5 films de Lars von Trier que nous vous recommandons
Nous parlons de l’un des réalisateurs les plus controversés et les plus admirés de l’histoire du septième art. Aucun des films de Lars von Trier ne laisse son public (de plus en plus large) indifférent. Le traitement des thèmes, la gestion de l’espace et la méthodologie avec laquelle il aborde ses histoires sont très intéressants. Les acteurs et actrices avec qui il travaille, un plaisir pour tout cinéaste.
Il n’est donc pas étonnant qu’il suscite à la fois passions et haines. Certains, mus par l’envie et la jalousie ; d’autres, justifiés dans leurs propos, souvent faux, et son humour noir caractéristique. Un humour déchirant que, selon ses propos, il ne compte pas abandonner.
Le jury et les organisateurs de l’une des compétitions cinématographiques les plus importantes au monde le déclarèrent persona non grata lorsqu’en 2011 il fit diverses blagues nazies et antisémites (étant lui-même juif), menaçant ainsi sa prolifique carrière.
Ce tournant n’eut toutefois pas cet effet. Ses films ne cessèrent d’être acclamés par les critiques les plus sélectes. Les entrées pour ses longs métrages continuent de se vendre comme des petits pains et le nombre d’adeptes de ses œuvres augmente d’année en année.
L‘enfant terrible du cinéma est là… pour rester.
Top 5 des films de Lars von Trier
Melancholia
Ce film, avec Kirsten Dunst et Charlotte Gainsbourg, se concentre sur la vie d’une jeune femme à tendance mélancolique. Dans la première partie, on observe son sentiment de tristesse face au désastre de son mariage et la relation tortueuse avec ses parents. Dans la seconde, son passage dans une dépression.
Sa sœur, Claire, sera celle qui l’aidera en la recueillant dans son manoir, mais peu de temps après, on découvre qu’une étrange planète appelée Melancholia est sur le point d’entrer en collision avec la terre.
Dogville
Dogville est considéré comme l’un des grands films de Lars von Trier. Mettant en vedette des actrices de la stature de Nicole Kidman et Lauren Bacall, il raconte l’histoire d’une mystérieuse femme qui se réfugie dans une petite ville.
On y observe l’évolution de sa relation avec les différents habitants du lieu, et comment le réalisateur danois reconstitue parfaitement l’évolution des émotions. Soumission, culpabilité, colère, envie et amour sont parfaitement dessinés et décrits dans ce fantastique long métrage.
Nymphomaniac (Parties I et II)
Nymphomaniac est peut-être l’un des films de Lars von Trier qui suscita le plus decritiues. Son thème, qui mêle l’érotisme au violent, en a fait un classique culte, loué par certains et détesté par d’autres. Encore une fois, une protagoniste féminine porte la charge de l’intrigue du long métrage. Joe, une femme adulte, est retrouvée, blessée, par un vieil homme.
Il la sauve et la ramène à la maison. Là, elle lui fera le récit de sa vie, en commençant par son adolescence et ses premiers flirts avec le sexe, en passant par l’acceptation de sa nymphomanie, et l’approfondissement de sa relation avec son entourage.
“Un bon film doit être comme une pierre dans votre chaussure.”
-Lars von Trier-
Antéchrist
Un chef-d’œuvre du grotesque et, peut-être, le meilleur réalisé par le réalisateur danois. Dans Antichrist on assiste à la dégradation d’un couple après la mort accidentelle de leur fils Nick. Le père, thérapeute, décide d’emmener sa femme dans une cabane où ils avaient passé l’été antérieur avec lui, sans anticiper les situations auxquelles il devra faire face.
Le mélange de l’onirisme, de la terreur et de la tristesse font d’Antichrist un film étrange, difficile et, en même temps, passionnant. Les performances de Willem Defoe et (encore) d’une fantastique Charlotte Gainsbourg, sont, sans aucun doute, brillantes.
Dancer in the dark
Cette comédie musicale, mettant en vedette la chanteuse islandaise Björk et l’actrice française Catherine Deneuve, raconte les progrès d’une jeune mère tchèque qui s’installe aux États-Unis à la recherche d’une vie meilleure pour elle et son fils.
Il ne nous faudra pas longtemps pour découvrir qu’elle souffre d’une maladie dégénérative qui provoque la cécité. Sa lutte pour empêcher son fils de manquer de ressources alors qu’elle perd la vue s’oppose à son sentiment de solitude et l’amour que les autres essaient en vain de lui donner.
A la pointe du politiquement correct
Si Lars von Trier continue de réussir, après tout, c’est grâce à son talent. A son originalité, sa créativité et sa capacité à capturer des émotions et des situations compliquées, mais bien réelles.
Pour ce faire, il utilise, comme nous pouvons le voir, une exposition très profonde et ouverte de la sexualité et sans éviter d’autres questions controversées et inconfortables. Il a aussi généralement un casting intelligent qui s’appuie sur un groupe d’acteurs sélectionnés qui ne se soucient pas de la sordidité de leurs intrigues. Car, après tout, qu’est-ce que le cinéma, sinon une représentation de la vie réelle ?
Cela pourrait vous intéresser …
Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.