On ne peut pas stopper le vent, mais on peut construire des moulins

On ne peut pas stopper le vent, mais on peut construire des moulins

Dernière mise à jour : 21 janvier, 2017

Comme nous le savons tou-te-s, il existe certains moulins qui se sont toujours servis du vent pour une fin spécifique, comme l’obtention des céréales par exemple. On les caractérise par leur capacité à profiter de la direction et de la force du vent pour produire du travail, afin que l’énergie soit utile.

Métaphoriquement, tout au long de notre vie, nous nous voyons obligé-e-s de construire des moulins qui nous aident à dompter ce vent, qui ne souffle pas toujours comme nous le voudrions. En fait, très souvent, nous voudrions l’arrêter et nous n’en sommes pas capables : parfois, le vent nous vient de face et nous empêche de voir clairement les choses, d’autres fois il nous pousse dans le dos vers un endroit où nous ne voulons pas aller.

L’adversité découvre des forces qui étaient autrefois inaperçues

Combien de fois avons-nous dépassé un moment compliqué ? Cela ressemble à un lieu commun, mais c’est réel : il n’y a pas de tempête sans fin, tout comme il n’y a pas de vent qui ne finit pas par tomber. Après l’ouragan vient le calme et le plan que nous traçons pour nous en sortir est d’une importance majeure.


« Les obstacles ne doivent pas vous arrêter. Si vous tombez devant un mur, ne faites pas demi-tour ou n’abandonnez pas.

Pensez à la manière dont vous pouvez l’escalader, le traverser ou en faire le tour »

-Michael Jordan-


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Quand l’adversité s’empare des jours, nous avons la sensation de vivre dans un malheur constant qui nous empêche d’atteindre nos objectifs et d’être heureux. Cela arrive par exemple dans les moments où nous souffrons d’une maladie ou vivons un échec personnel et où nous nous remplissons de désespoir, de tristesse ou d’impuissance. Personne ne peut échapper aux face-à-face avec l’adversité.

De la même façon que personne ne peut la fuir, il faut que vous sachiez que nous avons tou-te-s à l’intérieur de nous un héros qui devient plus fort face aux obstacles. Ce héros est capable de faire briller des lumières à travers les ombres et de trouver des forces dont nous ne soupçonnons même pas l’existence.

Souvenez-vous que l’avion décolle avec le vent dans le dos

Pour voir un rai de lumière au milieu de tant de perplexité, il est bon d’apprendre d’abord à séparer l’obstacle principal des plus petits inconvénients qui le rendent plus difficile. Une fois ceci effectué, il sera plus simple de construire le moulin adéquat qui nous maintienne en équilibre face au vent contraire.

En ce sens, souvenez-vous qu’un avion fait un pire décollage si le vent vient de face. Les pilotes d’avion préfèrent décoller en profitant de la force du vent, car avec la vitesse et l’impulsion, le décollage demande moins d’efforts. Ils localisent donc leur objectif et utilisent la position adverse en leur faveur.


« Un malheur n’est jamais merveilleux. C’est de la fange gelée, de la boue noire, une escarre douloureuse qui nous oblige à choisir : se soumettre ou se dépasser.

La résilience définit la ressource de ceux qui, après avoir reçu un coup, ont pu se surpasser. »

-Boris Cyrulnik-


Nous pouvons faire quelque chose d’identique si nous nous persuadons de notre capacité innée de résilience. C’est-à-dire que l’intérieur de chaque personne dispose des moyens pour affronter un mauvais moment et se renforcer en le traversant. Songez que grâce aux contretemps négatifs, nous développons des outils et des capacités, gagnant ainsi en équilibre émotionnel.

La résilience nous aide à être positif-ve-s et à comprendre que si auparavant nous avons surmonté la douleur, alors nous pouvons recommencer à le faire. Pour cela, il est bon de travailler avec les émotions négatives et de ne pas essayer de les ignorer, car elles sont aussi nécessaire : il n’y a rien de mal dans le fait de pleurer, crier nous permet d’évacuer, et reconnaître ce qui nous arrive nous rend humain-e-s.

Le héros/L’héroïne qui est en vous

Quoi qu’il se passe, n’oubliez jamais le héros/l’héroïne qui est en vous dont nous parlions auparavant. Celui/Celle qui se présente courageusement et qui défait toutes les peurs. Celui/Celle qui ne laisse pas le vent le-a traîner au sol, mais qui au contraire se lève et continue. Pensez que vous vous en sortirez, qu’il cessera de faire froid, car vous allez résister et l’effrayer : habituellement, il n’est en majorité qu’un fantôme.

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Entourez-vous d’autres personnes qui vous donnent la chaleur nécessaire. Des personnes auxquelles vous pouvez vous agripper bien fort pour vaincre une mauvaise passe. Elles ne vont sûrement pas vous laisser seul-e-s, et vous vous sentirez protégé-e-s jusqu’au moment où vous retrouverez vos propres forces pour créer de nouveaux objectifs. Au bout du compte, vous vous connaîtrez mieux que jamais. Vous vous sentirez reconnaissant-e et saurez que même le plus terrible des vents ne peut rien contre vous. 


« Il n’y a rien de plus admirable et héroïque que de tirer du courage des malheurs eux-mêmes,

et de revivre après chaque coup qui devrait nous terrasser. »

-Louis Antoine Caraccioli-


C’est dans les pires situations que nous en apprenons le plus sur nos limites. Et, en définitive, il existe la possibilité de chuter face à l’adversité parce qu’il y a aussi une manière de s’en sortir.

 


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