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8 signes qui indiquent si vous êtes une personne hypocondriaque

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L'hypocondrie peut s'avérer être une maladie très gênante et handicapante pour la personne qui en souffre. Vous êtes-vous déjà demandé si vous en souffriez ? Nous allons ici expliquer certains comportements avec lesquels vous pourriez vous sentir identifié.
8 signes qui indiquent si vous êtes une personne hypocondriaque
Dernière mise à jour : 11 septembre, 2021

En termes simples, l’hypocondrie est la peur ou la conviction de souffrir d’une maladie grave basée sur une interprétation personnelle et erronée de sensations ou de symptômes corporels. Une personne hypocondriaque pense avoir une maladie lorsqu’elle interprète les symptômes.

Cependant, nous avons tous craint la possibilité d’être malade ou nous avons tous pensé au pire en attendant le résultat d’un examen médical à l’hôpital. Alors quels seraient les signes qui détermineraient si nous sommes ou non une personne hypocondriaque ? Voici 8 signes qui confirmeront si, effectivement, vous êtes hypocondriaque :

1. Vous avez une peur démesurée de la douleur ou de la mort

On associe à l’hypocondrie le fait de ressentir une peur exagérée à l’idée de souffrir ou de mourir et, dans certains cas, une peur de sa propre faiblesse ou de sa dépendance vis-à-vis des autres.

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Or, la peur est précisément ce qui vous fait chercher des signes de ce que vous craignez afin de trouver une solution au plus vite. Ainsi, si le moindre signe apparaît, l’angoisse finit par générer de l’anxiété et par accentuer la douleur/le symptôme.

2. Un petit symptôme vous fait penser au pire

Ce symptôme que vous avez détecté ne passe pas inaperçu. Vous n’envisagez pas la possibilité qu’il s’agisse de quelque chose de neutre ou de temporaire : vous pensez directement au cancer ou à une autre maladie grave. Pour une personne hypocondriaque, le mal de tête pourrait être dû à une tumeur au cerveau et la douleur abdominale n’est jamais due à des gaz mais plutôt à des coliques, ou pire.

3. Vous avez souvent pensé que vous souffriez d’une maladie mortelle

Ce mal de tête n’est pas ponctuel. Si vous êtes une personne hypocondriaque, vous avez sûrement une inquiétude chronique au sujet des possibles maladies qui se développent dans votre corps ; en écarter certaines ne vous empêchera malheureusement pas de vous alarmer la prochaine fois que vous noterez une gêne. D’un point de vue médical, il y a une période stipulée de six mois après laquelle la maladie peut être diagnostiquée.

4. Vous consultez souvent le médecin

L’idée peut vous terrifier mais le seul moyen que vous ayez trouvée pour écarter ces maladies potentielles est d’aller chez le médecin et, en cas de grande anxiété, aux urgences. Ainsi, vous vous rendez plus souvent chez le médecin que chez votre propre mère et, dans le meilleur des cas, si vous n’avez pas réussi à mettre un terme à sa patience, il vous invitera chez lui pour Noël.

5. Le médecin a tort et pas vous

Votre médecin vous est sympathique mais vous vous méfiez de son diplôme de médecine si, lorsque vous quittez son cabinet, la fichue douleur réapparaît. Peu importent les tests ou l’interrogatoire auquel vous soumet votre médecin, après lequel il assure (jure et parjure) que vous ne souffrez pas de la maladie que vous craigniez tant. Mais non : vous avez raison et il a tort.

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6. Vous réalisez des auto-explorations à la moindre occasion

Si la médecine occidentale n’est pas en mesure de corroborer les preuves de votre état, vous essayerez vous-même en procédant à de minutieuses explorations ou en recherchant vos maux sur Internet. Vous pouvez vous prendre la tension, la température, le pouls ; consulter des milliers de pages, lire des livres… ce qui ne parviendra qu’à vous angoisser davantage.

