Parfois, pour pouvoir voir, il faut fermer les yeux

Parfois, pour pouvoir voir, il faut fermer les yeux

Dernière mise à jour : 19 octobre, 2016

Parfois, pour pouvoir voir, il nous faut fermer les yeux et allumer notre coeur. C’est alors que l’on sera capable de découvrir ce qui est important, ce qui compte, et ce qui n’est pas faux.

Car il n’y a que lorsque notre vision intérieure s’ouvre et que notre âme se sent bien que l’horizon s’élargit et que surgissent de nouvelles possibilités.

Selon ce que nous expliquent les neurologues, nous parvenons à générer environ 50 000 pensées par jour. Cependant, la plupart d’entre elles sont mécaniques et répétitives.

Il ne faut pas non plus oublier qu’en raison de “l’hyper-information”, les nouvelles technologies ou encore les exigences de notre entourage, notre fatigue mentale est de plus en plus importante.

Nous sommes tellement bouleversé à l’extérieur que l’on a complètement négligé notre intérieur.

 


“On ne voit bien qu’avec le coeur. L’essentiel est invisible pour les yeux”

-Le Petit Prince- (Antoine de Saint-Exupéry)


 

Parfois, on se laisse porter par ce train de pensées obsessives et fragilisantes jusqu’à nous détacher complètement de nos priorités.

Nous ne savons plus nous écouter nous-même. Nous nous sommes tellement concentré sur l’extérieur que maintenant, nous avons l’impression d’être émotionnellement myope et nous recherchons les lunettes du bonheur.

Nous vous proposons de réfléchir à ce sujet.

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Quand les yeux sont fatigués de regarder et que le bruit mental se fait entendre

Quoi qu’on en dise, notre esprit a tendance à facilement pencher pour les conflits internes.

En effet, le cerveau présente ce besoin vital de s’adapter continuellement à chaque contexte dans lequel on se trouve ainsi qu’à chaque stimulation que l’on reçoit.

La pression ressentie au travail, les problèmes familiaux, les désirs que l’on alimente, les relations sociales que l’on entretient… Il y a toujours des doutes à résoudre, des anxiétés à calmer, des vides à remplir et des “incendies” à éteindre.

Le bruit mental peut en arriver à être incessant. C’est donc lorsqu’apparaît l’empreinte du stress dans notre cerveau et dans nos yeux que, tout simplement, on perd le rythme et le nord.

On en oublie de s’appuyer sur le livre interne de nos besoins, sur les lignes de notre conscience et sur l’introspection afin de voir ce qui est vraiment important.

Un curieux phénomène pouvant nous permettre de voir que l’on a subi de longues périodes dominées par le stress et l’anxiété, c’est la contraction de l’amygdale, cette zone du cerveau associée à la peur ainsi qu’à l’émotion.

Ce changement structurel de l’amygdale affecte directement le cortex préfrontal, étant lui-même associé à des fonctions cérébrales supérieures telles que la conscience, la concentration ou encore la prise de décision.

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C’est pourquoi, lorsqu’on traverse ces moments difficiles dominés par l’inquiétude, le stress ou le bruit mental gênant, il est si difficile pour nous de nous connecter à nous-même.

Nous avons brisé ce lien invisible qui existait entre nous et notre conscience du fait d’un petit changement dans notre structure cérébrale.

Or, on ne peut pas oublier le pouvoir de la neuroplasticité et de notre subtile capacité à restructurer ces architectures internes de notre conscience.

Grâce à des exercices tels que la méditation, le mindfulness ou bien d’autres stratégies encore, on peut réorienter notre regard vers notre for intérieur.

Un esprit remercié est un esprit reposé

Un esprit remercié est un esprit reposé qui nous permettra de voir ce qui est vraiment important.

Probablement cette phrase vous semble-t-elle poétique ou hors contexte ; en effet, vous vous demandez sûrement comment est-il possible d’être reconnaissant alors même qu’on se sent si insatisfait, si désolé, si triste?

La première étape consistera, bien évidemment, à se libérer de tout conflit interne.

Une fois que l’on s’est débarrassé de toutes nos batailles émotionnelles, émergera alors cette énergie sereine qui nous permettra de rester libre de tout conditionnement externe.

Lisez la suite de cet article, et vous découvrirez les conseils que nous vous donnons afin d’y arriver.


Nous voulons tous le bonheur sans douleur, le calme dans la tourmente, ou encore le bien-être dans la rancune. Or, il est nécessaire de comprendre une chose essentielle : on ne pourra jamais avoir un arc-en-ciel sans pluie.


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Fermons les yeux pour pouvoir voir

Une première étape que l’on devrait apprendre à contrôler, c’est notre pensée.

Nous savons tous que nos pensées facilitent directement l’apparition d’émotions qui, à leur tour, sculptent la réalité d’une façon ou d’une autre.

Prenez donc note des conseils suivants :

  • Fermez vos yeux et prenez conscience du fait qu’à partir de maintenant, le conditionnel doit être banni de vos pensées : “Si j’avais été là”, “Si j’avais fait quelque chose”, etc.
  • Toujours avec les yeux fermés, faîtes-vous la promesse que vous commencerez à communiquer avec vous-même au présent : “Je veux”, “Je peux”, “Je vais…”
  • Pour fermer les yeux et pouvoir voir ce qui est important dans votre vie, rien ne sert de faire le vide dans votre esprit ; non seulement c’est impossible, mais en plus, c’est inutile. Nous devons “fertiliser” notre esprit avec des pensées positives, inspiratrices et bénéfiques.
  • Pensez au positif : ne croyez pas que pour penser de cette façon, il faut nécessairement négliger la réalité ou la vérité.
    En fait, il s’agit tout simplement de revitaliser notre esprit et notre âme afin de favoriser la confiance en soi, mettant ainsi fin au bruit des pensées négatives ou limitantes.

Osez le faire ; osez fermer les yeux pour pouvoir voir, pour allumer la lumière de votre coeur et satisfaire ces besoins que parfois, on a tendance à négliger comme s’il s’agissait de vieux jouets.


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