Je prends les décisions nécessaires à mon bonheur

Je prends les décisions nécessaires à mon bonheur

Dernière mise à jour : 10 juin, 2016

Nous prenons constamment des décisions, que ce soit de façon consciente ou inconsciente.

Notre rythme se calque sur les choix que l’on fait, que ce soit à propos des choses les plus banales, comme le prochain film qu’on ira voir au cinéma, ou à propos de questions plus importantes telles que nos croyances, notre travail, nos études, notre compagnon/compagne, etc.

Mais, jusqu’à quel point avons-nous conscience de toutes ces décisions que l’on prend ?

On prend tellement de décisions chaque jour que c’est devenu un automatisme pour nous ; nous n’avons pas conscience de la majorité d’entre elles.

Un tel phénomène se produit car notre cerveau cherche à économiser de l’énergie ; c’est pourquoi lorsque l’on doit prendre des décisions quotidiennes sans importance, il s’active de façon intuitive et rapide.

L’analyse de cette théorie expliquant le fonctionnement de notre esprit dans la prise de décisions a mené le psychologue Daniel Kahneman à gagner un prix Nobel d’économie en 2002, suite à une étude menée à propos du comportement rationnel et intuitif des gens.

Kahneman a démontré que notre cerveau peut emprunter deux voies différentes au moment de prendre une décision ; une voie plus rapide, la voie intuitive et émotionnelle (celle que l’on utilise généralement) et une autre voie plus lente, la voie rationnelle, qui suppose un effort.

D’une façon ou d’une autre, et qu’on le veuille ou non, nous sommes responsable de nos décisions.

 


“Quand on doit faire un choix et qu’on ne le fait pas, ce n’est pas un choix.”

-William James-


Comment sommes-nous conditionnés par nos décisions

Le résultat des décisions que l’on prend automatiquement ont une relation étroite avec notre apprentissage, nos expériences, l’éducation que l’on a reçue, les croyances que l’on a et les erreurs que l’on a commises.

Nous sommes influencés par une infinité de facteurs qui déterminent notre conduite.

Croyez-vous que vous choisissez librement le meilleur pour vous en ce moment ? La plupart des choix que l’on fait sont basés sur notre expérience et les apprentissages que l’on a acquis.

Quand on se laisse porter de façon rapide et intuitive, on ne s’occupe pas vraiment de ce qui est mieux pour nous au moment présent.

Au moment présent, nous sommes le produit des décisions que l’on prend.

En adoptant certaines conduites plutôt que d’autres, on obtient une série d’expériences et d’habitudes qui déterminent ce qu’on est à cet instant précis, ici et maintenant. On ne peut pas rejeter sur les autres la responsabilité que cela implique.

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“Les grandes décisions de la vie humaine ont généralement bien plus à voir avec les instincts et autres mystérieux facteurs inconscients qu’avec la volonté consciente et le sens du raisonnement.”

-Carl Gustav Jung-


Toutes les décisons que vous prenez ont des conséquences

Une bonne partie de ce qui suppose la responsabilité, c’est de tenir compte et d’avoir conscience du fait que toute décision que l’on prend, et que l’on ne prend pas, a des conséquences.

Et rien ne sert de rester indifférent face à elles, puisque d’une façon ou d’une autre elles nous affectent et ont une influence sur nous. Nous choisissons d’être soit les protagonistes de ce que l’on vit, soit de simples spectateurs.

Etre conscient des répercussions et des conséquences de nos décisions, cela suppose de tenir les rennes de notre existence. Au moment où on choisit d’éviter une décision, on la prend déjà.

On se sent différent, on reste à la merci des circonstances, sans prendre aucun type de mesure, devenant alors passif dans notre propre vie.

On se plaint du type de vie que l’on mène, de notre tristesse et des malheurs qui nous arrivent. On utilise la victimisation pour résoudre ce qu’on ne comprend pas ou pour manipuler les autres, en essayant d’atteindre ce qu’on veut.

Nous sommes capables de faire de nos vies une prison que nous avons nous-même créée.

On peut décider d’avoir un autre type de vie, où on met des normes, où on choisit comment on se comporte face à chaque circonstance, se chargeant des circonstances.

Même si les peurs, le manque d’assurance, l’incertitude et le sentiment de culpabilité nous envahissent. Si on arrive à combattre tous nos fantasmes, on obtiendra exactement la vie que l’on veut mener, sans avoir besoin de se lamenter.

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Je choisis d’être heureux

Si ce que l’on veut vraiment, c’est être heureux, on ne peut pas rester passif en attendant que le bonheur arrive par lui-même.

Le bonheur s’atteint via l’attitude que l’on prend face aux circonstances inévitables qui se présentent dans nos vies.

Cela suppose un effort, puisque l’on devra prendre des décisions qui n’ont rien à voir avec les habitudes qui alimentent nos peurs les plus profondes.

 


“Tout peut être arraché à un homme, moins la dernière des libertés humaines : le choix de son attitude dans une série donnée de circonstances, de choisir son propre chemin. Ne peut-on pas changer la situation ? S’il ne dépend pas de vous de changer une situation qui vous fait souffrir, vous pourrez toujours choisir l’attitude avec laquelle vous affronterez cette souffrance.”

-Viktor Frankl-


 

Moi, je choisis d’être heureux : je fais face à mes peurs, j’admets, j’accepte et je corrige mes erreurs dans la mesure du possible. Je comprends mon insécurité, mes besoins, mon angoisse et mon mal-être.

Je ne rejette pas tout ce qui fait partie de moi. Je me tiens compagnie dans la solitude, je me libère de ma tristesse.

Je prends des décisions pour ne pas être victime des circonstances et c’est ainsi que j’atteins la paix, me permettant ainsi de pouvoir vivre mon bonheur en toute tranquillité.

 


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