Je n'ai plus besoin de plaire

Je n'ai plus besoin de plaire

Dernière mise à jour : 02 novembre, 2015

“Quand j’avais 20 ans, ma vie et celle de mes amies tournaient autour des garçons qui nous plaisaient. C’était vraiment un calvaire.

Tous les week-ends, je m’arrachais les cheveux pour trouver la bonne tenue et le bon maquillage qui pourraient me permettre de plaire.

Mon estime de moi dépendait alors uniquement des circonstances extérieures. Les gens me voyaient comme une fille intelligente et studieuse, mais à mes yeux, ce n’était pas du tout l’image que je renvoyais.

Mon auto-évaluation était alors seulement basée sur le nombre de garçons qui m’avaient regardée le samedi soir et/ou qui étaient venus m’aborder.

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Si par malheur je n’étais pas l’heureuse élue de ces messieurs, je ne ressentais pas de jalousie ni d’animosité envers l’amie qui avait eu plus de chance que moi, mais je me sentais envahie par une tristesse et un manque de confiance en moi qui me dépassaient.

Aujourd’hui, je ne vis plus pour pour plaire aux autres… Je vis pour me plaire à moi.

Je pense que l’on a tous déjà voulu plaire à tout prix, à un moment ou un autre de notre vie. Filles comme garçons, nous essayons tous d’être les plus beaux de la discothèque.

Même si on ne s’en rendait pas forcément compte, 20 ans était l’âge de la drague, le moment où, comme les paons, on essayait de faire la roue afin de trouver quelqu’un.


“L’estime de soi est à notre bien-être ce que les pieds sont à une table ; elle est essentielle si l’on veut profiter d’une bonne santé physique ou mentale, et être heureux.”

-Louise Hart-


Les années passant, je pense que nous, les célibataires ayant entre 30 et 40 ans, entrons dans la même spirale. Nous voulons tous plaire aux autres.

C’est tout de même différent, car aujourd’hui, mon estime de moi ne dépend pas du nombre de regards posés sur moi. Aujourd’hui, je suis enfin sûre de moi, de ce que je suis, de ce que je ressens, de ce que je veux, et surtout de ce que je ne veux pas.

Dorénavant, ce ne sont plus les autres qui décident en un regard de ce que je vaux. C’est moi qui décide. Peu importe si les autres me regardent ou non, je suis comme je suis.

Je suis satisfaite de mes réussites et de mes échecs, de mes qualités et de mes défauts. Je vis pour me plaire à moi-même.”

Je n’ai pas besoin de plaire aux autres, tant que je me plais à moi

Voilà des propos que pourraient tenir bon nombre de filles et de garçons qui ont vécu une adolescence et une jeunesse tristes, et qui n’étaient pas heureux tant qu’ils n’étaient pas sûrs de plaire aux autres.

Malheureusement, ce cas de figure est très fréquent. Le plus triste, c’est que dans la vie, on n’a qu’une seule jeunesse, c’est pourquoi nous nous devons de tout faire pour qu’elle soit heureuse.

Généralement, plus le temps passe, et plus on gagne en confiance en soi. Mais parfois, cette faible estime de soi de l’adolescence se maintient à l’âge adulte et conditionne notre vie, surtout quand la solitude se prolonge.

Cependant, il ne faut pas oublier que les temps ont changé, et que le fait d’être seul ne veut pas dire avoir plus ou moins de valeur qu’un(e) autre.

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Comment peut-on laisser derrière soi ces pensées répétitives ?

  • Parlez avec ceux qui vous aiment ; vous savez qu’il s’agit de personnes en qui vous pouvez avoir confiance. Demandez-leur ce qui leur plait chez vous.
  • Réfugiez-vous dans les bras de vos amis et des membres de votre famille. Le câlin est une arme puissante nous permettant de nous sentir aimé et d’avoir davantage confiance en nous.
  • Arrêtez de vous comparer aux autres. Dîtes-vous bien que chacun de nous est unique et extraordinaire. On possède tous des choses merveilleuses.
  • Arrêtez de chercher continuellement l’approbation des autres en ce qui concerne votre physique. Les personnes qui plaisent le plus sont les plus sûres d’elles-mêmes.
  • Regardez-vous dans le miroir et aimez-vous. Vous êtes unique, et c’est ce qui vous rend spécial.

“Il m’a fallu du temps pour apprendre à ne plus me juger moi-même au travers des yeux de l’autre”

-Sally Field-


 


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