Le défi d'accepter ce qui nous arrive
Rédigé et vérifié par Psychologue Gema Sánchez Cuevas
Accepter ce qui nous arrive est la première étape pour ne pas fuir notre réalité et y apporter des changements. En effet, pour accepter les événements les plus douloureux nous avons souvent besoin d’un moment, lequel coure de l’instant où ledit événement se produit jusqu’à ce que nous réussissions à l’intégrer. D’un autre côté, cette acceptation nous aidera à définir une nouvelle vision plus proche de la réalité tant de nous-même que de ce qui nous arrive.
Le défi auquel tout être humain devra faire face un jour est celui de s’adapter aux circonstances les plus défavorables, ces dernières ne correspondant pas toujours à nos souhaits. Il existe un jour, plus ou moins triste, plus ou moins éloigné, lors duquel nous acceptons ce que nous sommes, soit pour y remédier soit pour l’intégrer à notre histoire.
Il existe une grande différence entre savoir et comprendre, et une plus grande encore entre comprendre et accepter.
La vie n’est pas ce que nous pensons mais ce qui nous arrive
La réalité nous rend parfois amoureux-ses et d’autres fois nous dévastent tout simplement. Néanmoins, nous devrions avoir déjà accepté que la vie n’est pas ce que nous désirons mais ce qui nous arrive. Acquérir les outils pour intégrer à notre histoire toutes les situations que nous avons vécues, notamment les plus douloureuses, est un symptôme de l’intelligence émotionnelle.
La douleur est inévitable, mais la souffrance tient en grande partie au choix personnel. En général nous souffrons davantage de ce que nous n’acceptons pas. Le déni, lorsqu’il existe un très grand impact émotionnel, est valable en tant que première stratégie de défense mais devient inapproprié lorsqu’il est perpétué dans le temps.
Ce que vous ne pouvez pas accepter, laissez-le passer, vous le comprendrez plus tard.
Comment accepter quelque chose pour lequel nous ne serons jamais préparés ?
L’acceptation de ce qui s’est déjà passé ou de ce qui doit se produire est la première étape pour transcender l’impact émotionnel de toute disgrâce. Le moyen le plus rapide de changer notre attitude envers la douleur est d’accepter le fait que tout ce qui nous arrive peut, d’une certaine manière, nous aider dans notre croissance personnelle.
Notre vie est dynamique. Nous sommes en constante évolution depuis l’enfance : changement de jouets, d’école, d’amitiés, de figures familiales. Accepter cela comme une part supplémentaire de la vie, au lieu de l’enterrer comme si cela ne s’était jamais produit, nous permet de comprendre les cycles que nous traversons et qui, en quelque sorte, se referment.
Certaines pertes ne peuvent parfois pas être surmontées, mais se doivent d’être acceptées. Pour apprendre à accepter la perte il est nécessaire, pour comprendre les sentiments vécus et leur donner une signification dans le présent qui courre, que notre environnement ne s’arrête pas en dépit de l’absence. Réagencer les souvenirs de sorte qu’ils nous permettent de continuer.
Nous ne perdons jamais ce dont nous avons pu profiter une fois. Tout ce que nous aimons profondément se convertit en une partie de nous-mêmes. Lorsque nous nous connectons avec une autre personne, des amis proches, des parents, des frères et sœurs, un conjoint, cette connexion nous transforme et fait de nous, en quelque sorte, une part de ses réflexes.
Par conséquent, face à tout type de perte, nous devons savoir que la personne qui quitte notre vie a déjà laissé en nous son empreinte. Chaque fois que nous souhaitons qu’elle soit avec nous, il nous suffira de regarder nos gestes, d’écouter nos paroles et observer nos attitudes pour en voir une partie.
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