Curiosités de l'écriture

L'imprimerie a été une véritable révolution pour le monde de l'écriture. Cependant, son créateur, Johannes Gutenberg, est mort pauvre et endetté. Personne ne trouvait utile son ingéniosité. Ainsi, dans cet article nous passerons en revue quelques curiosités liées au monde de l'écriture.
Curiosités de l'écriture
Sergio De Dios González

Relu et approuvé par le psychologue Sergio De Dios González.

Écrit par Edith Sánchez

Dernière mise à jour : 19 décembre, 2022

Le monde de l’écriture est énigmatique et fantastique. Grâce à elle, nous pouvons interagir avec des personnages qui existaient il y a des milliers d’années, dans des endroits très éloignés de l’endroit où nous nous trouvons. Ce qui est écrit dure, et c’est pourquoi les messages considérés comme transcendantaux finissent par être gravés sur une pierre, un papier ou sur n’importe quelle surface.

La patrie naturelle de l’écriture, ce sont les livres. Et les maisons des livres sont des bibliothèques. L’humanité possédait un joyau, un berceau du savoir : la Bibliothèque d’Alexandrie. On dit qu’elle abritait quelque 900 000 volumes. Sa destruction, en 391 après JC, laissa un vide monumental dans la culture. Nous ne saurons jamais ce que disaient ces premiers papyrus de l’histoire.

Et en parlant de pertes, au cours du Moyen Âge, l’écriture était enregistrée sur des papyrus ou des parchemins. Ces matériaux étaient très chers, et pour cette raison les copistes effaçaient parfois le contenu précédent pour les réutiliser. C’étaient les fameux palimpsestes. Grâce aux rayons ultraviolets, certains de ces textes ont été récupérés. Parmi eux, une partie de la géométrie de L’Iliade et d’Euclide. Voyons d’autres curiosités de l’écriture.

« L’écriture est la peinture de la voix ».

-Voltaire-

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L’écriture est apparue vers 3000 av. C. en Mésopotamie.

La curieuse origine de l’alphabet

L’un des aspects les plus curieux du monde de l’écriture a trait à l’origine de l’alphabet, qui est étroitement liée à l’origine du monothéisme. Cela s’est produit en Égypte, lorsque le pharaon Amonhotep IV, fils d’Amonhotep III, monta sur le trône. Ce président produisit une véritable révolution dans leur culture : il déclara qu’il n’y avait qu’un seul dieu, le Soleil, appelé « Aton » en Égypte.

De nombreux idéogrammes, ou signes graphiques d’écriture, comprenaient des images représentant les dieux. Pharaon ordonna d’effacer tous ces chiffres et n’en conserva que 22, ce qui correspond aux consonnes que nous avons aujourd’hui. Le dirigeant acommenç également à se faire appeler “Akhenaton”. Son nom d’origine était le même que celui de son père et comprenait le mot “Amon”, une autre divinité égyptienne ancienne également interdite.

Selon Gérard Pommier, un célèbre psychanalyste français, l’histoire d’Akhenaton est très similaire à celle d’Œdipe, un personnage du drame grec “Oedipus Rex”. Selon lui, Akhenaton défia son père lorsqu’il refusa d’épouser sa sœur et décida d’épouser sa cousine, Néfertiti. Cependant, comme elle ne lui donna pas d’enfants, il épousa plus tard sa propre mère afin d’avoir un héritier. Le fils s’appelait Toutankhamon (encore “Amon”) et ilrenia son père.

Après avoir épousé sa mère, il eut une explosion monothéiste – selon Pommier, elle avait pour objectif principal d’effacer le nom de son père (Amonhotep) de la surface de la terre, pour cacher sa propre transgression.

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Et les signes de ponctuation ?

L’un des éléments clés de l’écriture sont les signes de ponctuation. Nous les connaissons, mais ils n’ont pas toujours été là. Autrefois, tout était écrit sans espaces entre les mots et sans signes de ponctuation. Il n’y avait pas non plus de lettres majuscules et minuscules, “quelquechosecommecetexte”. Bien sûr, ce style donna lieu à plus d’une confusion, nécessitant également un plus grand effort de la part des lecteurs.

Environ trois siècles avant notre ère, le bibliothécaire de la célèbre Bibliothèque d’Alexandrie était Aristophane, auteur de plusieurs comédies grecques. Son intention était de rendre les textes imprimés un peu plus expressifs. Ainsi, il proposa de mettre un point au dessus, au milieu ou en dessous de chaque ligne pour distinguer le ton dans lequel il faut la lire : haut, moyen ou bas.

Cependant, ses contemporains n’ont pas trouvé cette proposition amusante. Après tout, à cette époque, il était inconcevable que quelqu’un puisse comprendre un texte en une seule lecture. Il fallut près de 10 siècles à Isidore de Séville pour reprendre l’idée d’Aristophane et lui donner forme. Cette fois, elle fut considérée comme une contribution valable et donna lieu au développement des signes de ponctuation.

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