5 leçons que j'ai apprises quand je me suis défait-e de tout ce qui était superflu

5 leçons que j'ai apprises quand je me suis défait-e de tout ce qui était superflu

Dernière mise à jour : 22 juin, 2017

Je me suis toujours considéré-e comme une personne minimaliste qui appréciait et valorisait toujours le peu qu’elle avait, ou du moins qui essayait de faire cela. Mais mon armoire pleine de vêtements ainsi que l’immense quantité de livres qui s’accumulaient sur mes étagères et envahissaient d’autres meubles indiquaient tout le contraire. J’avais beaucoup trop d’objets décoratifs, créés dans un autre but. C’est ainsi que j’ai commencé à me défaire de tout ce qui m’était superflu. Et c’est là que j’ai fini par apprendre 5 leçons qui ont complètement changé ma vie.

1. Maintenant, j’utilise ce que je possède

L’une des premières leçons que j’ai apprise est qu’avoir plus d’objets n’implique pas de bénéficier de plus d’options. En fait, j’ai mis beaucoup de temps à me rendre compte que malgré tous les vêtements que j’avais dans mon armoire, je finissais toujours par mettre la même chose. Certains ne servaient que pour les occasions spéciales, d’autres étaient beaucoup trop neufs pour les mettre au quotidien. Au final, ces habits étaient relégués au fond de mon armoire, dans laquelle je ne pouvais compter que sur trois ou quatre vêtements utiles.


Des livres que vous n’allez jamais lire, des objets qui occupent seulement de l’espace : après vous être débarrassé-e de toutes ces choses superflues, votre vie prendra un nouveau tournant.


J’ai donc fait un “grand nettoyage”. Je me suis défait-e de tout ce dont je ne me servais pas et j’ai aussi commencé à utiliser ce que j’aimais beaucoup : j’ai cessé d’imaginer comment cela serait de me servir de quelque chose pour la première fois et j’ai commencé à le faire. En fait, j’ai même découvert des vêtements que j’ignorais posséder et que j’adorais. Comment avais-je pu les reléguer au fond d’une commode ?

2. Je réfléchis à deux fois avant d’acheter quelque chose

L’étape précédente a sans aucun doute été essentielle pour en arriver à cette seconde leçon. Une fois que j’ai pris conscience de tous les vêtements que j’avais mais que jusque là j’ignorais avoir en ma possession, je n’ai plus eu besoin d’acheter tous ces habits que je voulais.

La même chose est arrivée pour les objets, les livres et autres affaires. Je sais que la publicité essaye de vendre et nous fait croire que nous avons besoin de quelque chose qui, en fait, nous est totalement superflu. Un nouvel ordinateur, du chocolat, une meilleure semelle pour nos chaussures… Bref, beaucoup trop d’éléments qui finissent par ne pas être utilisés ou consommés.

En ce qui concerne les aliments, quelle est la probabilité que je les consomme avant qu’ils ne soient périmés ? C’est une question que je me pose tout le temps, surtout quand je vais dans le rayon des produits frais. Acheter des aliments pour qu’ils périment au fond de notre frigo n’a pas de sens, de même qu’acheter des choses qui ne feront que prendre de la place. C’est très important !

3. Moins de choses, moins de temps

Le meilleur point quand on a moins d’objets, c’est que les tâches ménagères prennent beaucoup moins de temps. Personnellement, je perdais beaucoup de temps à laver toute la salle de bains car entre le linge sale, les produits pour les cheveux et le corps, les revues, les serviettes et j’en passe, c’était un véritable chaos. Et je ne parle même pas de la chambre qui était pleine de livres que je n’allais jamais lire. Au final, je passais plus de temps à déplacer les objets qu’à nettoyer.


“La simplicité est la plus grande satisfaction.”

-Léonard de Vinci-


C’est pour cela qu’en ayant le strict nécessaire, des choses que je vais réellement utiliser, je peux faire un meilleur usage de mon temps et ceci est une chose très précieuse. Le temps n’a pas de prix et il vaut mieux ne pas le perdre en faisant des choses inutiles. Ainsi, avoir moins de choses m’a permis de tout nettoyer et de tout ranger beaucoup plus rapidement.

4. J’ai commencé à me focaliser sur le présent

Une autre leçon que j’ai apprise est que tout ce désordre qui m’entourait était lié à mon passé et à mon présent. Il y avait des éléments dont je ne voulais pas me débarrasser parce qu’ils me rappelaient un moment spécial ou parce qu’il s’agissait de cadeaux. Cependant, je n’allais pas m’en servir, que ce soit parce qu’ils ne me plaisaient pas ou parce qu’ils étaient abîmés ou inutilisables.

D’autres, comme je l’ai déjà mentionné au début, s’accumulaient par peur de pouvoir en avoir besoin dans le futur. Jusqu’au jour où j’ai compris que si j’avais besoin de quelque chose à un moment donné, je pouvais l’acheter et n’avais pas besoin de la conserver jusque là. Car ce moment n’arrivera peut-être jamais et cette action n’aura donc aucun sens.

J’ai donc commencé à me focaliser davantage sur le présent en valorisant ce que j’avais, en me défaisant de ce qui était de trop, en me libérant de ces “et si…”, en oubliant ces “ça me rappelle…”. Le collectionnisme avec une justification s’est terminé.

5. Je ne suis pas ce que je possède

C’est l’une des dernières leçons qui m’ont véritablement été utiles. Très souvent, nous pensons que nous sommes ce que nous possédons, peut-être parce que nous donnons une grande valeur aux choses. Mais, finalement, ce ne sont que des objets, alors je me suis demandé-e : que se passerait-il si ma voiture brûlait, par exemple ? Je me sentirais mal, oui, mais une voiture peut être remplacée.

Je me souviens d’une nouvelle dans un village de la province d’Alicante, il y a quelques mois, qui racontait comment un homme était mort en essayant de protéger sa voiture d’une grande crue. Conséquence ? Il décéda noyé. Est-il vraiment nécessaire de mourir pour une chose matérielle ?


“Jetez, récupérez et rangez, rien ne vous prend plus d’énergie qu’un espace désordonné et plein de choses du passé dont vous n’avez plus besoin.”

-Dalaï Lama-


Me défaire de ce qui était en trop dans ma vie m’a montré de nouvelles perspectives. Les leçons que j’ai apprises m’ont révélé que je peux aimer ce que j’ai, valoriser des objets mais que je ne peux en aucun cas devenir une esclave de mes possessions et permettre à ces choses de définir ma vie. Car rien de ce qui est matériel ne mène au bonheur, même si l’on apprécie certaines choses. Ainsi, combien d’argent ai-je perdu en achetant des choses qui n’auront jamais de véritable utilité ? Combien d’éléments nouveaux ne sont pas entrés dans ma vie parce que je n’avais pas d’espace pour eux ?

Images de Her Tea Leaves


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