5 merveilleuses citations de Federico García Lorca

Federico García Lorca est l'un des poètes espagnols les plus connus, mais aussi les plus lus. Découvrez ici quelques-unes de ses meilleures phrases.
5 merveilleuses citations de Federico García Lorca
Sergio De Dios González

Relu et approuvé par le psychologue Sergio De Dios González.

Dernière mise à jour : 27 décembre, 2022

Nous pouvons dire, sans craindre de nous tromper, que Federico García Lorca est l’un des poètes espagnols les plus connus et les plus lus au monde. Cette renommée lui a été donnée par les thèmes populaires qui ont toujours été présents dans ses œuvres, ainsi que par sa personnalité de ménestrel moderne qui a imprégné chacun de ses poèmes.

C’est pourquoi nous avons rassemblé aujourd’hui quelques phrases de Federico García Lorca que nous considérons dignes d’intérêt. Mais, avant de s’attarder sur chacune d’elles, nous aimerions souligner qu’un autre aspect l’ayant rendu célèbre a été sa mort tragique en 1936.

À partir de ce moment, des œuvres comme le Poème du cante jondo et le Romancero gitan ont atteint une diffusion qui s’est prolongée jusqu’à nos jours. Après cette brève introduction, découvrez maintenant ensemble quelques phrases de Federico García Lorca qui nous invitent à la réflexion.

Federico García Lorca jeune.

1. La vie est douce, selon Federico García Lorca

“Débarrassez-vous de la tristesse et de la mélancolie. La vie est douce, elle est courte et nous devons en profiter maintenant.”

C’est l’une des premières phrases de Federico García Lorca qui nous rappelle l’un des clichés latins les plus connus : carpe diem. Car ce poète, bien que conscient des malheurs qui existent dans la vie, souligne l’importance de profiter de cette dernière.

Souvent, nous plongeons dans la complainte. Une situation qui nous referme sur nous-mêmes et nous fait percevoir tout ce qui nous entoure de manière négative. Or, nombreuses sont études qui nous montrent qu’il faut se plaindre moins et profiter davantage.

2. Il faut pleurer

“Je veux pleurer parce que ça me plait,
comme pleurent les enfants du dernier banc,
car je ne suis pas un poète, ni un homme, ni une feuille,
mais un pouls blessé qui tourne autour des choses de l’autre côté.”

Federico García Lorca l’a déjà dit de façon claire et simple. Pleurer n’est pas une action qui doit être cachée ou contrôlée. Et ce, pour notre bien. Ce n’est pas non plus une expression qui doit être remise en question. Rien que dans sa première phrase, Lorca nous donne une leçon sur l’acte de pleurer.

Combien de fois avons-nous entendu quelqu’un nous dire “Allez, ne pleure pas” ? Il est important de laisser sortir cette émotion. Nous pouvons pleurer de tristesse, de joie, parce que nous sommes déprimés ou parce que nous nous souvenons d’une personne que nous avons perdue. Nous pouvons même pleurer sans raison.

3. Se taire est la pire des punitions

“Garder le silence et s’épuiser est la plus grande punition que nous puissions nous infliger à nous-mêmes.”

Cette troisième phrase de Federico García Lorca est présente dans la tragédie en vers qu’il a écrite sous le titre de Bodas de sangre (Noces de sang). En elle, le silence est comme un fardeau et peut non seulement nous faire souffrir, mais aussi aller à l’encontre de notre bien-être.

Tout comme pleurer est une façon d’exprimer ses émotions, parler doit nous permettre d’exprimer un ressenti. Par exemple, une situation que nous avons vue et qui blesse une autre personne ou un point de vue que nous avons et voulons partager.

4. La solitude enrichit

“La solitude est le grand façonneur de l’esprit.”

La solitude peut être un point d’appui pour la croissance, mais elle peut aussi être le rocher qui nous coule. Beaucoup de personnes ont peur de la solitude, elles en sont terrifiées et font tout ce qu’elles peuvent pour éviter d’être seules. Cependant, comme le souligne à juste titre Federico García Lorca, la solitude peut nous permettre de savoir qui nous sommes.

Mais, ce n’est pas le seul but de la solitude. La vérité est que, bien gérée, c’est un espace de clairvoyance : elle nous aide à identifier ce dont nous avons si peur afin de le transcender.

Une femme triste en bord de mer.

5. Cacher la douleur est une erreur nous dit Federico García Lorca

“Parce que vous croyez que le temps guérit et que les murs se recouvrent, et ce n’est pas vrai, ce n’est pas vrai.”

Cette dernière phrase de Federico García Lorca nous permet de réfléchir à toute la douleur sur laquelle nous mettons habituellement un pansement, mais qui est toujours là même lorsque nous retirons le pansement des années plus tard. Ignorer la douleur ou avoir recours à un pansement n’est clairement pas la meilleure option.

Nous espérons que ces phrases de Federico García Lorca vous ont permis de réfléchir à différents aspects de la vie, ainsi que de vous rendre plus conscient de ces plaintes ou attitudes qui peuvent nous faire beaucoup de mal. Quel livre de Federico García Lorca vous rappelez-vous avoir lu ? Y a-t-il un poème qui vous a marqué ?


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