Les Habits neufs de l'empereur, une histoire sur le pouvoir de la majorité

Les Habits neufs de l'empereur est un conte de Hans Christian Andersen qui s'est transmis de génération en génération sans perdre une once de son charme. Il s'agit d'une histoire sur le pouvoir de la majorité, qui est applicable à une infinité de situations.
Les Habits neufs de l'empereur, une histoire sur le pouvoir de la majorité
Sergio De Dios González

Rédigé et vérifié par le psychologue Sergio De Dios González.

Dernière mise à jour : 14 juillet, 2020

Les Habits neufs de l’empereur est un conte de Hans Christian Andersen qui s’est transmis de génération en génération sans perdre une once de son charme. Il s’agit d’une histoire sur le pouvoir de la majorité, qui est applicable à une infinité de situations.

Cette histoire raconte qu’il y avait un empereur qui adorait les vêtements. Ses armoires étaient pleines d’habits magnifiques, mais il en voulait toujours de plus beaux. Il cherchait absolument à se vêtir avec un maximum d’élégance ; c’est ce qui lui importait le plus. Parfois, il était tellement pris par ses vêtement qu’il en négligeait même les affaires de l’empire.

Cette histoire sur le pouvoir de la majorité nous dit qu’un jour, deux escrocs arrivèrent au royaume. Ils connaissaient la faiblesse de l’empereur pour les habits et manigancèrent donc un plan. Ils commencèrent à colporter l’histoire selon laquelle ils étaient capables de fabriquer des tissus extraordinaires, avec des propriétés uniques.

Tout est bruit pour qui a peur.”

– Sophocle –

Un château médiéval

L’escroquerie

Les rumeurs que ces hommes répandirent arrivèrent aux oreilles de l’empereur, qui demanda immédiatement à ce qu’on aille chercher les deux hommes. Il voulait savoir ce qu’ils offraient. Les hommes lui dirent que le tissu qu’ils confectionnaient était si doux et merveilleux que le corps le sentait à peine.

Ils ajoutèrent que ce tissu avait une qualité unique : il ne pouvait être vu des personnes stupides ou incompétentes dans leur travail. L’empereur en fut fasciné. Il lui semblait fabuleux que ces deux hommes lui proposent un tissu pour se faire des habits supplémentaires, des habits qui pourraient en outre lui servir à évaluer ses serviteurs.

Selon cette histoire sur le pouvoir de la majorité, sans plus y réfléchir, l’empereur ordonna qu’on lui fît des habits avec ce tissu magique. Les hommes demandèrent une avance et installèrent une fabrique textile. Ils faisaient semblant de travailler jour et nuit, créant de grandes attentes autour d’eux.

Les habits neufs de l’empereur

En proie à une profonde curiosité, l’empereur chargea son premier ministre de lui apporter des nouvelles de ses habits si attendus. Lorsque le fonctionnaire arriva à la fabrique, les escrocs lui demandèrent si les nouveaux habits de l’empereur lui semblaient beau. L’homme resta bouche bée. Il ne savait pas quoi dire.

Il songea que s’il disait qu’il n’avait rien vu, on le prendrait pour un imbécile. Ou, pire encore, on dirait qu’il était incompétent pour ce travail. Il décida donc de suivre le jeu et de dire que les habits étaient magnifiques. C’est ce qu’il communiqua ensuite à l’empereur, qui en fut extrêmement satisfait.

Les charlatans demandèrent alors encore plus d’argent pour faire croître la beauté des habits. L’empereur le leur donna sans broncher. Cependant, le temps passait et les habits n’étaient jamais prêts. Il décida donc d’envoyer un nouveau fonctionnaire pour vérifier les progrès. Ce dernier ne vit rien mais, à son retour, lui dit : « ce sont les plus beaux habits que j’aie jamais vus ».

Cette histoire parle du pouvoir de la majorité

Une histoire sur le pouvoir de la majorité

L’empereur nomma les deux truands “tisseurs impériaux”. Il leur annonça ensuite que de grandes festivités seraient bientôt célébrées et qu’il aurait donc besoin que ses habits soient achevés d’ici là, pour pouvoir les arborer lors de la fête. L’histoire sur le pouvoir de la majorité nous dit que les hommes acceptèrent avec plaisir.

Le grand jour de la célébration arriva enfin et les escrocs vinrent avec les habits. Là, dans l’alcôve royale, avec les mimiques correspondantes, ils dirent à l’empereur : « Voici le pantalon », puis « voici la casaque », et ainsi de suite. L’empereur, bien évidemment, ne vit rien, mais, comme tous les autres, il n’allait pas se laisser prendre pour un idiot ou un incompétent.

Tous les courtisans louaient les beaux habits de l’empereur. Ils lui disaient tous à quel point ils lui allaient merveilleusement bien, parlaient de la grande qualité du tissu et de la perfection des coutures. Selon l’histoire sur le pouvoir de la majorité, l’empereur était heureux de cette réaction des gens. À tel point qu’il voulut sortir marcher dans les rues pour que ses sujets l’admirent.

Il commença à marcher dans les rues et les gens, qui étaient au courant de l’histoire, continuaient de louer ses habits. Soudain, un enfant cria, au milieu de la foule : « Mais, il est tout nu !». D’autres enfants répétèrent ces mots. Les gens, empereur inclus, firent comme s’ils n’avaient rien entendu.

 


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  • Montaner, A., & Palomares, M. C. (2014). Un recorrido histórico y cultural por el relato de “El traje nuevo del emperador”. Análisis y posibilidades didácticas en las aulas de Educación Secundaria Obligatoria. Ocnos: Revista de estudios sobre lectura, (12), 57-78.

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