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Maladies sexuellement transmissibles (MST) : types et symptomatologie

6 minutes
Maladies sexuellement transmissibles (MST) : types et symptomatologie
Valeria Sabater

Rédigé et vérifié par Psychologue Valeria Sabater

Écrit par Valeria Sabater
Dernière mise à jour : 03 mars, 2022

Les maladies sexuellement transmissibles (MST) constituent déjà une épidémie dans notre société. Les institutions médicales nous préviennent que les diagnostics de gonorrhée ou de syphilis augmentent de plus en plus. C’est une réalité préoccupante qui souligne avant tout un besoin clair. Nous devons être mieux informés et prendre conscience de ce risque. Nous méritons de profiter d’une sexualité sûre et, surtout, saine.

Chaque année, l’agence de “Surveillance des Maladies Sexuellement Transmissibles” publie un document. Dans ce dernier, elle nous informe des infections sexuelles les plus habituelles et de leur incidence sur la population. En attendant la publication des données de 2017, celles de 2016 nous interpellent déjà. La première place est occupée par la chlamydiose, qui est suivie par la gonorrhée et la syphilis secondaire. 

Dans la majorité des cas où il y a une infection sexuellement transmissible, la personne n’en perçoit pas les symptômes. Cela facilite encore plus la transmission de ce type de maladies.

Comme nous le disions, nous ne disposons pas encore de données plus récentes. Cependant, l’Organisation Mondiale de la Santé nous alerte à propos d’une chose encore plus préoccupante. Actuellement, nous retrouvons déjà des cas de gonorrhée où les patients présentent une résistance au traitement. En d’autres termes, les antibiotiques dont nous disposons ne servent pas à combattre ce type de souche.

Certains types de maladies sexuellement transmissibles (MST) deviennent plus intelligents et difficiles à traiter. La clé consiste donc à être plus forts que ces maladies. À disposer des meilleures informations et des méthodes adéquates pour empêcher ce type d’infections.

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Maladies sexuellement transmissibles (MST) : types et symptômes

Les maladies sexuellement transmissibles sont des infections qui se transmettent à travers les relations sexuelles. Celles-ci incluent les pratiques anales, vaginales et orales. L’origine n’est autre qu’une série de bactéries, de virus, de champignons, de protozoaires et même de parasites.

Une chose rend cette réalité encore plus complexe : il n’existe pas toujours de symptomatologie évidente. Une personne peut être porteuse d’une maladie sexuellement transmissible et ne pas le savoir. Puisqu’elle n’en est pas consciente, le risque de transmission et d’infection augmente. Les organismes de santé et de prévention signalent donc que les maladies sexuellement transmissibles sont souvent hors de contrôle. De graves conséquences en dérivent.

Qui plus est, on estime qu’avec l’augmentation de l’usage des sites de rencontre pour chercher un partenaire, les infections silencieuses comme la chlamydiose ou même la gonorrhée sont presque à l’ordre du jour. Ainsi, et même si la majorité de ces maladies sont traitables, les conséquences qu’elles peuvent nous laisser à long terme peuvent parfois être sévères.

Voyons maintenant quelles sont les maladies sexuellement transmissibles (MST) les plus communes.

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Chlamydiose

La chlamydiose est l’une des maladies sexuellement transmissibles les plus communes. Elle a une origine bactérienne. Les symptômes, s’ils apparaissent, surgissent entre 7 et 21 jours après la relation ou le contact sexuel.

Ces symptômes peuvent surgir de la façon suivante chez les femmes :

  • Douleur au moment d’uriner
  • Augmentation du flux (qui devient plus épais et jaune)
  • Augmentation des pertes de sang lors des règles ou disparition de ces dernières
  • Douleur dans le pelvis et/ou l’abdomen
  • Douleur au cours des relations sexuelles

Dans le cas des hommes, la symptomatologie est la suivante :

  • Besoin urgent d’uriner
  • Brûlure au moment d’uriner
  • Sécrétions blanches au niveau du pénis
  • Inflammation ou douleur dans les testicules

Gonorrhée

La gonorrhée est une infection bactérienne. Elle peut se contracter à travers le sexe oral, anal et vaginal. Comme nous l’avons signalé, beaucoup de ces maladies ne présentent pas de symptômes ou de problèmes évidents. C’est le cas de la gonorrhée. Ce peut être une condition silencieuse. Elle peut aussi être confondue avec d’autres troubles.

