L'importance de l'optimisme face à la maladie

L'importance de l'optimisme face à la maladie

Dernière mise à jour : 10 juillet, 2016

Le célèbre neuroendocrinologue et médecin Deepak Chopra a dit : “Au cours de mes années de pratique, j’ai connu plusieurs malades du cancer qui ont totalement guéri après un diagnostic terminal, des personnes à qui, a priori, il ne restait que quelques mois à vivre.”

Croyez-vous que l’optimisme et l’espoir ont pu être la clé ? Nous allons creuser le sujet.

Deepak Chopra ajoute : “Je ne crois pas qu’il s’agisse de cas miraculeux.

Pour moi, ces phénomènes démontrent que l’esprit peut aller plus loin, pénétrer plus profondément et changer les schémas fondamentaux qui dessinent le corps.”

Chopra est un médecin qui a dédié une bonne partie de sa carrière professionnelle à rechercher jusqu’où les émotions et les attitudes du patient peuvent avoir une influence au moment de la guérison, pour n’importe quel type de maladie, même certaines vraiment graves, comme le cancer.

L’optimisme peut-il aider à guérir d’une maladie ?

Une fois qu’on a reçu la triste nouvelle d’une maladie plus ou moins grave, il faut se demander si l’optimisme et le fait de ne pas perdre espoir peuvent réellement être une raison pour aller mieux et éviter que le problème ne s’enracine.

Ainsi, la psychologue et coach espagnole Mamen Garrido propose une série de solutions qui peuvent être intéressantes pour affronter une maladie avec une attitude positive et pleine d’espoir et d’optimisme.

Garrido affirme que l’attitude positive est toujours un bienfait pour tous les aspects de la vie, même la maladie. 

Alors, une fois qu’on a encaissé une mauvaise nouvelle, des réactions comme la colère, le déni, la rage ou la tristesse apparaissent.

Pourtant, passé cette phase initiale, vient le moment crucial qui fera la différence.

  • Parmi les solutions proposées par Mamen Garrido pour surmonter une maladie, il y a d’abord l’acceptation précoce.
    Plus tôt nous serons conscients de la situation, plus nous gagnerons de temps pour commencer la bataillemême s’il ne faut jamais trop anticiper ou chercher des raccourcis.
  • La deuxième solution selon Garrido est de dépasser la peur. Une maladie grave peut évidemment provoquer une vraie panique chez quelqu’un.
    Cependant, demander des renseignements pour lutter contre l’incertitude peut être un bon choix.
IMAGE 2
  • Une troisième solution serait de chercher à s’entourer de personnes aimantes et qui soutiennent le malade pendant la durée de la convalescence. 
    Des gens capables de transmettre de l’optimisme, de l‘espoir et plein de psychologie positive sont nécessaires pendant cette mauvaise passe.
  • La quatrième solution que conseille Mamen Garrido est un sérieux effort pour augmenter l’optimisme et l’espoir.
    Il peut donc être positif de contacter des personnes qui ont vaincu la maladie, créer un blog, écrire un journal ou réaliser toutes sortes d’activités qui développent un sentiment de joie et qui apportent de la vitalité.

Mamen Garrido rappelle que des études poussées parlent déjà de la psycho-neuro-immunologie, en référence à des recherches qui établissent des liens biologiques entre le système immunitaire, le système nerveux, le système endocrinien et les comportements et les attitudes.

Si cette hypothèse s’avère exacte, il est évident que l’optimisme et l’espoir auraient beaucoup à dire face à la maladie.

 L’optimisme est la foi qui mène à la réalisation. Rien ne peut se faire sans l’espoir et la confiance.”

L’optimisme, l’espoir et l’attitude comme ‘facteur X’

David Spain dirige le service de chirurgie et de traumatologie à l’école de médecine de l’Université de Stanford au sein de l’unité de soins intensifs.

Selon ce spécialiste, il y a trois facteurs qui affectent la guérison et la survie d’un patient :

  • En premier lieu, Spain parle de la génétique de l’individu, qui est un facteur déterminant dans la guérison du patient.
  • Le deuxième facteur important concerne les circonstances propres à chaque patient et à la façon dont s’est développée la maladie.
  • En troisième lieu, David Spain parle du “facteur X”, en référence à un intangible qui ne peut pas se mesurer, mais qu’on ne peut pas non plus ignorer, car il croit que la personnalité, les émotions, l’optimisme, etc., jouent un petit rôle pourtant vital dans la guérison.
IMAGE 3

Grâce à sa propre expérience, David Spain affirme avec une touche de sympathie qu’“une vieille personne grincheuse et dure comme la pierre guérit souvent mieux qu’un malingre pleurnichard, car elle se bat jusqu’au bout.”

De nombreux médecins parlent de l’importance de l’optimisme, de la bataille, de la personnalité, de l’attitude, de l’espoir, etc. pour vaincre la maladie.

Ils ne savent toujours pas expliquer pourquoi, mais ils l’ont observé chez un grand nombre de cas pour croire que c’est important. Et vous, qu’en dites-vous ?


Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.