Découvrez 3 conseils pour gérer l'impatience

L'impatience est généralement un sentiment inutile. Elle nous use, nous fait du mal et nous pousse fréquemment à commettre des erreurs. Alors, que pouvons-nous faire pour qu'elle ne nous nuise pas ?
Découvrez 3 conseils pour gérer l'impatience
Gema Sánchez Cuevas

Relu et approuvé par Psychologue Gema Sánchez Cuevas.

Écrit par Edith Sánchez

Dernière mise à jour : 15 mai, 2023

Savez-vous gérer l’impatience ? L’impatience est un état dangereusement proche de l’anxiété. Le fait que nous soyons devenus plus impatients n’est un secret pour personne. Le rythme de vie effréné du monde moderne nous a habitués à ce que tout se fasse plus vite et nous sommes devenus moins tolérants face aux temps d’attente.

Cela est véritablement malheureux, car tout ce qui a de la valeur et du sens se construit au fil du temps. Généralement, les résultats rapides sont également plus éphémères. De plus, nous ne pouvons pas faire accélérer l’horloge de certaines réalités qui exigent leur propre processus. Dans ces conditions, l’impatience finit par être autodestructrice.

Enfin, elle constitue un manque de synchronisation émotionnelle avec le rythme de la réalité. Or, si cette dernière ne va pas à la vitesse que nous voulons, c’est bien à cause de notre manque d’adaptation. Alors, comment gérer cette sensation féroce de ne pas pouvoir attendre davantage ? Voici trois clés pour y parvenir.

« L’espoir cesse d’être le bonheur lorsqu’il est accompagné d’impatience. »

– John Ruskin –

Homme préoccupé qui ne sait pas gérer l'impatience.

1. Identifier le besoin réel pour gérer l’impatience

Nous prenons rarement le temps d’analyser ce qui se cache réellement derrière l’impatience. Il peut peut-être s’agir de la réalité qui va à une vitesse différente de celle à laquelle nous sommes habitués.

Quand ce rythme diminue, nous en ressentons le contraste et cela nous gêne, au début. S’il s’agit véritablement de la raison de l’impatience, le plus probable est que nous l’assimilions rapidement.

Néanmoins, il arrive que d’autres raisons se cache derrière l’impatience. Si nous avons intensément besoin qu’un événement se produise ou non, c’est peut-être parce que nous n’acceptons pas le moment présent. Nous voulons donc nous échapper, et l’impatience traduit cette impossibilité de le faire.

Dans ces cas, le problème ne vient pas de ce qui n’arrive pas, mais de notre difficulté à nous adapter à un présent qui n’est peut-être pas très agréable. Or, ce présent est tout ce que nous avons. Avant de penser à la façon dont nous pouvons nous en défaire, nous devrions peut-être réfléchir au moyen de trouver un bon endroit au sein de cette réalité.

2. Déconstruire le désir pour gérer l’impatience

Nous ne savons pas toujours ce qu’est ce désir qui palpite derrière notre impatience. En apparence, il s’agit simplement du souhait de sortir d’une situation qui implique de la souffrance, un manque ou un mal-être. Personne ne veut rester longtemps dans ces états, et l’impatience apparaît donc quand aucun changement ne se produit.

Ce deuxième cas de figure est similaire au premier. Ne pas désirer la réalité que vous vivez ne signifie pas non plus que la solution consiste à y résister, en attendant que les choses changent. Il faut plutôt travailler pour changer ce présent, autant qu’il peut l’être au moment actuel.

Pour que les choses se produisent, il ne suffit pas de les désirer. Et pour qu’elles ne se produisent pas, il ne suffit pas d’y résister. Dans les deux cas, il y a un effort stérile, mais un effort malgré tout. Nous avons toujours une marge d’action et nous devons nous y accrocher pour gérer l’impatience.

Une femme impatiente qui ne sait pas gérer l'impatience.

3. Méditer, un antidote contre l’impatience

La méditation est une pratique qui apaise l’esprit. Atteindre un état de calme plus profond nous permet d’écouter plus facilement ce qu’il se passe en nous et de mieux le comprendre. Il nous est plus facile de savoir, par exemple, si nous voulons qu’une chose se produise ou non, ou si nous voulons fuir cette partie de nous qui ne sait pas comment affronter le présent.

La méditation n’est pas le calme en soi, mais un outil pour mieux contrôler notre rapidité mentale. En la pratiquant, nous gagnerons en capacité d’adaptation. Dans le cas contraire, si nous nous laissons porter par l’impatience, tout devient plus difficile. Être impatient peut être un facteur qui retarde ou bloque ce que nous désirons tant.

La patience, comme tant d’autres qualités, n’est pas incluse dans le paquet que nous portons avec nous quand nous naissons. Il s’agit d’un trait que l’on doit cultiver et qui s’installe en nous avec énormément de pratique. Les situations difficiles sont le terrain parfait pour développer cette vertu.

Réaliser des exercices de concentration et de méditation peut vous aider. Tout comme le fait de vous dire qu’au fond, l’impatience ne sert à rien. Pensez à la citation suivante : « Ce n’est pas parce qu’on se lève tôt que le soleil se lève plus vite ». Tout a son rythme et, souvent, ce rythme ne dépend pas de nos envies et/ou besoins.


Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique


  • Flores, J. (1990). La impaciencia de la razón. Revista Mexicana de Ciencias Políticas y Sociales, 36(140), 37-43.


Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.