Les indices les plus communs que nous puissions avoir sur la présence d’une gonorrhée sont les suivants :

  • Envie pressante d’aller uriner
  • Brûlure au moment d’uriner
  • Sécrétion épaisse, sanguinolente ou trouble qui sort du pénis ou du vagin
  • Pertes de sang abondantes pendant les règles ou perte de sang en-dehors des règles
  • Douleur et inflammation des testicules
  • Selles douloureuses

Dans les cas les plus graves, les patients peuvent souffrir d’infertilité.

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Virus du papillome humain (VPH)

Les VPH ou virus du papillome humain constituent en réalité un large ensemble de virus communs. Ce n’est pas qu’un virus isolé. La majorité sont inoffensifs mais une trentaine d’entre eux peuvent jouer un rôle dans le développement d’un cancer. C’est par exemple le cas pour celui du col de l’utérus. En fait, on estime que 99% de ce type de cancer est associé à cette infection génitale.

Généralement, le virus du papillome n’a pas non plus de symptômes évidents. Malgré tout, l’une des premières pistes est habituellement l’apparition de petites verrues virales dans la zone génitale. 

Il convient de rappeler que la vaccination contre le virus du papillome humaine est efficace. Il s’agit d’une stratégie recommandée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Virus de l’herpès simplex

Le virus de l’herpès simplex est l’une des maladies sexuellement transmissibles les plus habituelles. Il faut rappeler qu’il en existe deux types : VHS-1, qui se transmet de bouche à bouche et le type 2 (VHS-2).

L’infection par le VHS-1 s’acquiert déjà dans l’enfance avec le classique herpès labial. En ce qui concerne la seconde typologie, il faut savoir qu’elle est très résistante. Après ce contact sexuel à risque, de petites cloques apparaissent sous 5-20 jours. Ces lésions cutanées peuvent se développer dans les zones vaginales, anales ou bucco-génitales.

Même si ces ulcères finissent par disparaître, le virus se maintient dans l’organisme. Il peut jouer un rôle dans l’apparition d’autres maladies plus graves.

Syphilis

La syphilis est d’origine bactérienne. Elle se transmet généralement à travers un contact sexuel. Cependant, elle peut aussi être transmise de mère à enfant au cours de la gestation. C’est une maladie avec une incidence élevée. Les conséquences peuvent être dévastatrices si la personne ne reçoit pas le traitement adéquat.

Par ailleurs, il est important de signaler que la syphilis présente un grand éventail de symptômes. Elle peut parfois être confondue avec d’autres troubles. Elle commence avec l’apparition d’une petite plaie. Plus tard, une sensation de brûlure apparaît dans les mains et les pieds. Elle s’étend ensuite dans le reste du corps. Des éruptions surgissent, des inflammations de la peau, des altérations dans les glandes lymphatiques, une fatigue élevée, une perte de poids…

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Virus de l’immunodéficience humaine (VIH)

Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et la cause du SIDA a déjà tué plus de 40 millions de personnes. Les diagnostics continuent à surgir au quotidien. On estime que des milliers d’hommes et de femmes ne sont encore pas conscients d’être porteurs du virus.

La forme de contagion la plus commune se fait par le biais de relations sexuelles sans protection. Ou par l’échange d’aiguilles ou de seringues portant du sang contaminé. Ce sont des pratiques dont les risques sont connus et, pourtant, les infections continuent à se développer.

Même si le traitement ralentit l’évolution de la maladie, le taux très haut de personnes séropositives est synonyme d’un échec collectif. Un échec au niveau de la prévention et de la sensibilisation sociale. Quelque chose ne fonctionne pas. Les médecins et scientifiques nous signalent qu’il est urgent d’effectuer un travail commun.

Nous devons bénéficier de davantage de ressources pour traiter ces maladies. Nous l’avons dit au début: elles deviennent résistantes aux traitements. Une plus grande conscience collective est également indispensable. L’usage de préservatifs est sans aucun doute la meilleure façon de nous protéger face aux maladies sexuellement transmissibles. Les consultations médicales, les informations, la prévention et le fait d’éviter des pratiques sexuelles à risques constituent les mécanismes les plus fiables pour ne pas avoir à affronter ce type de problèmes.

 

 

 

Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.