7 pratiques sexuelles très étranges (paraphilies)

7 pratiques sexuelles très étranges (paraphilies)

Dernière mise à jour : 22 septembre, 2018

On dit souvent que les goûts et les couleurs, ça ne s’explique pas. Mais certain-e-s ont déjà tenté d’écrire sur les paraphilies et les pratiques sexuelles peu conventionnelles. L’être humain peut avoir de multiples préférences sexuelles et être excité par des objets très divers.

Les paraphilies se manifestent par un intérêt sexuel intense et persistent, différent de l’intérêt sexuel considéré comme normal. Cela ne veut pas dire que ce soit bien ou mal, mais simplement que c’est différent. On ne considère pas non plus ça comme un trouble, car pour cela, elles doivent créer un mal-être ou une détérioration chez l’individu ou présenter un danger pour d’autres personnes.

Il y a des paraphilies qui sont relativement fréquentes comme, par exemple, l’exhibitionnisme ou le voyeurisme. D’autres paraphilies, comme le fétichisme ou le masochisme, génèrent chaque année de grosses quantités d’argent. Nous allons cependant vous permettre de découvrir quelques-unes des pratiques sexuelles les plus étranges.

Le yiff

L’ursusagalmatophilie, la peluchophilie, le furry sex, le yiff ou le murrsuiting concernent des personnes qui sont excitées par les ours en peluche ou les personnes déguisées en ours en peluche. Il ne s’agit pas de zoophilie, car ce ne sont pas les animaux qui suscitent leur intérêt, mais des personnes déguisées en animaux ou des animaux avec des caractéristiques humaines.

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Le furry fandom n’est pas vraiment une pratique sexuelle. En fait, celleux qui ont des relations sexuelles avec des peluches ou qui s’habillent avec des costumes pour pratiquer des actes sexuels représentent une minorité à l’intérieur de ce large phénomène. Le murrsuiting ou yiff, la variante sexuelle du furry, est une pratique bien plus minoritaire qui est très mal vue et qui est souvent poursuivie dans l’univers furry.

De nombreuses conventions furry ont lieu aux États-Unis et en Europe. Pourtant, trouver des conventions murrsuits ou des yiff party est bien plus compliqué. Malgré cela, il y a une grande quantité de sites web, de forums ou de groupes spécialisés qui organisent des rencontres et qui proposent des vidéos et des images en lien avec cette thématique.

Le farting

Par l’olfactophilie ou l’osmolagnie, la personne parvient à l’excitation à travers les odeurs. Dans ce domaine, nous trouvons le farting, aussi connu comme éproctophilie, flatophilie ou pédorastie, qui concerne l’excitation sexuelle grâce aux odeurs du corps humain, et concrètement à travers l’odeur des gaz intestinaux.

Les sens de l’odorat et de l’audition sont des parties importantes dans cette préférence, tout comme le toucher ou la vue. Il y a des gens qui préfèrent être très proche de la source, en contact direct, alors que d’autres préfèrent que l’odeur perdure sur les vêtements et passe au travers.

Bien que l’on puisse considérer cela comme une des paraphilies les plus étranges, on peut toutefois trouver des fart vidéos sur les principaux sites web consacrés à des contenus adultes. Actuellement, même s’il n’y a pas d’études scientifiques sur cette paraphilie, on a toutefois décrit des cas comme celui de Brad, raconté Mark D. Griffiths.

La spectrophilie ou exobiophilie

Plus qu’une paraphilie, on considère cela comme un phénomène que certaines personnes ont expérimenté. Des sujets racontent comment ils ont eu des relations sexuelles avec des fantômes (spectrophilie), ou avec des extraterrestres (exobiophilie), alors que d’autres fantasment sur le fait d’en avoir ou demandent des conseils sur des forums sur Internet pour que cela se produise.

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Le cas de Carla Moran, connu comme l’affaire Doris, liée à ce phénomène, est très connu. La femme protagoniste décrit comment elle a été violée par trois entités qu’elle considérait comme des fantômes. D’autres femmes, comme la chanteuse Kesha ou l’actrice décédée Anna Nicole Smith ont également affirmé avoir vécu des expériences similaires.

Il serait imprudent d’avoir un jugement rapide sur ce phénomène. Nous vous conseillons, si quelque chose de similaire vous est arrivé, de consulter un-e professionnel-le de confiance, un-e psychologue ou un-e psychiatre, pour lui raconter votre expérience plus en détails et comprendre ensemble ce qui s’est passé.

