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Le cerveau et la vitamine D : une relation que vous devez connaître

4 minutes
Le cerveau et la vitamine D : une relation que vous devez connaître
Valeria Sabater

Rédigé et vérifié par Psychologue Valeria Sabater

Écrit par Valeria Sabater
Dernière mise à jour : 15 novembre, 2021

Le cerveau et la vitamine D ont une relation que tout le monde ne connaît pas ou qui, du moins, n’est pas aussi populaire que d’autres. On sait qu’un déficit de cette vitamine a un impact au niveau cognitif et sur notre vieillissement neuronal. Nous nous trouvons donc, par conséquent, face à un neuroprotecteur qui a un rôle bien supérieur à celui que nous pourrions croire au niveau de nos os ou de notre capacité à synthétiser de nombreux minéraux.

Beaucoup de personnes souffrent d’hypovitaminose D sans le savoir. En fait, on estime que presque 60% des personnes entre 50 et 60 ans ont une carence au niveau de ce type de stéroïde. La population la plus âgée, de son côté, en souffre à 80%. Et cela est dû à deux raisons très concrètes.

Des niveaux bas en vitamine D sont associés à une détérioration cognitive et à un vieillissement prématuré.

La première est que, au fur et à mesure que nous vieillissons, nous cessons de la synthétiser avec autant de facilité. La deuxième est surtout due à nos habitudes de vie. La vitamine D se synthétise à travers la peau et grâce à la lumière du soleil. Nous pouvons aussi l’obtenir à travers un régime, surtout avec les produits laitiers.

Bien, mais en raison de notre travail ou parce que nous vieillissons, nous sortons moins de notre maison: nous cessons donc de la recevoir de manière naturelle avec la lumière du soleil. Si nous ajoutons à cela la possibilité de ne pas supporter le lait, les produits laitiers ou certains poissons, nous accumulerons sans doute de moins en moins de vitamine D et, petit à petit, noterons une symptomatologie très concrète.

Examinons tout cela plus précisément.

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Le cerveau et la vitamine D: la qualité de nos processus cognitifs

Difficultés de concentration, perte de mémoire, difficulté de raisonnement, pour établir des conclusions, pour enregistrer de nouvelles informations… Voici des processus qui peuvent être affectés par le déficit en vitamine D. Ce sont des symptômes neurologiques que l’on néglige parfois et qui ne sont pas toujours mis en relation avec cette carence.

En général, chaque fois que nous parlons de cette vitamine, nous la relions au calcium, à la résistance de nos os et à l’apparition d’ostéoporose au cas où nous ne maintiendrions pas des niveaux optimaux. La relation entre le cerveau et la vitamine D est connue depuis quelques décennies, quand on a par exemple découvert la grande quantité de processus que régule cet élément si essentiel à notre bien-être.

  • On sait, par exemple, que la vitamine D active et désactive les enzymes dans le cerveau et le liquide céphalo-rachidien qui participent à la synthèse des neurotransmetteurs et à la croissance nerveuse.
  • Par ailleurs, cette vitamine protège les neurones et réduit l’inflammation.
  • Une étude réalisée par le neuroscientifique David Llewellyn à l’Université de Cambridge a démontré qu’avec des niveaux plus bas de vitamine D, les personnes affichaient de plus mauvais résultats dans des épreuves d’agilité et d’exercice mental.
  • L’habilité pour traiter les informations devient plus lente et difficile.

Comme nous le voyons, il arrive que quelque chose d’aussi simple que souffrir d’un déficit en vitamine a des effets directs sur notre santé cérébrale.

Symptômes d’un déficit en vitamine D

Si nous manquons de vitamine D, le plus probable est que, dans un premier temps, nous ne notions pas de symptômes. Qui plus est, on attribue parfois le manque de cette vitamine à d’autres troubles et affections ou même au vieillissement. L’un de nos objectifs personnels devrait précisément consister à miser sur un bon vieillissement, sur une bonne qualité de vie qui nous permettrait de prendre soin de nos processus cognitifs, de la santé de ce cerveau qui, comme un muscle fabuleux, peut atteindre un âge avancé en ayant une très bonne forme.

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Voyons maintenant quelle symptomatologie peut être associée à l’hypovitaminose D :

  • Fatigue
  • Faiblesse musculaire
  • Douleur au niveau des hanches et du dos
  • Problèmes de concentration
  • Pertes de mémoire
  • Problèmes pour enregistrer de nouvelles informations

Comment pouvons-nous combler notre déficit en vitamine D ?

L’industrie pharmaceutique et alimentaire, également consciente de cette relation entre le cerveau et la vitamine D, a lancé sur le marché des produits enrichis avec cette source diététique. Ainsi, il est plus qu’habituel de trouver du lait, des yaourts ou même des céréales dans lesquels est présente la vitamine D.

Notons quand même qu’il existe d’autres sources permettant de toujours avoir de bons niveaux de vitamine D.

  • Aller au soleil tous les jours pendant une demi-heure (en évitant les heures centrales où les rayons du soleil sont nocifs)
  • Saumon
  • Anguilles
  • Thon
  • Sardines
  • Huîtres
  • Girolle
  • Champignons shiitake
  • Fromage
  • Lait
  • Oeufs
  • Pois chiche
  • Amandes
  • Brocoli
  • Agar-agar
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Pour conclure, étant donné que la relation entre le cerveau et la vitamine D est évidente, n’hésitons pas à consulter notre médecin pour vérifier si nous souffrons d’un déficit. Avant d’avoir recours aux compléments en vitamines, il vaut mieux bénéficier des conseils d’un bon professionnel ou d’introduire certains aliments qui en contiennent dans votre régime.

Compter sur de bons niveaux de cet élément nous permettra même d’avoir une réponse immunitaire plus forte et même un esprit plus résistant pour faire face aux difficultés et au stress quotidien. Par conséquent, ne négligeons pas l’importance d’une bonne alimentation, correcte et variée.

 

Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.