Ce qui gêne et ne se répare pas se répète

Ce qui gêne et ne se répare pas se répète

Dernière mise à jour : 29 juin, 2016

Il n’existe aucune formule qu’on puisse utiliser pour éviter que quelque chose qui nous déplaît et qui nous dérange se produise, car tant les expériences heureuses que les expériences malheureuses doivent arriver à un moment précis de notre vie.

Il est impossible et peu probable de vouloir être toujours bien ou que les événements nous sourient en permanence, puisqu’en réalité, les faits déplaisants nous ont aussi appris quelque chose : nous sommes capables de nous relever plusieurs fois, et nous sommes également pourvus des outils pour supporter les chutes.

Pour cette dernière raison, justement, nous avons toujours besoin de faire face à ce qui nous dérange et de chercher la manière de réparer cela.

N’oublions pas que si nous possédons la force suffisante pour supporter les mauvaises choses, nous sommes également résistants pour leur faire face et leur fermer totalement la porte. 

Rappelez-vous que ce qui n’est pas bien attaché finit toujours par s’échapper, et cela a des conséquences.

C’est normal que vous vouliez vous évader de ce qui vous gêne

La tentation d’échapper de ce qui nous gêne est presque toujours grande. En tant qu’êtres humains, nous avons certains instincts, et ceux-ci nous dictent que face à la perception d’une menace, il y a deux réponses : la fuite ou la lutte.

Pourtant, la plupart des menaces auxquelles nous avons à affronter ne sont plus des lions ou des serpents, et demandent donc une réponse plus complexe.

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Il est parfaitement compréhensible que si nous nous sentons brisés intérieurement, nous croyions que la solution la plus envisageable soit de partir en courant et que nous souhaitions que le temps se charge de laisser les choses reprendre leur cours.

Dans ces cas-là, nous ne voulons qu’une chose : être à nouveau bien émotionnellement, sans courir le risque de nous briser davantage.

S’effondrer implique nécessairement un changement intérieur que nous ne comprenons pas au départ et qui nous déracine complètement.

Un tel changement devient dérangeant si, en plus, nous ne parvenons pas à lui donner l’importance et le temps qu’il mérite.

Nous devons nous reconstruire et cela entraîne un processus que nous sommes obligés de suivre pour que la douleur ne se répète pas lorsque nous regarderons derrière nous .

Ce que vous fuyez vous accompagne

Nous sommes obligés de suivre le processus parce que si nous essayons de lui échapper, tôt ou tard, nous réaliserons qu’il nous a suivis là où nous sommes allés. 

Et même, si nous avons essayé de nous évader en pensant à autre chose, nous ne l’aurons pas éliminé et il sera toujours là.

Partir en courant nous donnera probablement une fausse perspective pour pouvoir regarder différemment ce qui nous arrive, et c’est une bonne chose.

Mais au final, nous en arriverons toujours au même point : dire adieu à la douleur, trouver la volonté de nous écouter plus longuement, et décider d’être courageux face à la situation qui ne nous permet pas de continuer.

Ce que vous n’apprenez pas se répète

Quand le moment viendra  où nous aurons su corriger ce qui nous gênait, nous aurons appris bien plus que nous le pensions au départ. 

Dans tous les cas, nous sortirons endurcis de ces circonstances qui nous aurons mis face à la vie dans toute sa profondeur.

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Si, au contraire, nous laissons ce qui nous bloque au même endroit, nous aurons alors pieds et poings liés, et même si pensons nous déplacer, nous ne bougerons pas.

La lâcheté, dans ce cas, ce n’est pas d’avoir peur du problème, mais de ne rien faire pour le surmonter. Car être courageux, c’est décider de ne pas s’imposer face à ses monstres intérieurs.

“Qu’attendons-nous d’une vie avec les mains attachées dans le dos,

une lâcheté dissimulée,

un sourire radieux à chaque faux pas

et tout l’espoir mis dans la chance ?”

-Pablo Benavente-

Ce que nous avons abandonné à son sort, en espérant qu’il prenne forme et nous permette de nous sentir bien, se répétera.

Il continuera à nous appeler quand nous nous sentirons le plus faibles, et il ne partira pas jusqu’à ce que nous nous en séparions complètement.

Cela peut impliquer de pleurer si c’est nécessaire, et conduit à un peut-être.


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