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Curiosités sur les mensonges

4 minutes
Bien que beaucoup de personnes pensent que ce n'est pas le cas, les êtres humains sont de grands fans de mensonges. Nous préférons bien souvent un mensonge confortable à une horrible vérité !
Curiosités sur les mensonges
Sergio De Dios González

Relu et approuvé par le psychologue Sergio De Dios González

Écrit par Edith Sánchez
Dernière mise à jour : 15 février, 2023

On pourrait affirmer qu’aucun être humain n’a jamais échappé aux mensonges. Nous mentons tous de temps en temps et, de la même façon, on nous a tous déjà menti. On dit que la capacité de mentir est une capacité qui s’est acquise au cours de l’évolution, car la vie d’une personne peut dépendre de la simulation, du camouflage et d’autres compétences associées.

Selon des recherches menées en 2018, les gens sont capables de détecter jusqu’à 54 % des mensonges. Si l’interlocuteur est bien connu ou qu’on lui porte une attention particulière, le pourcentage augmente. En général, les femmes sont plus habiles à détecter les mensonges car elles ont tendance à mieux reconnaître les émotions humaines.

Un autre fait curieux à propos des mensonges est que les fameux « détecteurs de mensonges » ne fonctionnent jamais vraiment à 100 %. Bien qu’ils soient généralement efficaces avec une personne moyenne, il est également possible pour quelqu’un de s’entraîner à tromper l’appareil et d’y parvenir. Voyons d’autres curiosités sur ce sujet.

« Les grandes masses succomberont plus facilement à un gros mensonge qu’à un petit. »

-Adolf Hitler-

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Quelques curiosités sur les mensonges

Beaucoup pensent que les jeunes enfants ne connaissent pas le mensonge, mais ce n’est pas le cas. On estime qu’un être humain commence à mentir vers l’âge de 2 ans. Au début, les petits fantasment sur la réalité, mais ils apprennent vite que telle ou telle tromperie peut leur apporter des bénéfices.

Les psychologues ont découvert qu’il est plus facile de se mentir à soi-même qu’aux autres. Une personne ordinaire ne remet que rarement en question la validité de ses propres idées ou croyances. En général, elle s’attache plutôt à les justifier. C’est l’une des raisons pour lesquelles les gens finissent souvent par croire le mensonge qu’ils racontent aux autres.

On pense qu’une personne moyenne ment entre une et 10 fois par jour. Cela signifie qu’environ 365 mensonges sont racontés par an et qu’une personne de 20 ans aura raconté environ 7 300 mensonges dans sa vie. Évidemment, chez la plupart des menteurs, ce chiffre pourrait être doublé ou triplé.

Les mensonges et le corps

Les traces des mensonges restent sur le corps. Les preuves dont nous disposons soutiennent l’idée que lorsqu’une personne ment, l’effet Pinocchio se produit. Il s’agit tout simplement du bout du nez qui devient un peu plus rouge. Il est également fréquent qu’il y ait des démangeaisons. C’est pourquoi quand quelqu’un raconte des mensonges, il se touchera très probablement le nez.

De même, on note un changement de température du visage qui est plus visible dans le coin interne de l’œil. Bien sûr, il faudrait toucher quelqu’un et avoir un tact très développé pour s’en apercevoir. En revanche, il y a un signe plus évident que quelqu’un ment : si la personne touche son cou comme s’il la démangeait.

Si on pose une question dont la réponse est « oui » ou « non », il est possible de détecter si une réponse négative est vraie ou fausse. Les gens ont tendance à secouer la tête ; quand ils commencent ce mouvement par la gauche, vous pouvez les croire.

Si la négation commence par la droite, ils mentent. C’est parce que le cerveau traite ce geste en relation directe avec l’hémisphère auquel il correspond. Le gauche se souvient, tandis que le droit crée.

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Plus de curiosités

La science a découvert que le cerveau de ceux qui mentent fréquemment est différent de celui des personnes sincères. Une étude réalisée en 2018 et publiée dans The British Journal of Psychiatry a révélé que les menteurs compulsifs avaient plus de matière blanche que de matière grise dans le lobe frontal du cerveau.

On pense souvent qu’il est plus facile de tromper une personne honnête qu’un menteur pur et dur : en réalité, c’est le contraire qui se produit. Plus quelqu’un est sincère, plus sa capacité à détecter le mensonge chez les autres est grande. En revanche, les menteurs ont souvent une faible perception de ce qui est vrai et de ce qui est faux et peuvent donc être plus facilement trompés.

Enfin, il faut dire que le mensonge est l’une des armes fondamentales en temps de guerre. Il y a une raison pour laquelle on dit que la première victime d’un conflit armé est la vérité. C’est pourquoi chaque fois que vous lisez des informations sur une partie en conflit, doutez au moins de la moitié de ce qu’on vous dit.


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  • Lloyd, E. P., Summers, K. M., Hugenberg, K., & McConnell, A. R. (2018). Revisiting perceiver and target gender effects in deception detection. Journal of Nonverbal Behavior, 42, 427-440.
  • Yang, Y., Raine, A., Lencz, T., Bihrle, S., Lacasse, L., & Colletti, P. (2005). Prefrontal white matter in pathological liars. The British Journal of Psychiatry, 187(4), 320-325.
  • Catalán, M. (2005). Antropología de la mentira (Vol. 2). Del Taller de Mario Muchnik.

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