Accidents vasculaires cérébraux : causes et types

Accidents vasculaires cérébraux : causes et types
Sara Clemente

Rédigé et vérifié par Psychologue et journaliste Sara Clemente.

Dernière mise à jour : 27 décembre, 2022

La pathologie vasculaire cérébrale est la maladie neurologique la plus fréquente. Elle représente en effet jusqu’à 50% du total. Il s’agit en outre de la troisième cause de décès au monde, après les maladies cardiaques et le cancer. L’une de ces pathologies sont les accidents vasculaires cérébraux, également connus sous le nom d’ictus, d’infarctus ou de strokes.

Ces anomalies cérébrales causées par un processus pathologique des vaisseaux sanguins impliquent généralement des altérations neurologiques. Le cerveau dépend de l’apport sanguin. Par conséquent, des lésions neuronales surviennent lorsque le flux sanguin s’arrête dans une certaine région pendant quelques minutes. S’il persiste, il provoque alors une nécrose neuronale et génère une lésion irréversible.

Comment déterminer les dommages d’une pathologie cérébrovasculaire ?

Ils peuvent être détectés grâce aux tests radiologiques réalisés par les médecins et les neurologues. Par exemple, un scanner ou une résonance magnétique peut fournir beaucoup d’informations sur les structures cérébrales qui ont été affectées.

En outre, il est important que le psychologue effectue un examen neurologique. Nous pouvons ainsi obtenir des indications ne pouvant pas être détectées par des tests radiologiques. Il peut s’agir, par exemple, des changements de comportement. Les deux sont nécessaires pour un diagnostic plus complet et rigoureux.

accidents vasculaires cérébraux

Caractéristiques des accidents vasculaires cérébraux

Il s’agit d’un type de pathologie cérébrovasculaire formé par un groupe hétérogène de troubles dans lesquels une lésion cérébrale est produite par un mécanisme vasculaire. Sa prévalence a augmenté au cours des dernières décennies. Ceci est dû à une plus grande détection des cas par l’utilisation de techniques de neuroimagerie. Le mode de vie contribue également à cette augmentation.

Les principaux facteurs de risque sont les processus qui facilitent l’accumulation de graisses dans les vaisseaux sanguins, leur calcification ou la perte de flexibilité. Il s’agit de l’hypertension, du cholestérol, du diabète ou du tabac. Ils sont plus fréquents après l’âge de 60 ans. Les accidents vasculaires cérébraux  provoquent l‘interruption du flux sanguin dans une partie du cerveau. Ce manque d’oxygène maintenu dans le temps dans la zone touchée provoque des lésions ou la mort du tissu cérébral.

Comment les accidents vasculaires cérébraux se manifestent-ils ?

Les symptômes des accidents vasculaires cérébraux sont généralement indolores et transitoires. C’est pourquoi ils ne sont souvent pas diagnostiqués. Cependant, sa manifestation se produit habituellement du côté opposé du corps à l’hémisphère affecté. Par exemple, s’il existe une diminution du flux sanguin dans la partie droite du cerveau, les conséquences auront tendance à se manifester dans la moitié gauche du corps.

De plus, il existe habituellement une perte de force ou d’engourdissement dans la moitié du corps (visage, bras, jambe …). Ils se manifestent en outre par une perte soudaine de la vision, partielle ou totale, dans l’un ou les deux yeux. Il existe également des difficultés pour parler et comprendre.

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Les types d’accidents vasculaires cérébraux ou d’ictus

L’AVC produit une perturbation du flux sanguin cérébral normal. C’est ce que nous appelons l’infarctus cérébral. Il peut être causé par une obstruction (AVC ischémique) ou par une hémorragie (AVC hémorragique). Voyons cela plus en détails.

Les accidents vasculaires cérébraux ischémique (obstructif)

La cause de l’AVC ischémique est l’interruption du flux sanguin due à un blocage du vaisseau sanguin. Un caillot circule dans le vaisseau sanguin en direction du cerveau. Il s’ancre à un certain point de l’artère et provoque une obstruction. Lorsque moins de sang arrive provoque un moindre apport en oxygène, ce qui provoque des dommages dans la zone non irriguée.

Les causes de ce type d’AVC sont l’absence d’irrigation systémique, la thrombose ou l’embolie.

  • Thrombose : elle survient lorsqu’un caillot de sang superposé à un athérome (une couche de graisse solidifiée) rétrécit le vaisseau sanguin cérébral. Elle peut apparaître soudainement.
  • Embolie : Un caillot, formé dans le coeur ou comme un fragment d’un thrombus, est libéré dans la circulation sanguine et bloque une artère distale.

Les accidents vasculaires cérébraux hémorragique

Le taux de mortalité des AVC hémorragiques est plus élevé que celui des AVC ischémiques. Environ 30 à 50% de ceux qui souffrent un tel accident meurent dans le mois suivant l’hémorragie.

La gravité dans ce cas est plus grande parce que le sang répandu peut également causer des dommages. En d’autres termes, l’hémorragie elle-même est un facteur de dommage. La cause de ces accidents vasculaires cérébraux résulte de la rupture de la paroi affaiblie d’une artère. Les mécanismes qui provoquent la rupture d’un vaisseau sont essentiellement : l’anévrisme et l’hypertension.

  • Anévrisme : il s’agit de la dilatation, de l’élargissement, du renflement localisé d’un vaisseau sanguin, à la suite de la faiblesse congénitale de la paroi d’une artère. Le sang commence alors à remplir l’espace sous-arachnoïdien. La pression intracrânienne augmente car le crâne n’est pas de volume flexible. Cela produit de graves séquelles.
  • Hypertension : elle augmente le risque d’hémorragie intracérébrale. Le sang est véritablement libéré dans le cerveau et commence à endommager diverses zones. Le pourcentage de décès est de 80%. Il existe un risque de rester dans un état végétatif.
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La prévalence des accidents vasculaires cérébraux est actuellement de 3,5% de la population âgée de plus de 64 ans. Elle est d’autant plus présente chez les hommes de 65 à 74 ans. Mais, après 75 ans, la prévalence augmente significativement chez les femmes.

Bibliographie

Junqué, C. et Barroso, J. (2009). Manuel de neuropsychologie



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