Attention, je suis seul-e, mais je ne me sens pas seul-e

Attention, je suis seul-e, mais je ne me sens pas seul-e

Dernière mise à jour : 18 février, 2017

Attention, je suis seul-e, mais je ne ressens pas le vide de la solitude. Alors, ne vous sentez pas obligé-e d’avoir de la pitié pour moi, ne me rangez pas dans des cases et ne me cherchez surtout pas quelqu’un. Je suis là où je veux être. Parce qu’être seul-e est bien plus intelligent que partager sa vie avec la mauvaise personne.

On voit souvent que la solitude est quelque chose que l’on cherche ou dont on a besoin à un moment donné. C’est un fait qui reste pourtant incompris socialement. En effet, Aristote disait en son temps qu’il n’y a que les dieux ou les animaux qui aiment être seuls. Par contre, des moralistes français du XVIIIe siècle, comme le marquis de Vauvenargues, expliquaient que la solitude est à l’âme ce que la diète est au corps : une chose que nous devrions mettre en pratique de temps en temps.

Apprendre à rester tout-e seul-e et à apprécier cela de temps en temps est quelque chose que nous devrions tou-te-s réussir, en effet. Il est vrai que celleux qui n’y parviennent pas doivent s’atteler à la tâche difficile de combler des espaces, de guérir des peurs et de soulager des inquiétudes de la pire des manières, c’est-à-dire en menant une vie qui n’est pas la sienne ou en s’accrochant à la première personne qui passe devant soi.


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