Je vis pour être heureux-se, par pour être comme les autres

Je vis pour être heureux-se, par pour être comme les autres

Dernière mise à jour : 08 juillet, 2017

Au moment de construire notre vie, nous suivons des modèles déterminés par d’autres, comme si nous allions être immédiatement heureux-ses en les suivant. Mais est-ce réellement le cas ? La pression culturelle et sociale nous a poussé-e-s à croire que la “normalité” se trouve dans la stabilité et que cela nous aidera à atteindre notre bien-être.

Diverses études sur le bonheur ont montré que passer du temps avec des gens épanouis, positifs, enthousiastes et qui réalisent des activités peu banales nous aide à nous imprégner de ce bien-être. Faire des choses qui sortent de la banalité nous transmet une énergie spéciale, qui nous permet de voir la vie d’une façon plus réconfortante ou de découvrir des activités que nous ignorions et dans lesquelles nous ne sommes pas si maladroit-e-s que cela.

Le trésor le plus convoité de notre époque est d’amasser du bonheur, mais il se peut que nous nous trompions dans la manière de le chercher. Copier et répéter les objectifs d’autres personnes sans même se demander s’ils s’ajusteraient bien à notre vie peut finir par nous faire tomber dans la frustration.


“Le véritable bonheur est de profiter du présent, sans se préoccuper de l’anxiété qui dépend du futur.”

-Sénèque-


Vivez-vous pour être heureux-ses ?

Paradoxalement, être obsédé-e par le bonheur peut nous entraîner encore plus vers le malheur. Une étude réalisée par June Gruber, professeure de Psychologie à l’Université de Yale, suggère que chercher constamment une manière d’être heureux-se peut provoquer de l’angoisse. Cela arrive quand celleux qui recherchent le bonheur le font en pensant que tout ce qu’il est suggéré de faire pour l’atteindre est approprié et que, par conséquent, ils l’atteindront rapidement. Cela se produit également quand, après avoir fixé une stratégie, les premiers pas ne mènent pas à de grandes avancées.

Par conséquent, pour être heureux-ses, nous devons surtout essayer d’être authentiques. Les gens authentiques, par définition, peuvent compter sur une bonne estime d’eux-mêmes. Ce qui est original est réel et ce qui est authentique inspire la confiance, arrêtons par conséquent d’emprunter les chemins d’autres et traçons le nôtre. Tout sera plus difficile au début et tout sera ensuite plus simple parce que tout ce que nous verrons derrière nous aura un lien avec nous-même. Nous nous retrouverons donc dans chacun des souvenirs que nous récupérerons.


Nous ne pourrons pas être heureux-ses en vivant la vie d’autres personnes. Chaque personne possède des caractéristiques particulières et une vision unique de la vie, et la même chose se passe avec le bonheur.


Dans une étude de 2008 publiée dans le Journal of Counseling Psychology, des chercheur-e-s britanniques découvrirent que les personnes qui font preuve d’un grand niveau d’authenticité maintiennent également des niveaux élevés d’estime de soi et de bien-être.

Les personnes authentiques ne prennent pas seulement le temps de réfléchir à leur perspective de vie ou aux expériences qui les rendent heureuses ; elle le partagent aussi avec les autres. La majorité le fait même avec le parfum de joie qui enveloppe un travail personnel, unique et représentatif.


Le bonheur n’est pas l’affaire d’une seule chose mais d’un style de vie.


Si vous voulez être heureux/se

Le docteur Tal Ben-Shahar, professeur à l’Université d’Harvard et expert en Psychologie Positive, soutient que la joie peut être apprise. Apprise de la même façon qu’on apprend à skier ou à jouer au tennis, grâce à deux éléments essentiels : technique et pratique. Parmi ses conseils principaux pour se sentir heureux-ses, des clés peu banales apparaissent pour atteindre le bien-être.

Parmi ces clés, l’une des plus importantes est de célébrer les échecsPeu de personnes fêtent leurs échecs ; nous avons plutôt tendance à culpabiliser quand nous échouons quelque part. Ce docteur en Psychologie affirme qu’en acceptant les émotions négatives, nous réussirons à nous ouvrir et à mieux profiter de la positivité et de la joie. Ne pas se pardonner soi-même est fortement lié à la présence de troubles tels que la dépression, l’anxiété et la faible estime de soi.

Dans notre société, un autre fait commun qui nous éloigne du bonheur a un rapport avec la confusion entre bien-être et argent. Beaucoup de personnes veulent la première chose mais passent leur temps à courir après la deux, en ignorant que le bonheur dépend de notre état mental et pas de notre compte courant.


Le bonheur consiste à identifier ce qui est véritablement important et de se concentrer pleinement sur ce point.


 

Image principale de Mariana Kalacheva


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