Laissez-vous aimer, car le bel amour ne fait pas mal

Laissez-vous aimer, car le bel amour ne fait pas mal

Dernière mise à jour : 20 octobre, 2016

Laissez-vous aimer, car l’amour qui est beau et authentique ne fait pas mal, ne trahit pas et ne connaît pas les larmes.

L’amour qui vaut la joie est celui que l’on offre les yeux grand ouverts et le cœur enflammé.

C’est une relation mature et consciente où les vides ne sont pas comblés et où les égoïstes solitaires ne se soulagent pas.

Si nous pensons à cela un instant, nous nous rendons compte à quel point l’idée de “qui t’aime te fera souffrir” est enracinée dans notre culture populaire alors que c’est complètement erroné.

La douleur et l’amour sont deux choses très distinctes, car la relation sincère basée sur la réciprocité n’aura jamais dans sa composition un additif toxique ou vénéneux.

Permettez que l’on vous aime comme vous le méritez, car mon amour ne fait pas mal, et l’amour qui est réel vaut toujours de la joie, jamais les peines.

John Gottman est l’un des plus grands spécialistes des relations de couples. Dans l’un de ses livres “Comment faire durer un couple ?”, il nous explique que le secret pour qu’une relation soit durable et heureuse est le suivant : savoir s’offrir.

Avec cette idée, le professeur de psychologie de l’Université de Washington souligne la nécessité de s’écouter mutuellement, de montrer de l’intérêt sincère l’un pour l’autre et avant tout, de créer des significations et des valeurs partagées.

La douleur, donc, n’a pas sa place dans ce type de relations. Dans cet article, nous vous invitons à réfléchir à cela.

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Le désamour et son empreinte sur notre cerveau

L’une des caractéristiques les plus notables de ces personnes qui réussissent à établir une relation de couple basée sur le respect, la joie et l’épanouissement est qu’elles sont capables d’aimer comme si elles n’avaient jamais été blessées auparavant, sans jamais imprégner ce nouveau couple de la possible douleur vécue dans les relations précédentes. Il n’y a ni méfiance ni amertume.

Mais nous trouvons aussi des profils qui sont convaincus que l’amour fait mal, car leurs expériences passées leur ont confirmé.

Nous parlons bien sûr du désamour. De fait, selon une étude publiée dans la revue “Journal of Neurophysiology“, face à une rupture ou une déception affective, notre cerveau réagit de la même façon que face à la douleur physique.

Pour faire face à ces situations si délicates, se développe aujourd’hui une approche basée sur la neurobiologie relationnelle.

Cette théorie a pour principal point de départ l’idée que notre cerveau, grâce à la neuroplasticité, est capable de guérir “ces blessures”.

Si nous étions capables de reconstruire de nouveaux tissus et de renforcer encore plus ces liens neuronaux affectés par la douleur du traumatisme émotionnel, nous atteindrions sans aucun doute un équilibre intérieur plus sain.

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La théorie de la “Neurobiologie interpersonnelle” (IPNB) a été développé par le psychiatre Dan Siegel.

Selon l’auteur, la meilleure manière de guérir ces circuits neuronaux affectés par le manque de défense et le chagrin après un échec sentimental est de pratiquer la méditation. 

Le fait de favoriser un état de calme où nous nous connectons à nouveau à nous-même est une manière très adaptée de trouver ce point d’équilibre où comprendre que ce qui fait mal, ce n’est pas de l’amour en soi, mais plutôt nos actions et réactions, et notre incapacité à savoir “s’offrir” mutuellement, comme nous l’indique John Gottman.

Le bel amour, celui qui ne fait pas mal et qui ne connaît pas les larmes

Ce qui fait mal, c’est le désamour et jamais l’AMOUR en majuscules. Ce qui éteint et rend triste est la bataille perdue, la fatigue d’un cœur en friche, vide d’espoirs.

On n’a plus confiance dans le “je te promets que je vais changer” ou “Je suis sûr que les choses seront différentes à partir de maintenant”.

J’aime un amour de cette nature, aux regards complices, aux mots remplis, au cœur humble et aux chemins partagés.

Nous devons refuser catégoriquement si l’on nous propose un amour au goût de larmes.

Qu’on ne vienne pas nous convaincre que la véritable apprentissage dans la vie vient avec la souffrance et que nous devons tous l’expérimenter pour pouvoir ainsi renaître, et naître véritablement.

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La bonheur apprend aussi beaucoup. Car dans l’amour en majuscules, il n’y a pas d’accents blessants, ni de minuscules chargées d’ego, de peurs ou de méfiance.

La tendresse qui est belle ne fait pas mal et ne cherche pas à blesser. Si à un moment donné, un sourire éteint et un regard bas apparaissent, la personne aimante cherchera la raison de ce nuage et la chassera immédiatement.

Comme nous le rappelait Erich Fromm, l’amour est avant tout un acte de foi. Nous pourrions le voir aussi comme un saut dans le vide, où même si personne ne nous assure que tout va bien se passer, nous n’hésitons pas à prendre des risques, et à toujours offrir le meilleur de nous-même pour donner et recevoir.

Pour apporter du bonheur, jamais du chagrin.


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