Chez moi, je mérite que tu me traites mieux

Chez moi, je mérite que tu me traites mieux

Dernière mise à jour : 26 mai, 2016

Chez moi, je mérite que tu me traites mieux. Je profiterai de cette occasion, face au miroir, pour te dire ce que tu me fais. As-tu déjà remarqué que ce que tu me dis, tu te le dis à toi-même ?

J’ai toléré plein de choses, des disqualifications, et même des critiques. Pourquoi es-tu si peu aimable avec moi ? As-tu oublié que nous sommes la même personne ?

Je veux que tu saches que ce n’est pas une lettre de reproches. Cher moi, pour les reproches, tu te suffis à toi même.

Ce à quoi j’aimerais parvenir avec cette lettre, c’est que tu comprennes qu’il y a beaucoup de choses que tu ne vois pas. Arrête de te focaliser sur ce qui te fait uniquement du mal.

Arrête d’avoir pitié de moi-même

Chez moi, combien de fois t’ai-je entendu te plaindre de moi ? Trop de fois. Tu ne montres pas beaucoup de respect pour ce que nous sommes. La pitié envers soi-même semble être l’un de tes sports préférés et tu ne te permets jamais de voir les points positifs.

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Vas-tu passer ta vie à te demander pourquoi tu n’as pas ce que tu mérites ? As-tu pensé que tu as plus que ce que tu mérites ?

J’aimerais que, pendant un instant, tu t’arrêtes face au miroir et au lieu de critiquer ton nez ou ton ventre, que tu remercie pour tes jambes, qui te permettent de marcher et d’avancer.

Peut-être que tu ne vois pas les choses ainsi, mais ressentir de la pitié pour toi-même ne t’aidera en rien. Si c’était au moins une critique constructive qui t’obligeait à faire quelque chose, cela en vaudrait la peine.

Et si tu arrêtais de m’insulter ?

À chaque que tu as l’opportunité, tu me traites de tous les noms. Cher moi, que penserais-tu de t’efforcer un peu pour comprendre que tes caractéristiques physiques ne te définissent pas ? Sérieusement ! Penses-y et vous verrez que c’est la réalité.

Au lieu m’appeler “la grosse” ou “le gros”, tu pourrais me qualifier d’ “agréable”. Arrête de voir en moi uniquement le négatif. Je suis plus que ça. Je suis intelligente, agréable, etc.

Si ce défaut te déplaît tant, travaille pour le changer. Il ne sert à rien de passer ta voie à te plaindre. J’aimerais tellement que de la même manière que tu embellis mon extérieur, tu travailles sur ton intérieur.

Entoure-moi de gens qui nous aiment

Cher moi, c’est déjà très difficile d’affronter les sobriquets que tu me donnes. Mais que tu te regroupes avec mes amis avec l’unique objectif de me critiquer n’est vraiment pas beau. As-tu déjà pensé que tu t’entourais de trop de relations toxiques ?

Je ne mérite pas seulement que tu me traites mieux. Tu pourrais aussi t’efforcer à te socialiser avec des personnes qui te permettent d’être meilleur. Des personnes qui t’aident à voir les bonnes choses de toi, et qui t’aident à améliorer ton quotidien.

Laisse derrière toi les commérages et toutes ces bêtises qui n’aident personne. Pourquoi est-ce que tu ne sors pas avec cet ami qui te dit tout le temps à quel point tu es beau/belle ? Tu l’es, tu dois y croire.

Lance-nous un défi !

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Quand est la dernière fois que tu as fait quelque chose que tu ne pensais pas qu’on réussirait ensemble ? Chez moi je pense vraiment que tu ne me connais pas.

Tu as peur de te lancer de nouveaux défis car tu as peur d’échouer. Ce qui est ironique, c’est que tu as déjà échoué dès lors que tu te convaincs que nous n’y arriverons pas.

Quel que soit l’objectif, je veux que tu me mettes au défi. Brisons nos limites et atteignons nos rêves. J’essaie de te le dire via des désirs et des espoirs, mais toi tu ne réponds qu’en pensant à la réalité.

Peux-tu me dire ce qu’est la réalité ? Car comme je la vois moi, la réalité, c’est seulement ce que tu te permets d’accepter. Laisse-moi te monter tout le potentiel que tu as !

Chez moi, sois toi-même

La dernière chose que je veux te demander, c’est d’être toi. Avec autant d’obligations, de peurs, de doutes et de frustrations, je ne sais plus vraiment où nous en sommes. Je te demande juste d’être à nouveau cet enfant qui riait aux éclats et qui croyait en ses rêves.

Je sais que la vie est dure et qu’elle t’a beaucoup déçu. Je sais aussi que l’on t’a souvent brisé le cœur. Mais la vie, c’est cela : aimer, croire, rire, pleurer, rêver et recommencer.

S’il te plaît, ne me relègue pas sur le côté. Je te demande seulement que nous vivions avec passion, et comme si le monde se terminait aujourd’hui. Je ne sais pas si demain, nous serons encore là pour le faire.


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