Eduardo Galeano en 21 phrases mémorables
Eduardo Galeano était sans aucun doute, un grand homme qui ne laissait personne indifférent.
Cet écrivain uruguayen, auteur de titres internationaux, tels que Mémoire du feu (1986) et Les Veines ouvertes de l’Amérique latine (1971), a proposé à ses lecteurs des réflexions sur le monde, l’amour, la religion, le football et tout ce qui est en lien avec l’actualité.
Afin de rendre hommage à sa personne et à sa carrière, nous vous offrons dans cet article 21 phrases qui reflètent son fort engagement avec le monde et le grand penseur qu’il était.
1- Le monde est divisé principalement entre les indignes et les indignés, et chacun sera de quel côté il veut ou peut être …
2- Si je suis tombé, c’est parce que je marchais. Et marcher vaut la peine, même si tu tombes.
3- SE SOUVENIR: Du latin re-cordis, repasser par le cœur…
4- Pour ne pas être muet, il faut commencer par ne pas être sourd.
5- Seuls les imbéciles croient que le silence est un vide. Il n’est jamais vide. Et parfois, la meilleure façon de communiquer c’est le silence.
6- Maintenant, l’Amérique est pour le monde, rien de plus que les Etats-Unis: nous habitons, tout au plus, dans une sous Amérique, une Amérique de seconde zone, d’une identification nébuleuse. C’est l’Amérique latine, la région des veines ouvertes.
7- Si la nature était une banque, elle aurait déjà été sauvée.
8- Pour moi, les seules certitudes dignes de foi se sont celles qui petit déjeunent des doutes chaque matin.
9- Ce qu’on appelle la communauté internationale existe t-elle? Est- ce que c’est quelque chose de plus qu’un club de marchands, de banquiers et de guerriers? Est-ce que c’est quelque chose de plus que le nom artistique que les États-Unis se donnent quand ils jouent?
10- La charité est humiliante parce qu’elle est exercée verticalement et par le haut; la solidarité est horizontale et implique le respect mutuel.
11- Le code moral du millénaire ne condamne pas l’injustice, mais l’échec.
12- La violence engendre la violence, comme on le sait; mais elle génère également des bénéfices pour l’industrie de la violence, qui la vend comme spectacle et devient un objet de consommation.
13. Je pense que nous sommes nés fils des jours, parce que chaque jour a une histoire et nous sommes les histoires que nous vivons …
14. La faim déjeune la peur. La peur du silence étourdit les rues. La peur menace: Si vous aimez, vous aurez le sida. Si vous fumez, vous aurez un cancer. Si vous respirez, vous aurez de la pollution.
15- L’amour peut être provoqué, en laissant tomber une poignée de poussière de aime-moi, comme par négligence, lors d’un café ou d’une soupe ou d’un verre. On peut le provoquer, mais on ne peut pas l’empêcher.
L’eau bénite ne l’empêche pas, la poudre de l’hostie ne l’empêche pas; l’ail n’est pas utile non plus. L’amour est sourd à la Parole divine et au sort des sorcières.
Il n’y a aucun décret de gouvernement qui puisse l’arrêter ni une potion capable de l’éviter, même si les vivandières proclament, dans les marchés, des breuvages infaillibles avec garantie et tout.
16- Les pauvres contre les pauvres, comme d’habitude: la pauvreté est une couverture trop courte, et chaque bande tire de son côté.
17- Les murs sont une impression des pauvres.
18. La faim déjeune la peur. La peur du silence étourdit les rues. La peur menace: Si vous aimez, vous aurez le sida. Si vous fumez, vous aurez un cancer. Si vous respirez, vous aurez de la pollution. Si vous buvez, vous aurez des accidents. Si vous mangez, vous aurez du cholestérol. Si vous parlez, vous aurez du chômage. Si vous vous promenez, vous aurez de la violence. Si vous pensez, vous aurez de l’angoisse. Si vous doutez, vous aurez de la folie. Si vous sentez, vous aurez de la solitude.
19. Les enfants pauvres sont ceux qui souffrent le plus de la contradiction entre une culture qui envoie à consommer et une réalité qui l’interdit.
20- L’histoire est un prophète avec le regard tourné vers le passé: pour ce qu’elle a été, et contre ce qu’elle a été, elle annonce ce qui sera.
21- L’utopie est dans l’horizon. Je m’approche de deux pas, elle se déplace de deux pas. Je marche dix pas et l’horizon se déplace dix pas plus loin.
Nous remercions Eduardo Galeano, pour ses phrases qui nous ont tant inspiré.
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