une ligne pour chaque heure que vous souhaitez évaluer et la noter sur une échelle de 1 à 5 en fonction de la concentration que vous avez réussi à maintenir pendant cette heure. Après quelques semaines à faire ces annotations, vous aurez une idée très claire du fonctionnement de vos cycles ultradiens.
Ce qui suit est l’analyse des données obtenues. Organisez vos activités de manière à profiter à la fois des “pics” de concentration et des périodes creuses. Cela vous aidera à augmenter la productivité.
Travaillez moins d’heures et soyez plus flexible pour une plus grande productivité
Une enquête menée par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et publiée dans le magazine The Economist a révélé des données dévastatrices. Les chercheurs ont conclu que plus une personne travaille longtemps, plus sa productivité diminue.
C’est une mauvaise nouvelle pour les amateurs de schémas classiques. Cela révèle une vérité que beaucoup ont sûrement déjà ressentie. Ce n’est pas en consacrant plus de temps à des activités que vous obtenez de meilleurs résultats.
Cependant, un autre phénomène peut également se produire. Si vous travaillez moins d’heures, le stress peut augmenter en raison du désir d’effectuer la même tâche en moins de temps.
Après un long débat sur la question, il a été partiellement conclu que plus que les heures elles-mêmes, ce qui affecte le plus la productivité, ce sont les méthodes de travail. Une personne peut être très productive si elle a la bonne motivation pour le faire.
Actuellement, la plupart des États et des conventions vont dans le sens de la réduction du temps de travail afin de favoriser la productivité. Par ailleurs, de nombreuses entreprises travaillent déjà par objectifs plutôt que par temps. Le travailleur peut ainsi partir au moment où il a achevé son agenda d’objectifs.
Le débat est ouvert. Travailler trop dur, sans repos, n’est une bonne idée pour personne.
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Eguiarte, D. M. (2017). Horarios flexibles como estrategia para mejorar la productividad y reducir la rotación. ACADEMO Revista de Investigación en Ciencias Sociales y Humanidades, 4(2).
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