Le titre le plus précieux que vous puissiez avoir, c'est celui de bonne personne

Le titre le plus précieux que vous puissiez avoir, c'est celui de bonne personne

Dernière mise à jour : 07 octobre, 2016

Le titre le plus précieux que vous puissiez avoir, c’est celui de bonne personne. Ce titre, bien sûr, ne s’obtient pas à l’école ou à l’université, mais sur notre chemin dans la vie. Ainsi, quoi qu’il en soit, si nos valeurs sont bonnes, cela se reflétera dans nos agissements.

Cependant, il faut savoir que si on croit que l’on doit toujours “donner le meilleur de nous-même”, on entre dans un cercle vicieux dont il est difficile de sortir, puisqu’on ne peut pas toujours semer la bonté et faire les choses comme il faut, car les caractéristiques psychologiques peuvent difficilement être conceptualisées de façon polarisée.

Autrement dit, parfois, faire les choses comme il faut, cela implique un certain type de souffrance qu’on ne désire pas, et qui bien sûr n’est pas bon. Etre une bonne personne, c’est minimiser les dégâts lorsqu’ils sont inévitables.

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Notre capacité d’aimer et de travailler reflète notre maturité

Comme l’a dit une fois Sigmund Freud à son disciple Erik Erikson, notre capacité de travailler et d’aimer montrent bien si on parvient ou non à atteindre la maturité pleine. La réussite dans ces deux domaines se construit fidèlement de la main de notre intelligence émotionnelle.

C’est pourquoi comme le disait Howard Gardnerd, “une mauvaise personne ne peut être un excellent professionnel”. La bonté personnelle s’observe au sein d’une série de valeurs nous aidant à être meilleur avec nous-même ainsi que les personnes qui nous entourent.

Cependant, pour éviter de tomber dans un sentimentalisme dénué de toute auto-critique, on doit bien avoir conscience du fait que tout ne peut pas être résolu via le dialogue, la tolérance et la solidarité. Cependant, rien ne sert non plus de croire que la force et l’intolérance constituent la voie à emprunter si on veut résoudre nos problèmes.

Le bien et le mal, le ying et le yang, le blanc et le noir cohabitent et structurent notre monde ainsi que notre personnalité. Ainsi, être une bonne personne, c’est atteindre une équilibre des forces basé sur de bonnes valeurs et le respect mutuel.

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On ne gagne rien en croyant que nous sommes des sains et que les autres sont des diables. On ne gagne rien en tombant dans la victimisation chronique et en considérant les autres comme nos bourreaux.


Emotionnellement parlant, il est plus intelligent de ne pas confondre tolérance et bonté, car sinon, on comparerait des termes tels que la résignation et d’autres concepts que caractérise l’auto-aide. Cela n’a pas de bénéfices directs, au contraire ; on tombe alors dans un cycle malsain.

Quand nous faisons référence au fait d’être “une bonne personne”, nous pensons à être une personne digne et aux bonnes valeurs, et à ne pas se laisser écraser en “tendant l’autre joue”. Il y a toute une série de droits assertifs que l’on doit préserver afin de nous faire valoir nous-même, mais aussi de faire valoir les autres :

1. Le droit d’être traité avec respect et dignité.

2. Le droit d’avoir nos propres sentiments et opinions et de les exprimer.

3. Le droit d’être écouté et pris au sérieux.

4. Le droit de juger mes besoins, d’établir mes priorités et de prendre mes propres décisions.

5. Le droit de dire “NON” sans se sentir coupable.

6. Le droit de demander ce que je veux, et de tenir compte du fait que mon interlocuteur aussi a le droit de dire “NON”.

7. Le droit de changer.

8. Le droit de commettre des erreurs.

9. Le droit de demander des informations et d’être informé.

10. Le droit d’obtenir ce pour quoi j’ai payé.

11. Le droit de décider de ne pas être assertif.

12. Le droit d’être indépendant.

13. Le droit de décider quoi faire avec mes propriétés, mon corps, mon temps, etc, tout en ne violant pas les droits des autres.

14. Le droit d’avoir du succès.

15. Le droit de profiter.

16. Le droit de me reposer, de m’isoler et d’être assertif.

17. Le droit de me surpasser, et même de surpasser les autres.

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Ainsi, si on l’examine, on peut observer à quel point l’assertivité nous aide à préserver nos valeurs et à sauvegarder notre dignité personnelle, mais aussi celle des autres. Respecter nos droits, c’est la meilleure garantie au moment d’être une bonne personne et d’équilibrer notre personnalité et notre caractère.

Ce titre ne s’obtient pas en allant à l’université, mais en s’examinant soi-même et en réalisant un travail interne qui évalue le choc entre nos valeurs et nos inquiétudes. Autrement dit, en faisant valoir la dignité et les droits de tous et en mettant à l’épreuve notre éthique et notre morale (même si cela suppose d’entrer en conflit).

 


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