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La reddition, une histoire sur le pouvoir de l'esprit

4 minutes
L'histoire sur le pouvoir de l'esprit nous parle de la vie d'un samouraï japonais légendaire, qui passa de craint à admiré et d'apprenti à maître.
La reddition, une histoire sur le pouvoir de l'esprit
Dernière mise à jour : 17 juillet, 2020

Cette histoire sur le pouvoir de l’esprit commence à l’époque du Japon Ancien, avec un samouraï du nom de Tunaki ; c’était un jeune guerrier passionné de combat. Sa formation précoce, ajoutée à son intelligence, lui permit rapidement de se distinguer au combat.

Tunaki était admiré et craint pour son courage et son agilité. On disait qu’il n’avait peur de rien et qu’il n’avait jamais perdu un combat, ce qui était vrai. C’est pour cela qu’il devint l’un des guerriers les plus célèbres et célébrés de tout le Japon. On racontait que ses yeux étaient comme du feu et ses mouvements, comme ceux d’un tigre.

Par ailleurs, la corpulence de Tunaki n’ôtait rien à la précision et à l’agilité de ses mouvements. Son entraînement s’appuyait sur une discipline très stricte, ce qui le rendait redoutable avec un sabre. Malgré cela, l’histoire sur le pouvoir de l’esprit nous dit que ce samouraï voulait toujours en apprendre davantage.

“Lorsque le pouvoir de l’amour vaincra l’amour du pouvoir, le monde connaîtra la paix.”

– Jimi Hendrix –

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En quête d’apprentissage

On dit que Tunaki cherchait de nouvelles sources de connaissance. L’un de ses compagnons lui commenta qu’il avait entendu parler d’un maître chinois. Ce dernier vivait dans un monastère bouddhiste et était connu pour être l’un des plus grands guerriers de la planète. Tunaki se dit que ce serait une bonne idée de le défier. Un combat avec le maître ne pourrait que consolider sa renommée, en apprenant aussi de son rival.

Il partit donc pour la Chine, les yeux pleins de flammes et de passion. L’histoire sur le pouvoir de l’esprit nous raconte qu’il arriva trois semaines plus tard au monastère du maître Shú, ce potentiel adversaire qu’il voulait tant connaître. Lorsqu’il le vit, il ne put en croire ses yeux. C’était un petit homme mince, qui inspirait plus de tendresse que de peur.

Le maître l’invita à rester. Il parla avec Tunaki toutes les nuits pendant une semaine. Puis, finalement, il lui dit qu’il voulait lui apporter ses connaissances, car il voyait en lui un homme honnête qui méritait de progresser. Tunaki accepta et commença son apprentissage.

Une histoire sur le pouvoir de l’esprit

Le maître Shú apprit patiemment à Tunaki que le principal organe de combat était le cerveauAvec une grande patience, il lui enseigna la véritable essence des arts martiaux. Le véritable guerrier connaissait et comprenait l’esprit humain mais, surtout, était un être pacifique et faisant preuve de compassion.

Tunaki comprit que l’ennemi le plus difficile à vaincre se trouvait en nous. Cet ennemi porte le nom de colère, orgueil et vanité. Il comprit également que le meilleur combat est celui que l’on réussit à éviter. La soif de vaincre et de détruire les autres finit en effet par nous détruire nous-mêmes.

L’histoire sur le pouvoir de l’esprit nous dit que, deux ans plus tard, Tunaki retourna dans son pays natal. Personne ne pouvait croire au changement qu’il avait atteint. Ce n’était plus le guerrier furibond et impétueux d’avant, mais un homme prudent et réfléchi qui gagna le respect et l’admiration de tous. Des dizaines d’apprentis vinrent de partout pour le voir.

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Un défi spécial

La réputation de Tunaki ne cessa de grandir. Quelque temps après, un nouveau samouraï apparut, du nom de Kenka. Son profil était extrêmement similaire à celui du premier Tunaki. Il était aussi orgueilleux et agile que lui. En entendant parler de la renommée du maître, il avait voulu le connaître et le défier. Il avait besoin de prouver qu’il pouvait le vaincre et parcourut donc cette grande distance qui les séparaient.

Il le défia dès son arrivée et lui dit qu’il montrerait à tous ses apprentis ce qu’était un véritable samouraï. Kenka était prêt à le vaincre pour prouver qu’il était plus agile que lui. Ce samouraï intimidait de par sa seule présence. Ses yeux étaient emplis de colère et son corps était celui d’un lutteur aguerri. Le maître accepta le défi avec beaucoup d’humilité.

Le lendemain, Kenka arriva, armé de son sabre, mais fut surpris de trouver Tunaki assis, en pleine méditation. Tous attendaient. Tunaki se leva subitement. Les deux marchèrent l’un vers l’autre. Une fois qu’ils furent face à face, le maître baissa son arme et tourna le dos à son rival. Celui-ci, confus, ne sut que faire.

S’il attaquait le maître, on le considérerait comme un lâche ; au lieu d’être admiré, il ne recevrait que du mépris. S’il ne l’attaquait pas, sa soif de triomphe serait frustrée. L’histoire sur le pouvoir de l’esprit nous dit que Kenka comprit la supériorité psychologique de Tunaki et en ressentit de la honteLes apprentis comprirent ce que signifiait vaincre sans avoir besoin de lutter : neutraliser le rival, en minimisant les risques et en perdant, dans cette stratégie, le moins d’énergie possible.

 


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  • del Valle, C., Ferrer, M., Grao, E., & Serrano, I. (2004). Una vez más por la paz. Iberautor.

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