Dans certains cas, vous pouvez développer des rituels ou des comportements obsessionnels compulsifs conçus pour vous protéger d’éventuelles infections, comme vous laver les mains à plusieurs reprises, éviter de partager des verres ou des couverts avec d’autres personnes, ou une hygiène excessive.

7. Votre famille et vos amis ne vous croient plus lorsque vous leur dites que vous êtes malade.

Vous ne le comprenez pas mais votre famille et vos amis ont cessé de croire que vous étiez vraiment atteint des maladies que vous disiez avoir. Vous vous sentez incompris puisque vous n’inventez rien.

En particulier, cela vous dérange qu’ils disent que vous exagérez, ou que « vous racontez des histoires » alors que vous souffrez vraiment des maux que vous exposez. « Vous verrez bien quand je serai mort ! », avez-vous envie de leur dire, dans une autre version de « plutôt mourir que me tromper ».

8. Vous pouvez penser que vous avez n’importe quelle maladie, sauf l’hypocondrie

La grande contradiction de l’hypocondriaque est qu’il peut être convaincu qu’il développe n’importe quel type de maladie mais il niera toujours être atteint de celle dont il souffre réellement : l’hypocondrie.

Quelques clés pour vaincre l’hypocondrie

Si vous vous reconnaissez dans la plupart de ces affirmations et si votre vie est affectée émotionnellement, socialement et/ou professionnellement par ce type de soucis, il est possible que vous soyez hypocondriaque. Si c’est le cas, vous serez intéressé de connaître les traitements qui sont normalement appliqués chez les personnes atteintes de ce trouble psychologique afin qu’elles cessent de paniquer et qu’elles n’aient plus peur de la maladie :

  • Interdiction d’aller chez le médecin et aussi de parler de maladies (ou de santé)
  • Technique d’exposition : accepter les sensations physiques et ne pas les combattre
  • Travail de désensibilisation face à la maladie et à la mort
  • Augmenter l’estime de soi et vivre dans le présent

De plus, pour faire face à la panique de tomber malade dans une certaine situation, nous vous conseillons de :

    1. Reconnaître que les sensations corporelles que vous ressentez lorsque vous êtes submergé ne sont que des réactions courantes du stress dans sa forme la plus sévère. Dans ces cas, ne vous laissez pas emporter par des pensées catastrophiques.
    2. Éliminer les pensées envahissantes sur ce qui se passe. Plus vous leur accorderez d’importance, plus vous ressentirez de la panique. N’oubliez pas que ce sont des émotions que vous pouvez contrôler.
    3. Observer votre corps dans « l’ici et maintenant » et supprimer de votre esprit toute pensée contenant ce que vous craignez de voir se produire. Au lieu de cela, concentrez-vous et répétez « ici et maintenant, je vais bien ».
    4. Donner à la peur le temps de s’en aller. Ne la combattez pas et ne la forcez pas à partir immédiatement. Respirez, attendez et laissez-la disparaître progressivement. N’oubliez pas que l’idée est d’apprendre à affronter la peur sans l’éviter : par conséquent, chaque crise représente une opportunité de progresser.
    5. Vérifier que lorsque vous arrêtez de penser à des faits effrayants, la peur s’estompe et disparaît d’elle-même.
    6. Lorsque vous commencez à vous sentir un peu mieux, regardez autour de vous et planifiez ce que vous allez faire par la suite. Vous pouvez appeler quelqu’un pour en parler, faire une promenade, manger une glace, etc.
    7. Lorsque vous revenez à ce que vous faisiez, reprenez vos esprit de manière détendue. Soyez conscient de l’obstacle que vous venez de franchir. Félicitez-vous pour cela. Puis, calmement, identifiez et réfléchissez à ce qui vous a le plus aidé pour y avoir recours la prochaine fois.

Enfin, n’oubliez pas que l’anxiété de la maladie agit comme une plante qui pousse au fur et à mesure que vous en parlez, alors soyez fort et ne l’arrosez pas ! Tout ce que vous niez vous soumet, et ce que vous acceptez vous transforme…


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