Que ne doit-on pas faire pour aider les autres ? (L'histoire de l'homme et du papillon)

Que ne doit-on pas faire pour aider les autres ? (L'histoire de l'homme et du papillon)

Dernière mise à jour : 05 octobre, 2015

Quand quelqu’un est dans l’embarras et qu’il doit faire face à des problèmes, nous avons tous tendance à lui proposer notre aide, d’autant plus quand il s’agit d’un•e ami•e, d’un membre de notre famille, etc.

Pour autant, lorsqu’on propose notre aide à cette personne, on fait souvent face à un obstacle. Notre aide n’est pas seulement inutile ; elle est complètement superflue.

Comment donc savoir dans quelles circonstances devons-nous éviter de proposer notre aide ? Lisez la suite de cet article, et vous le découvrirez…

L’histoire de l’homme et du papillon

Il était une fois un homme qui, alors qu’il se baladait, trouva sur le bord du chemin une chrysalide de papillon. Afin de la protéger et de permettre au petit papillon qui s’y trouvait d’en éclore dans les meilleures conditions, il décida de la ramasser et de l’emmener chez lui.

Le lendemain, il constata que la chrysalide avait un petit trou. Il se mit alors à l’examiner avec plus d’attention, et se rendit alors compte que le papillon qui y logeait était en train de lutter pour sortir de là.

La petite bête faisait des efforts terribles, mais en vain ; elle n’arrivait pas à s’extirper de sa chrysalide. Au bout d’un moment, on aurait même pu croire qu’elle avait renoncé ; elle restait calme, comme si elle s’était résignée à se rendre.

L’homme, qui s’inquiétait pour le sort du papillon, se saisit alors d’une paire de ciseaux, et coupa délicatement la chrysalide de bout en bout. Il voulait aider le petit animal à sortir, et c’est ce qu’il fit ; le papillon se dégagea enfin de sa chrysalide. Cependant, son corps était enflammé, et ses ailes trop petites, comme si elles était pliées.

L’homme patienta, supposant que cet état était ponctuel, et que la situation allait s’améliorer pour le papillon. Il se l’imaginait déjà en train de déployer ses ailes pour s’envoler. Mais les choses prirent une autre tournure : la petite bête continua de tournoyer, puis mourut.

L’homme ignorait que la lutte du papillon pour sortir de sa chrysalide est une étape indispensable pour lui, car c’est de cette façon qu’il peut renforcer ses ailes.

Dans ce processus, les fluides du corps de l’animal parviennent jusqu’aux ailes, ce qui lui permet donc de prendre son envol par la suite.

La récompense de l’effort

Commet nous l’avons vu dans cette histoire, ce qui est facile ne nous est pas toujours bénéfique. Souvent, on doit se confronter à des difficultés, car elles nous permettent de nous renforcer et nous aident.

On doit porter un regard positif sur l’effort, car il nous aide à nous surpasser. Il ne faut pas considérer l’effort comme quelque chose qui nous bloque et nous empêche d’avancer.

Au cours de notre vie, on doit se confronter à toute une série d’ “épreuves” qui, si on parvient à les surmonter, nous rendent meilleur et nous permettent de progresser.

Prenons un exemple simple : les bébés. Quand ils apprennent à marcher, si on préfère ne jamais les lâcher plutôt que de les laisser tomber, peut-être ne sauront-ils alors jamais marcher. Tomber, ce n’est pas une mauvaise chose, c’est une métaphore de la vie.

Les bébés se relèvent toujours après leurs chutes, et avec le temps, ils parviennent à ne plus tomber. C’est la récompense après l’effort. Voilà pourquoi il faut laisser les gens qui tombent se relever par eux-mêmes.

Quand aider n’aide pas

Comme on a pu le voir précédemment dans la petite histoire de l’homme et du papillon, parfois, alors qu’on pense aider les autres, on ne les aide pas. 

Quand une personne traverse une passe difficile et qu’elle se met à pleurer, les gens ont tendance à accourir près d’elle pour lui demander ce qu’elle a (soit par sincérité, soit par curiosité). Généralement, rares sont ceux qui restent assis sans réagir. De ces deux comportements, quel est donc le plus judicieux ?

Quand on va mal, on a besoin, ne serait-ce que temporairement, de se retrouver seul avec notre souffrance.

Cela ne veut pas pour autant dire qu’on ne veut voir personne, mais qu’on a besoin que nos proches respectent l’espace dont on a besoin, et qu’ils nous laissent évacuer notre souffrance.

Le mieux qu’on puisse faire pour aider une personne qui va mal, c’est s’asseoir près d’elle sans rien dire, et l’accompagner dans sa souffrance en étant là si elle a besoin qu’on la prenne dans nos bras, ou si elle a besoin de parler.

Il faut comprendre que parfois, on doit être là pour l’autre, mais il faut le laisser mener sa lutte contre la souffrance par lui-même, car personne ne peut le faire à sa place.

Le fait de surmonter nos obstacles seul, nous rend plus fort, plus confiant, et plus sûr de nous. Il faut comprendre qu’après chaque effort vient une récompense.

On ne s’engage donc pas sur le chemin le plus facile à parcourir, et on sait que personne d’autre que nous-même ne peut le parcourir, personne d’autre que nous-même ne peut atteindre nos propres objectifs.


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