La mère parfaite n'existe pas, mais il y a un million de façons d'être une bonne mère

La mère parfaite n'existe pas, mais il y a un million de façons d'être une bonne mère

Dernière mise à jour : 23 octobre, 2015

Tu leur apprendras à voler, mais ils ne prendront pas ton envol.

Tu leur apprendras à rêver, mais ils ne feront pas tes rêves.

Tu leur apprendras à vivre, mais ils ne vivront pas ta vie.

Cependant… dans chaque vol, dans chaque vie, et dans chaque rêve,

perdurera toujours la trace du chemin enseigné.

Mère Teresa

“Il est parfois très difficile de devenir mère.

C’est l’expérience la plus puissante qu’une femme puisse vivre. Rien ne vous marque autant que le moment où vous tenez enfin dans vos bras l’enfant qui vient de sortir de vous et qui vous regarde dans les yeux, manifestant le lien qui vous unit.

Mais c’est dur.

Il ne s’agit pas seulement du manque de sommeil, des séquelles de l’accouchement, de l’attention dont a besoin un nouveau-né, ni même du cocktail d’hormones qui vous assomme plusieurs semaines après l’accouchement.

Etre mère, ce n’est pas non plus le manque d’expérience et l’incertitude, les doutes et les commentaires de vos proches bien intentionnés mais qui ne font qu’augmenter votre insécurité et vos peurs.

C’est plus que ça. C’est la rupture totale et brutale avec votre identité, celle avec laquelle, avant d’accoucher, vous aviez défini vos projets, vos ambitions, votre travail, vos amis, votre corps et tout ce qui vous appartenait. Votre temps. Votre vie.

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C’est vous regarder dans le miroir pendant que votre enfant est accroché à votre sein, et ne pas vous reconnaître.

A quel moment êtes-vous devenue une femme fatiguée qui n’a même pas le temps de prendre une douche ? Qui est cette femme ? Qui êtes-vous, maintenant ?

Car il est évident que maintenant, tout votre être appartient à quelqu’un d’autre, et cet autre se nourrit de vous, de votre lait, mais aussi de vos câlins, de vos chansons, de vos mots et de votre chaleur.

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Le moment viendra où, sans vous en rendre compte, les biberons diminueront et les heures de sommeil augmenteront. Votre bébé apprendra à tenir sa tête, puis à se retourner, ensuite à ramper.

Le jour où vous vous y attendrez le moins, il vous fera un sourire et tous vos efforts ne seront plus rien à côté. Un jour, il vous appellera maman. Vous le verrez courir dans le parc, monter tout seul sur le toboggan, jouer avec les autres enfants et griffonner les premières lettres qui vous rendront fière.

Et pour rien au monde, vous ne voudrez redevenir celle que vous étiez, et revenir au peu que vous y connaissiez en amour…”

Car ce n’est que le début…

Que nous soyons mère ou enfant, il est facile de comprendre qu’il n’existe pas un prototype de mère parfaite, tout comme il n’y a pas d’homme qui ne commette jamais d’erreurs.

Une mère est une femme avec ses imperfections et ses doutes, mais avec une grande responsabilité et qui donnera le meilleur de son être.

Par chance, les bonnes mères sont plus nombreuses que les mauvaises, et la grande majorité d’entre nous peut remercier sa mère de lui avoir offert la possibilité de vivre dans un monde merveilleux.
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A partir du moment où elle devient mère, une femme possède le meilleur privilège du monde, celui de l’amour inconditionnel.

Lorsqu’une mère aime ses enfants, elle commet toujours des erreurs, mais son amour servira d’impulsion pour que le fruit de ses entrailles parvienne à faire l’impossible.

Le cœur d’une mère s’agrandit de jour en jour, depuis le moment où elle voit avec bonheur son enfant tenir sa petite tête, se retourner ou ramper. Depuis le premier regard vers son ventre, une mère tombe inconditionnellement amoureuse pour toute la vie.

Une mère est une version plus grande d’elle-même et son cœur est un univers infini.

Le pire défaut que peuvent avoir les mères est qu’elles disparaissent souvent avant que l’on arrive à leur rendre une partie de ce qu’elles ont fait pour nous.

On se retrouve démuni, coupable et irrémédiablement orphelin. 

Par chance, nous n’avons qu’une mère, parce que personne ne supporterait la douleur de la perdre deux fois.

Isabel Allende

 


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