La paresse est l'une des facettes de la peur
Les êtres humains font parfois le choix de ne pas trop de se dépenser, de faire preuve de paresse, pour ne pas dépenser le glucose dont leur cerveau a absolument besoin pour faire face à des situations complexes.
Lorsque nous utilisons la paresse pour justifier nos peurs
Nous nous sentons souvent paresseux-ses et nous cessons de réaliser certaines activités que nous avions pourtant décidé seul-e-s d’entreprendre. Nous nous justifions en nous disant que nous les ferons plus tard, quand nous aurons plus d’énergie et d’envie. Pour autant, nous pouvons nous rendre compte que, la plupart du temps, nous finissons tout bonnement par abandonner.
Nos peurs peuvent se manifester de bien des manières et la paresse est bien souvent le masque favori de la peur de réaliser quelque chose. Nous avons peur de ne pas réussir, nous sommes terrorisé-e-s à l’idée de terminer ce que nous avons déjà commencé ou nous craignons de ne pas recevoir l’approbation de notre entourage. Nous utilisons donc la paresse comme un moyen de fuir la réalité.
Si nous permettons que cette situation dure trop longtemps ou survienne trop souvent, nous devons faire face à nos peurs et prendre les mesures qui s’imposent pour y mettre un terme.
La peur s’alimente, grandit et se généralise. Plus nous avons peur, plus nous finissons par en être prisonnier-ère-s.
Des activités loin de nos obligations
Cesser de nous complaire dans la paresse ne veut pas dire que nous devons tomber dans l’excès inverse et remplir nos journées avec des obligations inutiles. Il s’agit davantage d’ajouter petit à petit, dans nos vies, des choses qui nous plaisent réellement et qui vont finir par tuer progressivement notre paresse.
Mieux vaut ne pas intégrer des comportements extrêmes dans notre quotidien et tenter simplement de faire des choses que nous aimons, qui sortent de la dichotomie des choses que nous devons ou que nous ne devons pas faire.
Pour cela, il est important d’abandonner le canapé et la télévision qui nous ancrent encore plus parfaitement dans notre paresse et qui ne nous aident pas à nous sentir mieux. L’idéal est d’utiliser notre paresse pour nous consacrer à des loisirs plaisants et productifs.
Le loisir n’est pas la même chose que la paresse. Les Romains ont introduit ce terme qui s’oppose à la négoce en latin, ce qui veut dire qu’il désigne toutes les activités qui ne sont pas consacrées à obtenir des revenues pour pouvoir vivre. Les loisirs correspondent donc aux activités que les personnes réalisent car elles leur plaisent profondément et leur apportent des bienfaits intérieurs.
Si nous parvenons à lier loisirs et travail, nous pouvons devenir des personnes privilégiées, car nous allons pouvoir obtenir des revenus grâce à des activités qui nous plaisent, qui nous amusent.
La meilleure chose que nous puissions faire est de nous placer dans une situation d’activité, dans laquelle nous nous sentons utiles et qui nous permet d’atteindre des objectifs qui nous rendent heureux-ses, tout en ayant suffisamment de temps à consacrer à notre famille, à nos ami-e-s, ainsi qu’à nous-mêmes.
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