Le stress et la timidité réduisent le temps de vie

Le stress et la timidité réduisent le temps de vie

Dernière mise à jour : 17 mars, 2015

Le stress nuit gravement à notre santé car il peut engendrer des problèmes physiques et psychiques, ainsi qu’un vieillissement prématuré.

De récentes enquêtes scientifiques basées sur des statistiques, ont montré que les personnes timides, peureuses ou angoissées sont les plus à même d’être en proie au stress de manière continue, ce qui les prédispose à vivre moins longtemps que les gens extravertis ou heureux.

Les fonctions du corps humain sont gérées par le cerveau, ou système nerveux central, mais dépendent aussi de notre humeur.

Santé physique et santé mentale sont intimement liées. La production des protéines nécessaires aux processus métaboliques, la fréquence cardiaque, la pression artérielle, tout cela dépend de notre système nerveux.

Lorsque que l’on s’impose un stress psychologique prolongé, cela peut occasionner de multiples problèmes physiques, mais surtout affecter de manière particulièrement sévère notre système immunitaire.

Notre corps réagit face au stress grâce à un mécanisme de défense appelé “réponse combat-fuite. Sans cette réponse, on serait incapables de gérer les situations dangereuses ou menaçantes.
Nos sentiments sont alertés par le système nerveux, ce qui modifie le rythme cardiaque et la respiration, augmente l’activité musculaire ainsi que le niveau de glucose dans le sang, et diminue la capacité de réponse de notre système immunitaire.

Les glandes surrénales produisent des hormones (glucocorticoïdes et adrénaline) chargées de diffuser cette énergie partout dans le corps.

Lorsque cette réponse combat-fuite ne s’active pas pendant quelques minutes (sans provoquer aucun risque) et que s’ensuivent des facteurs ayant une influence sur notre état émotionnel (problèmes au travail, familiaux, maladie), le nombre d’hormones produites par notre corps, dont l’action nous semble dans un premier temps efficace et agréable, finissent par affecter notre organisme de manière continue, et ce à cause de la diminution de nos capacités de défense.

Des études publiées par la revue PNAS (Proceedings of the National Alcancemy of Sciences) montrent que notre corps peut produire une quantité élevée d’hormones du stress lorsque l’on réagit à des situations nouvelles en étant timides ou en ressentant une peur infondée.

Par exemple, dans les cas où on se retrouve seuls avec des étrangers ou que l’on a peur de certaines personnes, certains objets ou certains lieux même sans que ceux-ci ne présentent un quelconque aspect menaçant. On appelle ce phénomène la “néophobie.

Les enfants sont ceux qui y sont le plus sujets (et ce dès leur plus jeune âge), et peuvent même avoir ce type de comportement jusqu’à l’âge adulte.

En acceptant que la société dans laquelle nous vivons et que le rythme effréné qu’elle nous impose nous stresse, nous laissons notre corps produire toujours plus d’hormones, ce qui accélère le processus de vieillissement et nous mène à tomber malades plus facilement.

Si tout au long de notre vie nous appréhendons l’inconnu avec peur et timidité, cela provoquera alors une augmentation perpétuelle de la production d’hormones, qui mettront environ dix ans à disparaître.

Par conséquent, mieux vaut mener une vie non seulement calme et tranquille, mais aussi pleine de détermination, de courage, et dénuée de toute angoisse. Alors, ne soyons plus timides !


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