Le cercle de 99, une histoire inspirante
Il était une fois un royaume très lointain qui était dirigé par un souverain triste. Lui-même ne comprenait pas les raisons de sa mélancolie, jusqu’à ce que l’un de ses sages lui fasse voir que tout était lié au cercle de 99. Ce sera une leçon qu’il n’oubliera jamais.
Tout commença un matin lorsque le roi, au milieu de sa tristesse, vit entrer l’un de ses domestiques. L’humble homme souriait et fredonnait une chanson, avec beaucoup d’enthousiasme. Le souverain se rendit compte que ce serveur était toujours heureux. Il sentit alors de la curiosité. Comment un serviteur pouvait-il se sentir heureux et lui, étant le roi, ne pas trouver la paix ?
“Le véritable progrès social ne consiste pas à augmenter les besoins, mais à les réduire volontairement. Or, il faut être humble pour cela.”
Il demanda à l’homme : “Pourquoi es-tu si heureux ?” Le serviteur ne savait que répondre. “Pourquoi pas ?“, répondit-il enfin. “Je vis dans un palais, au service de l’homme le plus puissant du royaume … J’ai ce dont j’ai besoin … Une maison confortable, une épouse fidèle, les enfants en bonne santé … Que demander de plus ? Je ne vois pas pourquoi je ne devrais pas être heureux avec la vie que j’ai…”
Le roi était en colère. Il n’en croyait pas un mot. Comment un homme qui ne possédait qu’une maison modeste et une alimentation bien inférieure à la sienne pouvait-il être heureux ? Il menaça de le décapiter s’il ne révélait pas le secret de son bonheur. Le domestique s’excusa. Il demanda pardon pour l’avoir offensé. Il n’avais en fin de compte aucun moyen de répondre.
Le sage et le cercle de 99
Le roi congédia finalement son serviteur. Il ne tolérait presque pas ce sourire que rien ne faisait disparaître. Même la menace de mort ne l’avait pas vraiment dérangé. Il envoya immédiatement chercher les sages du palais lorsque l’homme humble partit. Il devait résoudre cette énigme.
Lorsque les sages furent rassemblés, il leur ordonna de lui expliquer pourquoi le serviteur était heureux avec cette vie misérable et que lui ne pouvait cesser d’être triste. L’un des sages prit la parole et dit : “C’est simple. Le serviteur est heureux car il ne connaît toujours pas le cercle de 99″. Le roi était intrigué. En quoi consistait ce fameux cercle de 99 ?
Le sage lui dit alors qu’il était inutile d’expliquer par des mots le sens du cercle du 99. Le mieux était de le vérifier de ses propres yeux. Il était seulement nécessaire de réunir 99 pièces d’or pur. Il lui montrerait comment, en entrant dans le cercle de 99, quiconque était un homme heureux deviendrait un être malheureux. Le roi accepta le test.
L’entrée dans le cercle de 99
Le roi ordonna de réunir 99 pièces d’or massif, le plus précieux du royaume. Ensemble, avec le sage, ils les mirent dans un sac et les emmenèrent, secrètement, à la maison du domestique. Ils les laissèrent au pied de la porte, avec un écriteau : “Ceci est une récompense pour être un serviteur fidèle et dévoué. Profites-en“. Ils restèrent ensuite cachés pour observer ce qui se passait.
Le domestique sortit soudainement et vit le sac. Il en fut surpris. Il regarda aux alentours et pénétra dans sa maison, intrigué. Le roi et le sage le regardaient de dehors, sans être vus. L’homme humble prit les pièces de monnaie et les dispersa sur la table.
Il ne pouvait croire ce qu’il voyait. Il se mit ensuite à compter sa nouvelle fortune, armant des piles de 10 pièces. Le serviteur pensa que quelque chose n’allait pas lorsqu’il parvint à la dernière pile. Cette dernière ne contenait pas 10 pièces, mais 9.
Le piège du cercle de 99
Le domestique pensa qu’une pièce était tombée. Il chercha partout, mais il ne la trouva pas. Puis il dit à haute voix : ” Quelqu’un a vu le paquet et a volé une pièce de monnaie“. Il sembla offusqué. Il se mis à calculer : combien de temps cela lui prendrait-il pour obtenir une pièce pour compléter la centaine ? Il fit des additions et des soustractions.
Environ cinq ans seraient nécessaires en travaillant normalement. Et s’il avait un revenu complémentaire ? Il parviendrait peut-être à réduire à deux le nombre d’années. Et s’il demandait à sa femme de travailler également à quelque chose en plus ? Il est possible qu’une année suffise à atteindre son but…
Le serviteur devint dès lors est devenu très soucieux et méfiant. Il soupçonnait tout le monde dans le palais. Il pensait que l’un d’entre eux avait volé la pièce qui, selon lui, manquait à sa fortune. Le serviteur avait également peur d’être volé de nouveau.
Il ne cessa de faire de nouveaux plans pour compléter ses cent pièces de monnaie. Il était coincé dans le cercle de 99. Il ne pensait désormais plus à ce qu’il avait, mais à ce qui lui manquait. Le sage avait absolument raison.
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