5 stratégies pour maintenir une bonne conversation
Le dialogue est l’un des piliers de nos relations. C’est à travers les mots que nous entrons en contact avec notre société et notre culture. Savoir maintenir une bonne conversation est donc décisif pour construire, préserver et enrichir notre cercle d’appui.
La bonne nouvelle est que toutes ces habiletés sociales peuvent s’améliorer avec les techniques et pratiques adéquates. Nous parlons d’un “art” qui s’apprend à travers la pratique.
Pour maintenir une bonne conversation, le plus important est d’avoir une attitude d’ouverture à l’autre. Vous pouvez apprendre de tout le monde et avoir un échange agréable avec presque toutes les personnes sur Terre. Mais certaines normes contribuent à ce que le dialogue soit plus riche. Les voici.
“Une bonne conversation doit épuiser le sujet, pas les interlocuteurs.”
-Winston Churchill-
1. Ecoute active
Maintenir une bonne conversation est quelque chose qui dépend directement de notre capacité à écouter. Savoir écouter l’autre ne signifie pas augmenter la quantité de sons que l’oreille est capable de percevoir. La bonne écoute est active. Et participative.
L’écoute active empêche le dialogue de se transformer en monologue. Si une seule personne sur les deux parle, il n’y a pas de conversation. Bien sûr, il y a toujours une certaine asymétrie. Quelqu’un parle davantage alors que l’autre écoute plus. Il est très difficile d’atteindre un équilibre absolu mais plus nous nous en rapprocherons, plus le dialogue gagnera en qualité.
2. Sauver les pauses terminales
Il y a toujours un moment où le silence fait son apparition. Cela peut profondément gêner certaines personnes. Or, ce n’est pas si grave. Les pauses sont aussi nécessaire. Cependant, quand le silence s’éternise un peu trop alors qu’on ne souhaite pas encore mettre fin à la conversation, il faut essayer de sauver le dialogue de ce vide.
Comment y parvenir? La meilleure manière est d’introduire des phrases de transition. Ce sont des affirmations qui permettent de redémarrer le dialogue en reprenant un sujet déjà évoqué ou en parlant d’un nouveau point. Il s’agit d’expressions telles que “à propos de ce que tu disais auparavant…”, “pour changer de sujet, j’aimerais savoir ce que tu penses de…”, “je ne t’avais pas dit que…”. Ces phrases vous aident à enchaîner et à maintenir une bonne conversation.
3. Libérer des informations
Libérer des informations consiste à répondre aux questions de notre interlocuteur avec un contenu de qualité. Si nous répondons de manière laconique ou nous limitons aux monosyllabes, nous frustrerons l’autre personne qui cherche à maintenir une bonne conversation.
En répondant aux questions de l’autre et en lui offrant des informations additionnelles, nous faciliterons le dialogue. Il s’agit d’une marque d’ouverture et de volonté de montrer ce que nous pensons, ressentons ou croyons. Ceci facilite l’interaction. Nous ne devons pas obligatoirement donner une réponse très longue mais offrir des données additionnelles à celui qui nous les demande.
4. L’auto-révélation, l’une des clés pour maintenir une bonne conversation
En tant qu’êtres humains, nous avons tendance à offrir notre confiance aux personnes qui nous la donnent. Tout comme nous avons l’habitude de nous montrer plus ouverts avec ceux qui adoptent cette attitude. Si vous voulez qu’une conversation s’avance vers un sujet plus personnel, nous vous conseillons de commencer à partager du contenu de ce niveau. Pour le dire d’une autre façon, vous devez révéler des aspects qui sont liés à votre vie privée.
Ainsi, si nous parlons spontanément de ces aspects personnels, l’autre personne se sentira probablement plus motivée à en parler. Nous passerons donc d’une conversation polie et formelle à une conversation plus personnelle.
5. Les questions, le moteur de la conversation
Les questions aident à faire avancer la conversation. Elles ne permettent pas seulement d’explorer et de mieux connaître l’autre personne: elles constituent un élément indispensable au maintien d’une bonne conversation. Bien sûr, il faut faire preuve de discernement pour bien choisir les questions que nous allons poser à notre interlocuteur. L’objectif n’est pas de l’envahir ou de lui donner l’impression d’être au beau milieu d’un interrogatoire.
Si vous ne connaissez pas assez bien une personne, le mieux est de lui poser des questions qui partent d’un point superficiel pour aller vers des points plus intéressants. De cette façon, la confiance pourra augmenter de façon naturelle et vous ne créerez pas de moments de gêne.
Cultiver l’art de la bonne conversation en vaut la peine. Cela ne vous mène pas qu’à des situations divertissantes. C’est aussi un élément thérapeutique. Une bonne conversation vous permet de vous exprimer, d’écouter et d’apprendre des autres. Elle enrichit aussi votre vie et donne plus de couleurs aux relations avec les autres.
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Denis, V. C. (2002). MEI o el placer de la conversación. Métodos de información, 9(50), 28-29.
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