Fermé pour vacances mentales

Fermé pour vacances mentales

Dernière mise à jour : 24 mai, 2016

Nous sommes nombreux à avoir hâte de disposer de quelques jours sans travail ni emploi du temps serré pour pouvoir nous reposer et relâcher tout le stress que nous avons accumulé. 

En même temps, nous nous gardons des choses à faire pendant ces jours de congé afin de les réaliser “en toute tranquillité”, nous réservons ces jours précieux pour des décisions qu’on a remises à plus tard, ou encore nous exprimons juste notre désir de faire ce qui nous plaît pendant ces jours-là.

Nous ne nous rendons pas compte que les vraies vacances n’ont pas forcément lieu les jours où l’on n’a rien à faire ou quand on pratique un autre genre d’activités.

Les vraies vacances sont dans notre tête. Les autres vacances sont des jours où l’on ne travaille pas, avec un autre type de “stress”.

Nous pouvons remarquer qu’il y a aussi des gens qui ne prévoient pas du tout de se reposer pendant leurs vacances et qui voient ça comme une forme de “stress, mais plus calme”.

Le vrai repos peut s’appliquer pendant nos vacances, mais on le recommande aussi dans notre vie quotidienne. Nous éviterons de la sorte d’accumuler une grosse fatigue si nous sommes conscients de la manière dont fonctionne notre tête.

Le stress surgit en effet très souvent quand on laisse notre tête en position “on” concernant des sujets insignifiants, qui n’ont guère de solution et qui nous font juste ruminer sans arrêt.

À ce propos, nous allons vous donner quelques règles pour réussir ces vacances mentales et pour vous libérer au maximum de l’anxiété. Nous allons également tenter d’intégrer cette façon de nous relaxer dans notre routine habituelle.

Qu’est-ce que c’est, les vacances mentales  ? Comment y parvient-on ?

Vous n’avez pas besoin de demander des jours de congé à votre patron, la permission à vos parents, ou encore l’avis de vos amis ou de la personne qui partage votre vie.

Les vacances mentales peuvent avoir lieu, si vous le voulez, n’importe où et n’importe quand.

 Le plus important est d’établir des habitudes cognitives et comportementales. Les habitudes cognitives nous aident à réguler la fréquence et le mal-être avec lequel notre esprit fait naître certaines pensées, et les habitudes comportementales nous aident à mieux accepter ces pensées.

Nous allons par conséquent énumérer plusieurs stratégies pour que vous ayez un plus grand contrôle sur vos pensées. Comprenez que cela vous permettra uniquement de mieux cohabiter avec elles.

Méditez pendant un moment chaque jour

La méditation n’est pas seulement une technique millénaire pour parvenir à la tranquillité. Différentes études ont mis en avant son efficacité pour donner du courage et faciliter l’action thérapeutique face à l’anxiété.

L’effet de la méditation dépasse le simple placebo et permet réellement de se décharger mentalement grâce au calme physique obtenu.

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Le but de la méditation n’est pas de garder un esprit vierge, mais de pouvoir être capable d’observer notre propre respiration, nos pensées et nos émotions de façon pleinement consciente. 

Si on s’entraîne à cela en méditant au moins une fois par jour, cela réduira notre mal-être de manière significative.

Notez les pensées qui n’ont pas de solution

On dit que pour être heureux, il faut prendre des décisions. Celles-ci contrôlent notre présent et orientent discrètement notre futur.

Nous ne pouvons bien sûr pas changer d’état d’esprit à chaque fois que nous arrivons au travail, à la maison, ou que nous faisons notre promenade quotidienne.

Notre merveilleux processeur nous accompagne partout où nous allons. Or nous pouvons apprendre à notre esprit à remettre à plus tard des réflexions qui ne font qu’embrouiller la réalisation de la tâche que nous sommes en train d’accomplir.

De même qu’il existe une attention pour nous concentrer sur les objets, les sons ou les goûts, il existe aussi une attention mentale qui peut être concentrée sur un endroit ou un autre.

Prendre le contrôle de cette attention n’est pas facile. En effet, personne ne nous l’a jamais appris, et nous le faisons généralement si maladroitement que nous ne pouvons pas apprécier les bienfaits de cette méthode.

Nous ne sommes pas non plus habitués à classer nos décisions. Il y a des décisions que nous avons prises, mais qu’on retourne dans tous les sens comme une vraie machine à laver.

Il y en a aussi qui ne présentent pas de choix alternatif (elles se basent sur une simple hypothèse). Il y en a encore qui requièrent l’aide d’un expert. Et il y en a enfin que nous devons prendre, qu’elles soient faciles ou difficiles.

En fonction de l’une ou de l’autre, nous devons changer notre façon de nous comporter mentalement.

Si vous n’avez pas les moyens financiers d’émigrer, par exemple, ne considérez pas cette option jusqu’à ce que vous obteniez les moyens nécessaires pour le faire.

Écourtez le temps que vous passez à réfléchir et faites-le quand cette décision sera vraiment tangible. Prenez donc le contrôle sur vos décisions avant que ce soient elles qui ne vous dirigent, par l’incertitude qu’elles impliquent.

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Par contre, si vous êtes décidé à faire quelque chose, n’analysez pas tout sous mille angle différents car il y a toujours des avantages et des inconvénients.

Faites une liste de chaque et s’il y a plus de positif que de négatif, prenez la décision le plus rapidement possible. Nul besoin d’être impulsif, mais il faut essayer de ne pas faire durer une décision dans le temps inutilement.

Mettez-vous en marche

Marcher est une activité énergique et anarchique. Vos pensées filent et on dirait qu’elles le font au même rythme que votre esprit. 

C’est comme si vous lui donniez la mesure, grâce à vos mouvements. Le mouvement peut aussi s’accompagner d’une conversation avec un ou une bonne amie. Peindre ou pratiquer un autre genre de travail manue l permet aussi de dialoguer avec soi-même.

Rappelez-vous la relation qui existe entre le corps et l’esprit. Servez-vous-en et ne vous souvenez pas de votre corps que lorsqu’il proteste. N’oubliez pas que c’est un outil important pour communiquer directement avec votre esprit.

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Prenez le contrôle des stimulus

C’est comme si vous passiez toute une journée dans des rues bondées. Comme la veille du réveillon de Noël dans une rue commerçante.

Vous ne marchez pas comme vous le voulez, vous regardez de tous les côtés et nulle part, et vous recevez un tas de messages qui vous épuisent. Votre esprit passe probablement des jours et des jours dans cette rue.

Il est également probable que chaque fois qu’il essaie de fuir, vous le reteniez parce que vous avez la sensation qu’en vous échappant, vous perdez votre temps.

Que ce soit par obligation ou parce que c’est la norme sociale, votre esprit se déplace d’un endroit à un autre poursuivi par un bruit qu’il n’y a aucun moyen d’arrêtez. Arrêtez-vous, couchez-vous et fermez les yeux.

Habituez-vous à vous échapper de temps à autre, choisissez vos moments et ne vous laissez pas perturber par la nécessité où que vous soyez.

Agissez également de cette manière quand vous n’avez pas à affronter une perte. Car il est vrai que c’est généralement notre manière de nous comporter quand, malheureusement, nous devons faire face à un deuil.


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