Les 10 grandes faiblesses des êtres humains

Bon nombre de nos faiblesses en tant qu'êtres humains sont liées à la manière dont nous gérons nos ressources mentales. Nous faisons référence à la façon dont nous regardons le passé, dont nous nous situons dans le présent et dont nous nous projetons face à l'avenir.
Les 10 grandes faiblesses des êtres humains
Sergio De Dios González

Rédigé et vérifié par le psychologue Sergio De Dios González.

Dernière mise à jour : 18 novembre, 2021

Les principales forces et faiblesses des êtres humains sont liées au fonctionnement de l’esprit. Notre esprit – et notre cerveau – est ce qui nous a permis, individuellement et en tant qu’espèce, d’affronter de grandes adversités et d’accomplir des exploits impressionnants.

Tout comme il existe des sentiments et des attitudes qui nous renforcent, il existe également des faiblesses chez les êtres humains qui constituent des obstacles à la réalisation des objectifsPeu importe la culture, la classe sociale ou l’ethnie : ces faiblesses nous habitent tous, dans une plus ou moins grande mesure.

Les faiblesses des êtres humains sont ces sentiments et attitudes qui deviennent des limitationsElles entravent notre progression car elles nous conduisent à des perspectives usantes et peu rentables d’un point de vue psychologique. En voici dix d’entre elles.

« La plus dangereuse de toutes les faiblesses est la peur de paraître faible ».

-Jacques Benigne Bossuet-

1. La lâcheté, l’une des plus grandes faiblesses des êtres humains

La lâcheté survient lorsque nous laissons la peur prendre le dessus dans des situations difficiles et risquées. Cela entraîne alors un manque de courage, mais également de détermination et de volonté.

Affronter les dangers n’est pas seulement l’affaire des plus courageux : c’est aussi celle des plus prudents. La lâcheté n’existe que lorsque l’on évite de prendre un risque raisonnable ou, lorsque, par peur, on renonce à ce que l’on désire.

Une femme qui regarde par la fenêtre.

2. L’égoïsme

L’égoïsme peut se classer comme l’une des faiblesses de l’être humain, et non comme un défaut. En effet, c’est une caractéristique des personnes qui se sentent en manque ou dépourvues de quelque chose. Elles pensent que si elles donnent de leur personne, il ne leur restera rien. Ou bien elles pensent qu’elles méritent plus que les autres car elles ont des carences.

L’égoïsme implique une incapacité à briser les frontières du moi.

3. L’antipathie

L’antipathie s’exprime comme un sentiment de rejet, de désapprobation ou de mépris à l’égard des autres. Étymologiquement, ce terme provient du grec antipathos qui signifie « passion ou sentiment contre quelqu’un ».

Une telle animosité implique une incapacité à comprendre l’autre et à le respecter. Elle entraîne également des sentiments de supériorité, inspirés par l’ignorance de la valeur des autres.

4. Le manque de concentration

Nous pourrions dire que c’est l’une des plus grandes faiblesses de l’être humain de nos jours. Il ne s’agit pas seulement d’un problème intellectuel, ou qui affecte uniquement les activités cognitives.

Le manque de concentration nous empêche de nous centrer sur nos sentiments, nos idées et nos objectifs. Par conséquent, cela s’accompagne presque toujours d’une vie futile et dispersée.

5. La méfiance, l’une des plus grandes faiblesses des êtres humains

La méfiance généralisée est un autre fruit de la peur. Lorsque l’on se méfie à priori de tout et de tous, une profonde insécurité se cache généralement plus profondément.

Nous avons peur du monde parce que nous nous sentons incapables de faire face à ses difficultés et ses vicissitudes. Plutôt que de nous méfier des autres, nous nous méfions surtout de notre propre pouvoir.

6. L’impatience

Voici une autre faiblesse propre à notre époque. Cette incapacité à attendre, à se laisser aller, est l’une des caractéristiques de notre société actuelle.

La lenteur ou l’absence de progrès entraînent effectivement une inquiétude et une nervosité. Qui s’accompagnent généralement d’un regard craintif sur l’avenir.

7. L’envie

L’envie est liée à la souffrance causée par les vertus ou les réalisations des autres. Ce ne sont pas les vertus ou les réussites, en réalité, qui suscitent l’envie : c’est le sentiment de satisfaction qu’elles génèrent chez ceux qui les possèdent ou les obtiennent.

Par conséquent, l’envie est sans fin. Il s’agit d’une faiblesse parce qu’elle implique de se concentrer sur la vie des autres plutôt que sur la sienne. Le bonheur de l’autre rend son propre malheur plus apparent.

8. La rancœur, l’une des plus grandes faiblesses des êtres humains

La rancœur est l’incapacité à surmonter une blessure subie. Il s’agit d’une faiblesse car elle est liée à la stagnation des émotions. Dans la mesure où elles ne sont pas abordées et traitées, elles demeurent en nous et font du mal.

Un homme triste qui se cache le visage;

9. La dépendance

Nous sommes tous dépendants dans une certaine mesure. Cependant, pour certaines personnes, c’est la caractéristique des relations qu’elles établissent. Non seulement avec les autres, mais aussi avec le monde en général.

La dépendance nous limite dans la mesure où nous faisons reposer une grande partie de nos besoins, de nos désirs et de nos responsabilités sur l’autre. Nous perdons alors une importante partie du contrôle que nous avons sur les situations et favorisons des sentiments tels que l’impuissance.

10. L’obstination

L’entêtement nous rend plus faibles car il est inspiré par des motifs peu raisonnables. La détermination et la ténacité sont une chose, l’obstination en est une autre. En effet, ce qui prime n’est autre qu’un désir enfantin d’imposer notre volonté ou d’obtenir ce que l’on veut. Cela fait mal car des souffrances inutiles émergent pour des désirs qui sont certainement sans grande importance.

Finalement, ces faiblesses sont des réalités auxquelles nous sommes tous exposés. C’est pourquoi il est essentiel de savoir comment les gérer lorsqu’elles se profilent à l’horizon.


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  • Aspinwall, L. G., & Staudinger, U. M. (2007). Psicología del potencial humano: cuestiones fundamentales y normas para una psicología positiva. (No. 159.922). Gedisa.

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