Le feederisme

Certaines fois, la nourriture et les aspects qui sont liés, sont des objets de désir sexuel. Un exemple de cela est le feederisme, ou l’excitation qui consiste à trouver du plaisir en mangeant ou en grossissant.

À l’intérieur de cette sous-culture, on peut distinguer deux rôles différents : les “feeders” et les “feedees”. Les “feeders”, ou alimentateur-se-s, sont des personnes qui disent être excitées sexuellement en nourrissant leur partenaire et ils les incitent aussi à prendre du poids. D’un autre côté, les “feedees”, ou alimenté-e-s sont des personnes qui sont excitées par la consommation d’aliments ou l’idée de prendre du poids.

Actuellement, on ne sait pas si cette paraphilie a une entité propre ou si elle serait plutôt une variation d’autres paraphilies du même genre comme la morphophilie, l’attirance pour des personnes avec certaines caractéristiques physiques. Toutefois, avec ou sans entité propre, actuellement, cette paraphilie fait un grand nombre d’adeptes, et le matériel audiovisuel existant sur ce thème est varié et divers, et a même inspiré un film de fiction intitulé “Feed“.

Le tentacle rape

Le “tentacle rape”, le “viol par tentacules” ou “shokushu goukan” est un genre qui est très populaire chez un certain type de population. Comme son nom l’indique, c’est une variante pour laquelle les tentacules sont le protagoniste principal. Ceux-ci peuvent appartenir ou bien à des animaux, à des monstres fictifs ou des personnes déguisées avec des tentacules.

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Bien que le genre soit connu comme “tentacle rape”, le fantasme n’est pas toujours accompagné d’un viol, car l’acte est parfois consenti. Malgré cela, la domination prédomine, car la femme, qui est normalement la personne exposée aux tentacules, est immobilisée et soumise à son dominateur.

Le “tentacle rape” est un sous-genre du hentai, relativement consommé et étendu. Bien que le terme hentai – mot qui désigne le genre manga ou dessin animé avec un contenu pornographique – soit originaire du Japon, la consommation de ce matériel s’est développé et étendu à d’autres pays. Il existe des sites web consacrés exclusivement à ce sous-genre, ainsi que de nombreuses vidéos sur le sujet.

Le crush fetish

Le crush fetish est une des paraphilies les plus étranges et cela consiste en l’excitation sexuelle grâce au fait d’écraser des choses, par exemple, des fruits, des insectes ou même des êtres vivants. C’est un mélange de fétichisme des pieds, de domination et de sadisme. Les objets que l’on écrase généralement sont des fruits ou de petits animaux.

Il existe des sites web consacrés exclusivement au crush fetish sur lesquels on montre des images ou des vidéos de femmes qui écrasent divers objets ou animaux. Sur ces images, on montre principalement les pieds d’une femme et l’acte ou les restes de ce qui a a été écrasé.

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Il existe deux degrés de pratique : le soft fetish ou le hard fetish. Dans le soft fetish, on écrase des fruits, des insectes ou de petits mollusques, alors que dans le hard fetish, les victimes de cette cruauté peuvent même être des lapins, des chatons ou des oiseaux. Quoi qu’il en soit, quand on utilise des animaux vivants dans cette pratique, cela est considéré comme de la maltraitance animale et c’est par conséquent susceptible d’être dénoncé.

Le Doorknob Shojo

Le Doorknob Shojo est le fait de photographier des jeunes filles en train de lécher des poignées de portes. Ces images, qui sont loin d’être innocentes, possèdent des connotations sexuelles évidentes car dans la plupart des cas, on simule des positions et des expressions faciales caractéristiques de la fellation.

L’histoire du Doorknob Shojo a commencé sur Twitter et est le fruit d’une conversation à travers ce réseau social. La mode est rapidement devenue virale, plusieurs blogs ont été créés contenant des photographies de filles léchant des poignées de portes, et une émission de télévision relative à ce phénomène a même été diffusée.

Parfois, le fantasme ne se limite pas au fait de lécher la poignée, mais inclut des jeux avec cet objet. Il existe également d’autres variantes très similaires de cette pratique, par exemple l’utilisation du levier de vitesses de la voiture au lieu de la poignée de porte.


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