Tout a commencé avec de forts maux de tête : l'AVC

Tout a commencé avec de forts maux de tête : l'AVC
Valeria Sabater

Rédigé et vérifié par Psychologue Valeria Sabater.

Dernière mise à jour : 15 novembre, 2021

“Tout a commencé avec de forts maux de tête”… La majorité des patients qui ont survécu à un accident vasculaire cérébral (AVC) décrivent avoir ressenti cette sensation avant que les autres symptômes ne finissent par donner lieu, pareils à un orchestre dans son rythme assourdissant.

On peut survivre à un AVC, mais les séquelles demeurent, et de nombreuses fonctions humaines basiques telles que la parole ou la mobilité peuvent être réduites.

 


Parfois, la vie est injuste et ne nous donne pas toujours ce que l’on mérite. Cependant, on devrait tenir compte du fait qu’il existe de nombreux facteurs pouvant nous aider à prévenir un AVC. S’il existe ne serait-ce qu’une infime chance de l’éviter, il vaut alors la peine d’essayer.


 

Le 29 octobre, c’est la journée mondiale de l’AVC. Evidemment, le but de cette journée est de rendre visible cette maladie qui chaque année ôte la vie à des milliers de personnes.

L’AVC, c’est des familles brisées, des êtres chers qui s’en vont, et cette journée est le meilleur hommage que l’on puisse leur rendre.

Il s’agir de se rendre compte qu’il est possible d’éviter ce trouble brutal de la circulation sanguine au niveau du cerveau.

En effet, il est possible de lutter efficacement contre l’AVC. Bien sûr, le risque zéro n’existe pas, et il y a de nombreux cas de jeunes qui ont perdu la vie suite à un AVC.

Cependant, il faut faire tout notre possible pour l’éviter, et pour cela, rien de mieux que la prise de conscience et l’information.

Un AVC, qu’est-ce que c’est ?

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Un AVC, c’est un problème au niveau de la circulation sanguine dans le cerveau. Il peut se manifester sous la forme d’une rupture d’un vaisseau cérébral, ou bien d’une baisse du flux sanguin.

Les conséquences de ce phénomène sont alors irréversibles : la mort des cellules cérébrales due au manque d’apport en oxygène et en nutriments.

 


L’AVC peut toucher des personnes jeunes, mais en général, il se manifeste à un âge plus avancé. Chez les personnes affectées, l’indice de mortalité est de 30%, et au cours des dernières années, les femmes sont davantage exposées au risque de souffrir d’un AVC que les hommes.


D’autre part, il existe deux sortes d’AVC : l’AVC ischémique, et l’AVC hémorragique, le premier étant le plus fréquent, et le second le plus dangeureux, donc mortel.

Vous connaissez très certainement des personnes dans votre entourage le plus proche qui ont déjà souffert d’un AVC, ou pire, qui ont perdu la vie à cause d’un AVC.

En cas de survie, il faut “se réajuster”, qu’il s’agisse de la famille du patient ou du patient lui-même, qui a réussi à survivre à ce court laps de temps au cours duquel le cerveau a tout simplement lâché.

Facteurs de risque et dimensions dont il faut tenir compte pour prévenir un AVC

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De nos jours, on reçoit tellement d’informations que l’on finit par “saturer”.

En effet, on en reçoit tous les jours, que ce soit par le biais des réseaux sociaux, des couvertures de magazines ou de programmes télé, ou encore via des études en tous genres, des recommandations et des conseils au sujet de notre santé.

 


Vous devez commencer à penser un peu plus à vous. Peu importe à quelle vitesse va le monde, vos obligations, vos soucis… Arrêtez-vous quelques secondes, et écoutez votre corps, votre esprit, votre cerveau ; tous vous demandent de prêter un peu plus attention à eux.


 

Une telle attitude ne coûte rien mais demande simplement du temps. S’arrêter et tout simplement respirer afin de prendre conscience de soi, c’est déjà un grand pas.

Vous êtes important pour vous et pour les vôtres, et pour cette raison, vous devez prendre soin de vous et de votre santé.

Pour donner un sens à cette journée consacrée à la prévention de l’AVC, il vaut la peine que vous consacriez quelques minutes de votre temps à ces facteurs pouvant vous permettre d’éviter cette maladie.

On peut lutter contre ce destin…cela ne dépend que de vous.

  • Vous fumez ? Alors, vous devez savoir qu’il y a des risques très élevés pour que vous souffriez d’un AVC au cours de votre vie. Dès aujourd’hui, prenez la décision d’arrêter la cigarette.
  • Plus l’âge est avancé, plus l’incidence de l’AVC change en fonction du genre ; en Espagne, par exemple, les femmes sont davantage sujettes à l’AVC, qui plus est si elles fument, si elles souffrent d’hypertension, ou si elles ont déjà pris des contraceptifs par voie orale.
  • Si vous avez des antécédents familiaux d’AVC, vous devriez faire des examens réguliers auprès de votre médecin.
  • Attention à l’hypertension, au cholestérol et au diabète. Ce sont des facteurs de risque.
  • Une vie sédentaire et l’obésité sont deux éléments dangereux qu’il vaut la peine de contrôler afin d’éviter l’AVC, mais aussi d’autres types de maladies.

Comment savoir si je souffre d’un AVC ?

Au début de cet article, nous vous parlions de ces “forts maux de tête”. Souvent, les patients qui souffrent d’un AVC ont un parcours médical où les migraines ont toujours existé.

Cependant, généralement, on décrit cette douleur comme étant antérieure à l’AVC, comme une douleur différente, plus intense et plus profonde.

Prenez donc sérieusement en compte ces signaux d’alarme :

  • Paralysie d’une partie du corps : bras et pied d’un même côté.
  • Problèmes d’articulation de mots, voire de compréhension.
  • Nausées, déséquilibres et mauvaise coordination.
  • Et pire encore : maux de tête…

Prenez note de ces indications simples, et n’oubliez pas de penser un peu plus à vous, pour vous, et pour les personnes qui vous aiment. Prenez soin de vous, vous êtes le plus important pour vous-même. Prenez soin de votre santé.

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