Comment le sport influe-t-il sur notre cerveau ?

Comment le sport influe-t-il sur notre cerveau ?

Dernière mise à jour : 20 janvier, 2017

 

Le sport est bienfaisant pour notre santé. Il nous maintient en forme, nous protège de nombreuses maladies, améliore notre système immunitaire etc. C’est l’un des meilleurs alliés pour une vie saine et pour que notre organisme fonctionne mieux.

Le cerveau est l’un des grands bienfaiteurs du sport. Pour arriver à cette conclusion, de nombreuses recherches ont été menées, des recherches qui confirment cette hypothèse. De plus, d’autres investigations se sont penchées plus en détail sur le lien entre le cerveau et le sport.

Dans cet article, nous allons faire une liste avec certaines des études qui ont trouvé dans leurs résultats l’influence positive des exercices sur différents processus cognitifs.

1. L’exercice aérobic régulier pour améliorer l’attention

Un groupe de chercheurs de l’Université de Grenade, mené par Luque-Casado a comparé deux groupes d’adultes jeunes, certain-e-s avec une bonne condition physique et les autres avec un style de vie sédentaire, pendant la réalisation d’une tâche cognitive de surveillance psychomotrice de 60 minutes.

Ils ont enregistré l’activité électro-physiologique des participant-e-s et ont observé que celleux qui avaient une bonne condition physique avaient une plus grande amplitude dans le potentiel P300, qui est associé à la capacité à focaliser son attention tout le long de la tâche en question, que les participants sédentaires.

L’attention est une fonction cognitive très élevée et est liée à tous les processus cognitifs. Les découvertes affirment que les sujets qui pratiquent des exercices présentent un fonctionnement bi-directionnel plus efficient entre le système nerveux central et autonome, c’est-à-dire entre le cerveau et le cœur.

2. Pour retrouver une bonne fonction cognitive après un ictus

Une révision systématique publiée dans la Revue de Neurologie Espagnole a étudié le lien entre l’exercice physique et le récupération des fonctions cognitives endommagées à la suite d’un ictus. L’entraînement force/résistance améliorerait davantage la fonction cognitive d’une façon générale.

L’activité physique constitue une thérapie prometteuse pour la récupération des personnes qui ont souffert d’un ictus, non seulement pour les fonctions motrices, comme on pourrait s’y attendre, mais également sur le plan cognitif. 

3. En tant qu’outil préventif contre la démence

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Franco-Martínez a réalisé une autre vérification systémique, focalisée sur l’influence de l’activité physique sur la fonction cognitive chez les sujets d’âge avancé, qu’iels soient en bonne santé ou qu’iels souffrent de détérioration cognitive. Ces études ont indiqué qu’un plus grand indice d’activité physique permettait une détérioration moindre dans les deux groupes.

L’exercice physique constitue une stratégie psychosociale prometteuse pour les personnes âgées avec et sans signes de détérioration cognitive. Ces résultats ont été publiés dans la revue scientifique BMC Psychiatry. Les chercheur-se-s affirment que maintenir une vie active peut être un facteur protecteur contre la détérioration cognitive et que dans certains cas, cela permet de meilleurs résultats d’une intervention concrète.

Cette découverte suggère qu’avoir un style de vie actif peut changer les volontés d’entraînement concernant le dosage et la variété des activités ainsi que la motivation intrinsèque et le plaisir ressenti pendant ces exercices. L’exercice influe sur la fonction cognitive, la santé vasculaire et le métabolisme cérébral. 

4. Les migraines et les céphalées de tension peuvent être combattues grâce au sport

Une étude publiée par Gil- Martínez dans la Revue De Neurologie a réalisé une vérification systémique de toutes les études qui s’intéressaient aux migraines et aux céphalées, en utilisant l’augmentation de l’activité physique comme prisme. Cette étude a montré que l’exercice thérapeutique diminuait l’intensité et la fréquence de la douleur en comparaison avec la situation antérieure.

L’analyse qualitative montre une forte corrélation entre l’absence d’événements adverses à la suite d’exercices thérapeutiques. Et le manque d’effets secondaires peut avoir des avantages non négligeables, face aux médicaments qui peuvent être nocifs.

De plus, l’efficacité du traitement de physiothérapie a été démontrée ; ce dernier inclut l’exercice thérapeutique, pour diminuer l’intensité, la fréquence et la durée de la douleur pendant la céphalée de tension.

5. Le sport nous aide à mieux mémoriser

Dans l’institut Donders du Centre Médical de l’Université de Radboud aux Pays-Bas, une étude qui avait pour objectif de mieux connaître les effets du sport sur la mémorisation de certaines informations a été réalisée. Pour cela, 72 sujets ont participé. Iels ont étudié 90 dessins pendant 40 minutes, et ont ensuite été assigné-e-s à l’un des trois groupes.

Dans le premier groupe, les sujets ont fait de l’exercice juste après avoir terminé l’exercice de mémoire. Dans le second groupe, ils ont fait du sport 4 heures plus tard et dans le troisième, ils n’en ont pas fait du tout. 48 heures plus tard, les sujets ont refait un test pour voir lesquels se souvenaient le mieux de l’exercice de mémoire, pendant qu’on leur faisait un test de résonance magnétique.

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Les résultats ont montré que les sujets du groupe qui avait fait du sport 4 heures après avoir fait l’exercice de mémoire retenaient mieux l’information que ceux des deux autres groupes. Les résonances magnétiques ont aussi montré des représentations plus précises dans l’hippocampe, la zone cérébrale en lien avec l’apprentissage et la mémoire, à chaque fois que le sujet répondait correctement.


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